Double tentation

Me revoilà pour une nouvelle traduction ! L'auteur de cette fiction est toujours ma très chère liah24.

Je rappelle évidemment que les personnages appartiennent à Stephenie Meyer.

J'espère que vous allez aimer ! N'hésitez pas à donner votre avis !

Chapitre 1 : La perfection .

En attendant un avis

Tu as fait front au monde

Et depuis ce moment

Tu ne te consommes plus

Je t'ai trouvé sincère

Et mon amour n'est pas le même

Sans le vouloir je t'attends...

Tal como eres (Tel que tu es)- El canto del loco (Le chant du fou)

Un nouveau jour dans ma vie, un autre jour routinier et éternel où la chose la plus émouvante qu'il puisse se passer est qu'une vieille cancanière me fasse du chantage pour obtenir une double ration de croissant avec son café.

Ca me rappelait que c'était seulement temporaire, un travail pour pouvoir payer mes études. Quand j'arriverais à être quelqu'un dans cette vie, quand j'obtiendrais qu'une petite maison d'édition publie un de mes livres, on le dédiera à toutes ces personnes qui obtiennent un sourire de ma part jour après jour.

Sourire, il y avait bien longtemps que je ne le faisait plus par envie. Il n'y avait que des sourires que d'adorables petits vieux réussissaient à m'arracher, en me racontant leurs anecdotes jour après jour. Leurs conseils sur 'comment séduire un homme' ont plusieurs fois réussi à me faire rougir.

Aujourd'hui, c'était une autre après midi normale dans le restaurant. J'étais un peu plus fatiguée que d'habitude. C'était la période des examens à l'université et le peu d'heure que j'avais de libre je les passais à étudier ce qui faisait que mes heures de sommeil diminuaient en flèche.

Ma chef est la « plus grande cancanière » du quartier ce qui revient à dire qu'elle est la principale commère de toute la rue. Il n'y avait pas un potin qui puisse lui échapper ! Parfois elle se plaignait même que je ne sois pas un bon sujet de commérages, qu'elle ne puisse jamais parler de moi. Mais d'autres fois, elle me remerciait pour cela. Tout dépendait de son degré de lassitude.

Cette après-midi devenait interminable, mes yeux se fermer d'eux mêmes mais je ne pouvais pas dormir là. Je nettoyais la réserve quand Doly, ma chef, est venu me chercher.

« Ma p'tite, un beau garçon à la table deux , pour toi. »

J'ai posé les yeux sur elle. Cette femme était obsédée par mon célibat. Et j'étais fatiguée de ses 'beaux garçons'. Une fois qu'ils étaient partis, Doly m'attendait avec un éclat spécial dans les yeux, se réjouissant d'avance qu' « enfin » Bella ait rencontré quelqu'un d'intéressant.

« Bon Doly, toi et moi n'avons pas la même définition du mot 'beau', » l'ai-je grondée avant de retirer mes gants et de me dépécher de sortir.

« La beauté est dans les yeux avec lesquels tu regardes... Si tu fermes ton coeur, personne ne te semblera beau ! »

« Doly cesse d'aller voir tes diseuses de bonne aventure ! Un type avec un gros ventre, chauve et qui louche ne pourra jamais être beau. Ca ne veut pas dire qu'il ne soit pas une bonne personne et que tu ne puisses pas tomber amoureuse de lui je te l'accorde mais il n'est pas beau ! » Cette conversation se répétait chaque fois qu'un homme venait seul au bar.

« Je continue de penser que tu as l'esprit d'une jouvencelle. » me réprimande-t-elle tandis qu'elle se dirigeait vers la machine à café.

J'ai respiré à fond, et suis partie vers les tables. Je prenait mon carnet et mon crayon pour noter la commande de l'homme 'supposé' beau quand je le vis. Je suis restée immobile au milieu du couloir, le regardant. Il ne pouvait être mis dans la catégorie des 'beaux garçons' : il était beaucoup plus que ça. C'était carrément un Dieu !

Après que mes poumons se soient décidés de recommencer à fonctionner, je me suis dirigée vers sa table essayant de me souvenir comment on parlait.

« Bonjour, » ai-je dis avec je crois le sourire le plus stupide de ma vie.

« euh bonjour, » a-t-il répondu avec le sourire le plus merveilleux de la Terre.

Parfait Bella tu es rouge comme une tomate ! Pourquoi es-tu là ?

« De quoi as-tu besoin ? » Je veux dire, qu'est-ce que tu veux ? » J'ai soufflé. « Qu'est-ce que tu vas vouloir prendre ? » Tu n'es pas nerveuse Bella, c'est l'oeuvre de ton imagination, tu n'es pas ridicule.

« Je veux seulement un café s'il te plait. » Il a souri de la façon la plus parfaite du monde et a ajouté « J'avais compris à la première de tes questions. »

Pourquoi suis-je encore là ? J'étais décidée à demander à Doly d'apporter elle-même le café : j'avais déjà rempli mon quota de situations ridicules pour aujourd'hui.

« Tu es parfait. » Oh mon dieu ! J'avais dis ça à voix haute ! « Je veux dire 'parfait' tout court, tu me comprends déjà... » Il me regardait un sourcil levé. Bien sur qu'il te comprend ! Maintenant, il va penser que tu es une de ces filles avec un petit retard qui travaille pour s'adapter à la vie active.

Avant de continuer à débattre sur mon bon sens devant lui, je me suis retournée pour aller m'enfermer dans la réserve et ne plus jamais en sortir. Que dis-je ! Plus jamais, c'était encore trop peu.

« Doly, un café pour la table deux, porte-le lui s'il te plait. » Je me dirigeais déjà vers la réserve quand elle m'a rappelée.

« Un moment, jeune fille. Que se passe-t-il avec ce garçon cette fois ? Il bégaie ? Il est grossier ? Il a les dents jaunes ? » J'ai secoué la tête en essayant de ne pas repenser à la scène que je venais de vivre. « Alors ? Quel problème a-t-il ? »

« Il est parfait. Simplement parfait. » Mes mains se sont placées sur mes hanches.

« Et quel est le problème ? »

« Quel est le problème ?? Que mon corps a un manque considérable de coordination quand il est près de lui. Et- » Je l'ai interrompue avant qu'elle ne réplique. « -mon quota de situations ridicules est largement dépassé. Je n'y retourne pas ! » Mes bras étaient maintenant croisés sur ma poitrine.

« Tu vas bouger ton joli derrière et tu vas apporter au jeune homme de la table deux son café. Ou je te vire ! »

« Quoi ? Il me semble que tu y vas un peu fort... Ce chantage avec moi ! Je- »

« Tu vas te taire et lui apportais son café avant qu'il ne refroidisse. »

J'ai soupiré avant de prendre le café et d'aller vers la table de 'monsieur parfait', tête baissée. Je ne lèverais pas les yeux, je lui remettrais son stupide café et reviendrais de suite ici. C'était facile, je devais me concentrer de sorte que ma langue maladroite ne me mette pas de nouveau dans l'embarras.

« Rebonjour. » Cette voix veloutée accompagnée d'un rire m'a fait lever les yeux, et cette action fut la plus grosse erreur de ma longue journée. Ses yeux, d'un vert profond, m'ont tellement hypnotisée que j'en ai oublié comment coordiner mes pieds. J'ai fini par répandre le café sur lui.

« Oh pardon ! » dis-je m'empressant d'essayer de nettoyer.

« Ca brûle ! » Il se lève soudainement, restant à quelques centimètres de moi. Il était plus grand que moi, la tache sur son pantalon était dans une zone un peu compliquée et je ne voulais pas commettre plus d'idiotie.

« Vraiment désolé, je te paierais un autre pantalon. Ca te brûle beaucoup ? » Mes mots se bousculaient. Il a souri en plaçant une de ses mains sur mon épaule. Ce petit contact a fait que mon corps entier a frissonné.

« Soit tranquille, je n'ai rien, c'est bon. »

« Non, je t'en repaierais un. » ai-je répété tandis qu'il secouait la tête.

« Je veux seulement quelque chose en échange... » J'ai levé un sourcil en espérant que ce n'était pas une proposition indécente. Aussi beau et parfait qu'il soit, je n'étais pas une fille facile. En comprenant mes pensées, il rît plus fort. « Ton nom, je veux juste savoir ton nom, jeune fille aux mauvaises pensées. »

« Désolé. » J'ai rougi. Imbécile ! Dans quel monde quelqu'un comme lui ferait ce genre de proposition à quelqu'un comme toi ?! J'ai baissé les yeux. Un doigt sous mon menton, il a relevé mon visage et une autre décharge, cette fois plus forte, a dévasté mon corps.

« Et bien ? »

Je ne comprenais rien. Que voulait-il ? Il me rendait folle, si je le regardais je perdais le fil de la conversation et je me sentais alors vraiment stupide.

« Désolé. Quelle était la question ? » Il a ri de nouveau et a secoué la tête.

« J'aimerais connaître le nom de la fille qui rougie tout le temps. » Son sourire était si parfait que... Bella ! Concentre-toi ou il pensera qu'en plus d'être maladroite tu es sourde !

« Bella, Bella Swan. »

« Enchanté Bella Swan. Maintenant si tu veux bien m'excuser, je dois partir me changer ou je vais arriver en retard à une réunion. Tiens, voilà ta monnaie, » dit-il en me tendant un billet de 5 dollars.

« Ah non, je ne peux pas accepter d'argent, tu n'as pas bu le café et en plus j'ai mis en pièces ton pantalon. Je me sentirai terriblement offensée si tu me donnes cet argent, crois-moi.

« Mmm offensée ? » J'ai acquiescé, sentant mes joues reprendre une teinte rouge. « Je n'aimerais pas que tu te sentes offensée par ma faute. J'adorerais continuer de bavarder avec toi mais je dois y aller. J'espère te revoir bientôt. »

Et sur ces mots, il se dirigea vers la porte, comme si de rien n'était, de sa démarche parfaite. J'ai soupiré. A l'heure actuelle, j'étais pire que ce matin. Avant je pensais que les hommes n'étaient pas importants dans ma vie, à cet instant précis j'ai pensé « La perfection existe ». Et voilà qu'elle a un nom...

Pardon ? Cette perfection a un nom que tu ne connais pas ! Génial Bella, ajoutons 'étourdie' à la liste des adjectifs qui te définissent aujourd'hui et ils sont nombreux.

Ce fut la première nuit où je rêvais de 'monsieur parfait'. Et une sensation étrange a envahi mon corps. J'étais réellement nerveuse par le fait de le revoir, mais...ces quelques moments de doute étaient rares. Je voulais le voir, je voulais parler avec lui mais en même temps je ne le voulais pas. J'étais tellement paniquée d'encore me ridiculiser.

C'était un rêve des plus étranges. Cette fois je tachais sa chemise et je la lui retirais. Je désirais voir le corps structuré de mon inconnu, mais ma surprise fut telle que, quand la chemise fut retirée, l'énorme ventru est apparu de nulle part, et une touffe de poil ornait sa poitrine.

Je me suis réveillée en criant. La perfection n'existe pas Bella ! Cet homme avait quelque chose de mauvais. C'était sûr. Mais sans savoir pourquoi, je mourais d'envie de trouver ce défaut. De le chercher, de tout analyser. Je voulais le connaître. J'avais besoin de le connaître.