Bon, aujourd'hui un texte sur FMA... Attention c'est du joyeux comme d'habitude !... Non mais c'était ironique, hein !
Titre : Ce soir encore
Rating : T
Base : Fullmetal Alchemist
Disclaimer : L'univers de Fullmetal Alchemist et ses personnages sont la propriété de Hiromu Arakawa
Remerciement : Merci à Avalon-curse pour la correction !
Cela va faire trois mois à présent
Trois mois. Plus de quatre-vingt-dix.
Trois mois que tu souris, faisant semblant d'aller bien
Trois mois que tu l'enlace et l'embrasse, sans y penser
Trois mois que vous ne faites plus l'amour
Elle, parce qu'elle se plaint d'être « fatiguée »
Et toi, qui n'insistes pas, car tu en connais la raison
Mais tu ne veux rien lui dire
Peut-être qu'elle sait que tu es au courant
Mais tu gardes l'espoir qu'elle en soit ignorante
Comme ça, ton attitude de façade tiens en place
Tu continues tes activités, normalement
La journée, tu travailles. Puisque tu n'es plus alchimiste, tu t'es reconverti
Tu gère désormais une boutique spécialisé dans le matériel de bricolage
Elle rapporte bien, tes employés sont sympas
Tu aimes vraiment ce boulot
Et le soir tu rentres à la maison
Tu t'occupes de tes deux enfants
Pendant que ta chère et tendre bricole au garage, faisant des automails
Et qu'Alphonse fait la cuisine et le ménage
Celui-ci, véritable globe-trotter, voyage souvent
Mais, lorsqu'il n'est pas dans X ou Y lieux, il vit avec eux
Oui, c'était leur maison, à tous ensemble
Et ils étaient heureux ainsi
Ils y partageaient leurs joies, leurs peines
Ils s'étaient tous les trois soutenues les uns les autres à la mort de Pinako
Ils y avaient fêté l'ouverture des boutiques respectives du couple
Oui, ils y partageaient tout
Mais il y avait une chose qu'Edward penserais ne jamais devoir partager
Son amour. Sa femme. Sa Winry
Avant, il arrivait souvent à Alphonse de ramener une fille à la maison
Mais il semblait être abonné aux histoires sans lendemain
Enfin, ça, c'était avant
Tu ne sais ni comment ça avait commencé, ni quand précisément
Mais la première fois que tu les as surpris, c'était il y a trois mois
Tu étais rentré du boulot plus tôt que d'habitude
Tu t'es rendu dans la chambre pour poser tes affaires
La porte était entrouverte. Tu as regardé
Et tu les as vu
Alphonse et Winry, nus, dormant enlacés
Tu n'as rien dit, tu as reculé, tu es sorti faire un tour
Tu espérais que ce ne soit qu'un cauchemar, ou une hallucination
Tu ne pouvais pas y croire
Ou plutôt, tu ne voulais pas y croire
Comment ta moitié pouvait-elle te faire ça ?
Et ton petit frère, alors ?
Comment a-t-il pu te voler l'une des deux choses à laquelle tu tiens le plus au monde ?
Surtout que, la deuxième, c'était lui…
Le soir venu, au dîner, tu ne leurs à rien dit
Tu ne voulais pas les perdre
Alors as gardé le silence
Puis, le lendemain soir, ta belle as cru que tu dormais
Elle s'est levée, tu l'as suivit
Tu l'as vu se rendre au fond du couloir
Dans la chambre d'Alphonse
Tu as attendu un peu, avant de te posté à côté de la porte
Et tu les as écoutés
Les grincements rythmiques du lit, tapant contre le mur
Leurs respirations haletantes
Les mots doux qu'ils s'échangeaient
Mais le détail qui t'as achevé
Fut cette façon qu'avait ta Winry de prononce le nom de ton cadet
Un murmure qui transmettait tout son amour
Mais pas à toi
A lui
Celui avec qui tu avais vécu tant de chose
Celui avec qui tu as passé les pires et les meilleurs moments de ta vie
En repensant à toutes ces choses, tu t'étais laissé glisser lentement contre le mur
Et tu as versé une seule et unique larme, que tu sèches rapidement
Oui, malgré cela, tu les aimes
Tu refuses de les perdre
Alors, ce soir encore, comme tous ceux depuis ces derniers temps, tu les écoutes
Ce soir, encore, tu ne t'énerves même pas
Ce soir encore, tu écoutes leurs symphonies érotiques
Ce soir encore, te ferme les yeux et imagines ce qu'ils font derrière la porte
Ce soir encore, tu espères que ce sera la dernière fois
Oui, je sais que ce couple est étrange, mais ironiquement je l'aime bien ! *Esquive une tomate*
