Salut à tous! Me voici de retour avec la suite de Never The Same, qui elle même était une suite de Would You Change our Lives (je sais ça commence à faire beaucoup XD). Donc voici le premier chapitre de cette suite, en sachant que j'en ai quelques uns d'avance mais que ça fait quelques mois que je n'ai pas eu le temps d'écrire quoi que ce soit. J'espère que l'inspiration ne va pas me quitter en cours de route, et pouvoir continuer à garder cette avance!

En attendant, je vous souhaite une bonne lecture ;) - Summer Prevent


CHAPITRE 1 :

Tony :

Je venais de mettre au point mon dernier prototype. D'y mettre la touche finale, le dernier petit tour de vis qui le rendrait parfait. J'y avais passé assez de temps pour être certain qu'il le serait, un vrai petit bijou de technologie. En même temps, venant de ma part, il n'y avait rien de vraiment surprenant. Il suffisait que j'y mette du cœur, et tout ce qui sortait de mon atelier était parfait en tout point. Pourtant, je devais bien admettre que ce bébé m'avait quand même donné du fil à retordre et…

« Monsieur Stark, dois-je dire à Mlle Potts que vous êtes parvenu à réparer l'aspirateur ? ».

Friday. Friday, Friday, Friday… un tact subtil, à vrai dire tellement subtil que parfois il paraissait presque inexistant.

« Merci d'avoir cassé mon délire, Friday, grommelai-je en me grattant le cuir chevelu. Et inutile de prévenir Pepper, elle aura une belle surprise en rentrant.

-Quelle surprise !

-… Je rêve ou tu essaies de faire de l'ironie ?

-Je n'oserais pas », me répondit Friday de l'air le plus sincère du monde.

Décidément, elle me rappelait vraiment quelqu'un… après tout, comme on disait, tel père, telle f…

Mon esprit se bloqua instantanément à l'approche de cette pensée blessante, qui eut pourtant le temps de l'effleurer et d'y laisser une note amère, et de me faire ressentir un pincement de cœur.

Le silence planait de nouveau dans l'atelier, et me sembla soudain de plus en plus oppressant. Je ressentis le besoin pressant de sortir de là, à l'air libre. De ne plus être enfermé dans ce sous-sol trop silencieux, trop vide, trop…

Mais je savais qu'en réalité ce n'était pas le sous-sol, le problème.

Je me passai fébrilement les mains sur le visage, et pressai mes doigts contre mes paupières closes, qui avaient commencé à me faire souffrir atrocement, comme chaque fois que je venais à penser à cette sensation de vide. Cette sensation de manque. Oui, il me manquait quelque-chose. Et je savais pertinemment quoi. Et le pire dans tout ça, c'était que je savais également qu'il s'agissait de la seule chose que ne pouvais pas acquérir. Des deux seules personnes que je pourrais jamais ramener.

Lorsque Pepper, la plupart du temps dans les bureaux de Stark industries, s'absentait pour travailler, lorsque j'errais, seul, dans les couloirs de la tour, je ne pouvais m'empêcher d'avoir parfois l'impression d'entendre leurs rires passer en coup de vent. Ce n'étaient rien que des hallucinations, des mirages. Des… fantômes. Même s'il m'était tellement difficile de penser intelligiblement à ce terme.

Parce que mes filles m'avaient été enlevées si brutalement que je n'avais pas même pu me faire à l'idée d'une vie sans elles. Et que je ne m'y ferais jamais. Elles resteraient les grands fantômes de ma vie, errant dans les ombres, dans les silences. Elles régnaient par leur absence, et faisaient naitre en moi de nouvelles craintes, de nouvelles phobies qu'il m'était de plus en plus difficile d'accepter.

J'avais peur du silence. Peur de rester seul, enfermé dans cet environnement autrefois si chaleureux et qui désormais me paraissait quasiment hostile. Comme si je n'avais aucun droit de résider en ce lieu alors qu'elles l'avaient quitté pour toujours.

J'avais besoin de sortir, de voir du monde. Pas de parler à quelqu'un en particulier, parfois simplement de me tenir là, au milieu de la rue, et de sentir les rayons du soleil couler sur mon visage, et le bruit des voitures qui passaient, des conversations autour de moi, le clic clac des tallons qui battaient le bitume, tous ces bruits qui paraissaient tellement communs et insupportables à certains, mais qui seuls étaient capables de me rassurer en me faisant comprendre que malgré tout ce que j'avais perdu, tout ce que j'avais souffert… il restait une vie derrière tout ça.

Je gagnai les escaliers de l'atelier, et les remontai quatre à quatre, précipitamment. Une fois de retour au salon, je saisis ma veste, qui traînait nonchalamment sur le canapé, et l'enfilai sans réellement regarder autour de moi… et pourtant le souvenir de cette journée où, mes filles et moi, nous avions monté un sapin de Noël géant dans ce même salon m'assaillit, si brutalement qu'elle me désarçonna et me fit me sentir nauséeux l'espace d'un instant.

« Friday, je sors, bredouillai-je en regagnant précipitamment l'ascenseur. Si Pepper rentre entretemps, dis-lui que je suis juste parti… faire un tour.

-Bien, monsieur ».

En réalité, je n'attendis pas même sa réponse avant de m'extirper hors de l'ascenseur. Je n'étais pas descendu jusqu'au garage. A quoi bon prendre la voiture ? Je n'avais certainement pas besoin de m'enfermer à nouveau, j'avais besoin d'air, et j'en avais besoin vite.

Sortir dans la rue fut comme une libération pour moi. Rien que le fait de passer les portes de verre de la tour, de faire quelques pas au milieu de l'agitation quotidienne, me fit l'effet d'une douche froide et idéalement réparatrice.

Les gens ne remarquèrent même pas que j'étais sorti, comme quoi sans mon escorte habituelle je n'étais qu'un monsieur tout le monde parmi tant d'autres…

« Mr Stark ! Hey, Mr Stark ! ».

Oh non pitié… n'avais-je pas droit à ne serait-ce que quelques minutes, quelques secondes de tranquillité ? Ne pouvais-je pas simplement me tenir là, au milieu des gens, à écouter les sons de la vie sans me faire alpaguer par quelqu'un pour signer des autographes ? Non, en plus quand il y en avait un qui commençait, il attirait tous les curieux, et j'allais bientôt me retrouver avec une foule de fans déchaînés sur les bras… ou des paparazzis, bon sang je n'avais tellement pas envie de devoir faire face aux questions des paparazzis, pitié…

« Bonjour Mr Stark ! ».

… Ah, au temps pour moi, ce n'était que le garçon. Ce n'était pas une si mauvaise nouvelle, je l'aimais bien, ce garçon ! Il était vraiment sympathique. Ca faisait plaisir de le voir, et je devais l'admettre beaucoup de bien de discuter un peu avec lui de temps en temps. Même s'il passait de plus en plus souvent autour de la tour « par hasard », mais bon, ça ne me dérangeait pas tant que ça. Et pour une fois il était arrivé pile poil au bon moment.

« Peter ! lançai-je avec un sourire, avant de donner une tape affectueuse sur l'épaule du garçon. Comment vas-tu ? Ton exam de maths s'est bien passé ?

-C'étaient des sciences, mais ouais, j'ai géré, me répondit Peter en haussant les épaules. Je crois. Enfin disons que le prof m'aime pas beaucoup, surtout depuis que j'ai eu le malheur de le reprendre devant toute la classe, mais en même temps ce qu'il racontait était totalement faux donc il fallait bien que je fasse quelque-chose…

-Super ! le coupai-je. Et ne t'en fais pas, même si ton prof a la haine contre toi, si t'as répondu juste, t'as répondu juste, point final, il pourra rien y faire. Et ta tante May, toujours la forme ?

-Toujours, me confirma Peter. Elle voulait que je vous dise merci pour l'autographe que vous avez fait à son amie Martha pour son anniversaire, elle était folle. Martha, pas ma tante. Même si bon en général Martha ne m'a jamais réellement paru totalement saine d'esprit, mais enfin bref vous saisissez l'idée, quoi. Elle était folle de joie. Pour l'autographe. Je crois même qu'elle a éclaté en sanglots, mais je sais pas trop en fait parce que j'étais pas là, je terminais une maquette avec Ned à ce moment-là…

-Ah oui, Ned, me souvins-je. C'est ce jeune geek qui traînait toujours avec… toi.

-Traîne, rectifia Peter.

-Hein ? marmonnai-je.

-On traîne toujours ensemble, donc euh ouais enfin bref c'est lui, bredouilla Peter.

-Il va bien ? J'ai pas trop eu de nouvelles de lui, ces derniers temps ! ».

Je constatai assez rapidement le curieux regard que me lançait Peter. Il semblait avoir quelque chose à dire, et se demander par quel bout prendre le problème.

« Ben euh… en fait Mr Stark, ça fait deux ans que… qu'il est pas venu à la tour, bredouilla Peter, de plus en plus mal à l'aise.

-… Deux ans ! Oui, ben c'est ce que je disais, j'ai pas trop eu de nouvelles de lui… ces derniers temps ! Ces deux dernières années, bref on se comprend, tout roule tout baigne ! répondis-je avec un geste désinvolte de la main.

-Oui, euh… marmonna Peter, qui semblait essayer de trouver en vitesse un autre sujet de conversation. Ah, et vous ça va depuis… notre dernière mission ? acheva-t-il en semblant se rendre compte avec horreur que ce n'était pas du tout un bon sujet de conversation.

-Ah, tu parles de la mission qui a résulté sur l'arrestation de la moitié des anciens Avengers ? lui répondis-je avec un sourire un peu crispé. Eh bien… comme tu peux le constater, je me porte à merveille ! ».

C'était faux. Evidemment que c'était faux, comment aurais-je pu me sentir bien ? Les Avengers. Ce concept me semblait tellement dépassé, désormais. Tellement… mort. Oui, notre grande famille était morte le jour où nous avions perdu les filles. J'avais beau essayer de me convaincre que tout avait explosé avec les accords de Sokovie… je savais que le mal qui nous avait rongé et séparé datait de bien avant ces accords. Et… pouvais-je dire que je m'en voulais ? Bien-sûr que oui.

Après la mort de Leyna, et ce jusqu'à son enterrement, je m'étais isolé dans mon atelier et j'avais refusé de voir quiconque, même Pepper. La seule personne qui avait osé descendre parfois était Rhodes, parce-que ce bon vieux Rhody n'avait peur de rien. Pas même de voir mon état se détériorer au fil des jours.

Le jour de l'enterrement, j'étais sorti de ma caverne, et j'avais compris à quel point j'avais eu tort de m'isoler en voyant Emy. J'avais constaté à quel point cette perte l'avait rongée, car ce jour-là en me retrouvant face à elle j'avais été incapable de soutenir son regard. J'avais eu l'impression de n'avoir qu'un spectre sous les yeux.

Alors je m'étais juré de ne plus jamais être aussi égoïste. De les aider, Pepper et elle, à surmonter cette épreuve, parce que ma famille avait besoin de moi et qu'il n'était pas question que je la laisse tomber. C'était ce que Leyna aurait voulu que je fasse. Que je veille sur sa sœur… et sur sa maman. J'étais le père de famille, je devais être fort pour elles, et les soutenir même si je souffrais certainement autant qu'elles.

Mais cet élan d'héroïsme avait volé en éclats dès lors que j'avais compris qu'Emy, qui avait disparu juste après la cérémonie, ne reviendrait jamais à la maison.

J'avais voulu croire qu'elle reviendrait. Croire qu'il ne s'agissait que d'une crise passagère, qu'elle était malheureuse et que sa réaction était normale. Mais il y avait une petite voix qui n'avait cessé de répéter, à l'intérieur de ma tête, inlassablement, de jour comme de nuit, que je connaissais Emy mieux que ça. Emy n'était pas du genre à laisser tomber tout le monde dans une situation critique. Elle était du genre à encaisser les coups pour deux, pour trois, pour quatre. A se battre pour que tout le monde survive, pour que tout le monde se relève. Elle était notre rayon de soleil.

Aussi, après presque un mois de recherches acharnées, qui n'avaient donné aucun résultat, j'en étais venu à cette conclusion fatidique que Pepper semblait avoir adoptée depuis longtemps déjà, mais à laquelle je n'avais pas osé penser un seul instant… Si Emy avait disparu alors qu'elle savait que nous avions tous besoin d'elle, c'était parce qu'elle n'avait plus la force d'encaisser les coups.

Et si elle avait décidé de partir, c'était pour ne plus jamais revenir.

Le jour de l'enterrement, même si je n'avais pas voulu m'y résoudre… c'était à mes deux filles que j'avais fait mes adieux.

Et cette certitude m'avait achevé. Je m'étais de nouveau reclus dans mon atelier, et j'avais mis plusieurs mois à retrouver une vie sociale à peu près normale. Je dis à peu près car, et j'en suis conscient, je n'étais plus que l'ombre de moi-même. J'avais perdu celles qui faisaient ma plus grande motivation, et pour la première fois de ma vie, je m'étais même demandé s'il me restait un quelconque intérêt à être Iron Man. Si je ne ferais pas mieux de tout arrêter. Parce que j'en avais assez. Tellement assez de lutter pour la justice alors que cette dernière semblait m'ignorer constamment. Certes, j'avais commis des atrocités dans la vie, mais je pensais en avoir fait assez pour m'être racheté, alors pourquoi le destin s'acharnait-il ainsi sur moi ? N'avais-je pas un peu droit à la paix ? Pourquoi fallait-il donc que je souffre autant ?

J'étais mort avec Emy et Leyna.

Les Avengers étaient morts avec Emy et Leyna.

L'idée même d'Iron Man était, selon moi, morte avec Emy et Leyna.

Et je devais me contenter de poursuivre ma vie comme si de rien n'était, comme si j'étais réellement dans la capacité de me relever alors que j'avais perdu tout ce qui comptait. De faire semblant que tout allait bien alors que je me sentais mourir un peu plus chaque jour. Ma vie était devenue un jeu de faux-semblants qui me paraissait de plus en plus insupportable, et je savais que tôt ou tard je n'aurais plus la force de lutter comme je le faisais encore avec la dernière volonté. Je savais que je finirais par lâcher prise, et je ne savais pas ce que ma vie deviendrait à partir de ce moment, qui me semblait de plus en plus proche.

« Mr Stark ? ».

Je secouai la tête. Le garçon se tenait toujours à côté de moi, et me regardait d'un air inquiet. Comme s'il avait peur d'avoir fait quelque-chose de mal. Je lui adressai un sourire, de façade comme tout le reste, et fronçai les sourcils.

« T'es pas censé avoir école, toi ?

-Ben non en fait on est samedi, donc… marmonna Peter.

-Ah vraiment, on est samedi ? Dis-donc, je ne vois même plus le temps passer, fis-je mine de rire. Tu sais quoi ? Viens à la tour avec moi, que je t'offre un verre.

-Euh merci c'est gentil mais comment dire ma tante ne veut pas que je boive d'alcool en fait donc… bredouilla le garçon, un peu mal à l'aise.

-Bon, un diabolo menthe, ça passera inaperçu ? lui demandai-je.

-Ah si c'est pour un diabolo menthe je dis pas non alors », me répondit Peter.

Et c'est ainsi que Peter Parker et moi retournâmes en direction de la tour.

Je ne m'en étais pas éloigné tant que cela, pourtant j'avais tellement été concentré sur ce qui se passait autour de moi et sur la conversation parfois un peu gênante que j'avais eue avec Peter que je n'avais pas remarqué que Pepper était rentrée entretemps, aussi fus-je quelque peu surpris, en arrivant au salon, d'entendre quelqu'un s'affairer derrière le bar.

« Chérie ? Tu es déjà rentrée ? m'étonnai-je. Devine qui j'ai croisé dans la rue ! C'est le petit Peter Par… ».

Je me figeai soudain au beau milieu du salon, et aussi accessoirement au milieu de ma phrase, en constatant que certes, Pepper était là, mais que ce n'était pas elle qui s'affairait derrière le bar. Non, il se trouvait qu'elle était justement assise devant ce dernier, et, d'après le regard insistant qu'elle me lança, il me sembla qu'elle devait justement m'attendre.

Je levai les yeux, et fus on ne pouvait plus surpris de notifier la présence de Maria Hill, qui m'adressa un mince sourire, avant de servir un verre de whisky à ma fiancée. … Whisky ? Ouh là. Qu'est-ce qui se passait, encore ? Parce que j'étais pas vraiment prêt à repartir en mission humanitaire ou quoi que ce soit, donc…

« Tony, me dit Pepper en semblant comprendre ce à quoi je pensais, et je fus un peu effrayé par la faiblesse de sa voix. Tu… tu ferais mieux de t'asseoir.

-Il y a un souci ? », tentai-je pour désamorcer la situation qui semblait être passablement délicate.

Pepper se contenta de ciller, et c'est à cet instant que je me rendis compte de l'extrême pâleur de son visage.

« Assieds-toi, me commanda-t-elle ensuite. Toi aussi, Peter », ajouta-t-elle alors que le garçon commençait à bégayer qu'il ferait sans doute mieux de nous laisser.

Je frissonnai, et fis néanmoins ce qu'elle me disait. Je ne savais pas réellement quoi ressentir, joie ou profonde inquiétude. Parce que je savais pertinemment que la seule chose qui pouvait perturber Pepper à ce point, la seule chose qui pourrait concerner aussi bien moi que Peter Parker…

« Emy va bien ? m'enquis-je immédiatement auprès de Maria Hill, qui cilla.

-Tony… tenta Pepper.

-Inutile d'essayer de me ménager, je sais qu'il s'agit d'Emy. Je veux savoir ce qui est arrivé à ma fille.

-Il ne s'agit pas d'Emy », me répondit instantanément l'agent Hill, sans croiser mon regard.

Je sentis mon cœur se serrer, et ce frisson désagréable me parcourir de nouveau. Même si Pepper et moi avions mis un terme à nos recherches, nous doutant que si Emy n'avait pas envie d'être retrouvée elle saurait parfaitement comment s'y prendre, je savais que Natasha avait refusé d'abandonner les recherches. Je n'avais pas pu m'empêcher de penser, d'espérer, l'espace d'un court instant, qu'elle avait fini par trouver quelque-chose, au bout de deux années de résultats infructueux… même si je gardais peu de contacts avec l'agent Romanoff depuis notre dernière mission ensemble, je savais que nous serions les premiers à être au courant si elle avait trouvé quoi que ce soit.

« C'est Leyna ».

Cette fois-ci, j'eus la sensation que mon cœur s'arrêtait. Pendant l'espace de quelques secondes j'eus même la certitude que j'allais mourir là, au milieu de mon salon, terrassé par une fulgurante attaque cardiaque.

Je levai lentement les yeux vers Pepper, et, au-delà de sa pâleur, je me rendis compte qu'elle avait les yeux rempli de larmes, et que d'autres avaient déjà coulé sur ses joues.

« Ce n'est pas à propos d'Emy, répéta-t-elle, la voix plus ferme. C'est à propos de Leyna ».