Et bien Bonjour à tous!
Me revoilà malgré mon échec précédent pour faire partager une nouvelle fiction qui me tiens à coeur je ne sais pour quelles raisons ...
Une fiction donc la première personne une partie du temps (ma première dans ce style) et au présent (la même) où chaque détail à son importance, et où (j'espère) les sentiments seront respectés.
Cette fic est terminée mais je posterai de façon hebdomadaire les chapitres afin de pouvoir les différentes réactions et corrigé les tirs défectueux.
J'espère sincèrement que cette histoire satisfera vos coeurs de lecteurs et lectrices assidus de Reborn.
On se revoit à la fin du chapitre!
Enjoy!
Ciel perdu
Chapitre 1 :
Mes paupières sont lourdes et ma respiration est difficile. Je sens mes muscles se tendre à chaque tentative de les sortir de leurs états amorphes et moi de comateux. Je grimace ostensiblement quand on m'ouvre l'œil pour m'y asséner un violent jais de lumière qui grille irrémédiablement ma rétine. J'entends des sons sourds, des voix assourdissantes, elles semblent me parler mais leur signification m'échappe. La langue ne m'est pas inconnue et je crois entendre le mot « nom ».
Non, je crois comprendre ce mot.
J'entrouvre mes yeux douloureux le cœur battant pour apercevoir au dessus de mon corps, un homme en blouse blanche se pencher sur mes orbes, je l'apprendrai plus tard, chocolats. Il recommence à parler et je continue le dévisager sans comprendre, mon souffle de plus en plus incertain. Certain de ces mots parviennent à donner leur signification dans mon cerveau embrumé, et je comprends enfin qu'il me demande mon nom de sa voix de ténor qui résonne à mes oreilles.
C'est là que je comprends, que je sais enfin.
Il réitère sa question, me fixant légèrement ennuyé par mon manque de réaction. Je dois lui répondre, je veux lui répondre.
Je voudrais tant lui répondre …
Je parviens à aligner mes pensées et réponds douloureusement, d'une douleur pas tant physique que mentale, ma poitrine se brisant sous mes propres paroles :
« … Sais pas … ».
oOo
Je sirote tranquillement un café à la terrasse d'un bar. Le gout amer est désagréable et je pris pour que chaque gorgée soit la dernière. Et pourtant, je me borne à en commander, uniquement car celle-ci est la seule boisson chaude que le bar propose et que je suis dans l'obligation d'attendre sur cette terrasse. J'y attends mes amis. Mes proches depuis le tout début de ma vie.
« Dix ! » entends-je.
Je souris et viens à leur rencontre pour les accolades habituelles avant de me rassoir, trois nouveaux joyeux loubards à ma table. Ils commencent à discuter avec moi et j'entends à tout va des ''Dix'' qui m'exaspèrent je ne sais pourquoi, autant que mes amis parfois. Amis depuis le tout début de ma vie. Mais celle-ci n'a commencé il n'y a que sept mois. Le jour où je me suis réveillé sur ce lit d'hôpital, cet homme penché sur moi me demandant mon nom. Je peux désormais lui donner une réponse, mais cette dernière ne me satisfait pas.
Je m'appelle ''X Volterra'' de la ville où j'ai ouvert les yeux pour la première fois. ''Dix'' pour les intimes, parce que ça fait rire mes amis de m'appeler de la sorte. Je suis brun aux yeux marron, plutôt petit pour l'âge que la science m'a donné, plutôt mignon pour les filles que je fréquente mais surtout, je suis amnésique depuis bientôt sept mois.
oOo
Mes débuts dans ma nouvelle vie ont été difficiles. J'ai perdu l'usage des mots pour plupart mais pas celle de la réflexion poussée et l'usage de certaines habitudes élémentaires. Ce paradoxe n'a pas inquiété mon médecin qui s'est empressé de me faire réapprendre l'italien.
J'ai aussi du réapprendre à utiliser des couverts, ce qui intéressa un peu plus mon médecin pour je ne sais quelles raisons obscures. Il fut déçu quand au bout du troisième repas, je tenais une fourchette convenablement.
Je suis resté longtemps à l'hôpital avant de pouvoir clamer mon indépendance et autonomie, du à l'âge que j'étais sensé avoir, ce à quoi on m'a répondu qu'un amnésique prendrait du temps avant de pouvoir être réellement autonome. J'ai été placé chez une vieille femme de cinquante ans, l'infirmière qui s'est occupé de moi pendant ma convalescence, comme famille d'accueille. J'ai toujours un peu de mal avec l'idée cela dit, bien que la vieille dame en question soit adorable.
Je dois voir régulièrement un psy pour mon amnésie. Il ne parle presque pas et m'ennui à vrai dire. Quand enfin il daigne dire quelque chose, je sens que ce n'est pas approprié et ne l'applique pas. Je m'ennuie et je lui mens.
Je veux changer de psy.
Je veux retrouver la mémoire et je fais tout pour. J'ai parcouru un bon nombre de sites qui répertoriaient les personnes disparues au monde mais je ne me voie nulle part. Je me demande souvent si j'avais réellement une vie avant celle-ci. Puis je vais devant la glace. Des muscles fins mais pour autant puissant, des marques, des zébrures sur ma peau blanche. J'ai eu une vie. Pas vraiment agréable si j'en crois ce que je vois mais je n'en ai cure.
Quand je recherche en moi la réponse à ces questions qui m'assaillent, quand je creuse au plus profond de mon être, je suis pris de violents maux de tête qui ne s'en aillent qu'après deux bons cachets d'aspirine et une sieste forcée, les mains accrochées aux cheveux. Mon psy m'a dit que mes maux de crâne et mon corps marqué attestent surement d'une enfance ou vie difficile que mon subconscient rejette sans mon accord. Inconsciemment donc, je veux oublier la Vie que j'ai eue.
Je veux changer de subconscient.
J'ai changé de psy.
oOo
Huit mois se sont écoulés de puis le début de ma vie. Neuf que je recherche inlassablement un nom, une adresse, une véritable vie. Je vis toujours chez la femme qui m'a recueillit, à Volterra même. C'est une petite commune à l'âme ancienne, perdue au milieu de nulle part, surélevée, où on ne peut pas trouver grand-chose, à part un nombre incalculable de broutilles sur le livre et ses héros qui ont rendus la ville célèbre. On m'a supplié de le lire par ailleurs. Je n'en ai pas le cœur. Au risque de le relire, je ne tente pas le diable, ou le vampire dans le cas présent.
Je suis actuellement à Rome, à près de trois heures et demie de route de la demeure de ma tutrice. Mes amis se sont accordés pour nous trouver un hôtel et me permettre ainsi de rencontrer un spécialiste de mon cas.
Spécialiste … C'est cela oui …
Mon cas l'accapare moins que le choix de sa montre le matin. Je suis sorti de chez son cabinet hors de moi sans l'être. Mes amis me disent que je ne suis jamais fâché, que jamais je ne m'énerve. Je pense que c'est faux. Je dois pouvoir m'énerver mais je veux savoir contre quoi d'ordinaire je suis mécontent. Je ne veux pas oublier que j'ai eu une Vie. Je ne peux me résoudre à la trahir et je ne sais pas pourquoi moi-même.
Je shoote rageusement dans une misérable canette qui n'en demandait sûrement pas tant et enfonce mes mains jusqu'au fond de mes poches, les épaules voutées. Dès le tout début, cet homme m'a donné un profond malaise qui s'est accru tout au long de l'entretien. Je chasse le visage rondouillet de mes pensées et m'avance vers mon nouveau lieu de séjour, m'attendant d'hors et déjà aux visages compatissants des collaborateurs du diable qu'était mon psy.
Je grimace en passant près d'un bar où est retransmit un match de football. Le bruit de la capitale me fait mal.
Mes amis me couvent, mon spécialiste m'ignore, ma tutrice me pouponne, mon médecin a d'autres chats à fouetter que ma personne et j'ai viré mon psy. Je m'arrête à cette pensée. Je suis dans l'obligation de trouver un psychologue à cause de mon amnésie pour les éventuelles dépressions etc ... C'est devoir en trouver un qui va me déprimer.
Je reprends ma route et prends un chemin détourné pour retourner à l'hôtel.
C'est en tournant à un carrefour que je les vois. Une jeune femme et un homme. Ils semblent se battre pour une mallette, chacun s'y accroche avec ferveur et aucun ne semble vouloir se résoudre à la lâcher. L'homme plonge sa main sous sa veste avec un visage rageur mais avant que je ne m'en rende compte, ma main est accrochée son poignet et je suis face à lui, protégeant la jeune fille de mon corps. Je suis tendu comme un arc mais droit, et mes yeux sont braqués dans ceux de mon voisin. Je n'ai pas peur sans savoir pourquoi, lui pourtant est effrayé, son regard plongé dans mes orbes chocolats. Il est terrifié et il ne faut pas dix secondes pour qu'il lâche la mallette et s'enfuie à toutes jambes. J'attends qu'il disparaisse à un tournant avant de me tourner vers la violette. Elle tient la mallette précautionneusement contre sa poitrine, son unique œil fixé sur l'ombre de l'homme. Je lui demande doucement en souriant si elle va bien et quand enfin elle daigne lever son regard vers moi, ma vue semble lui couper la parole. Son grand œil mauve s'écarquille et elle commence à trembler. Je me recule doucement pour ne pas l'effrayer et je réitère ma demande :
« Eh... ça va ? Tu n'es pas blessée ? »
Son corps tremble encore mais elle hoche lentement la tête de droite à gauche, me fixant de son orbe brillante. Mon esprit se calle presque immédiatement sur un faible espoir.
Me connaître-t-elle ?
Savait-elle qui j'étais ? Qui je fus ?
Mes bras s'étirent jusqu'au sien comme attirés par des aimants et je demande d'une voix tremblante :
« Dis … est-ce que tu .. ?
- Dix ! » J'entends derrière moi.
Surpris, je me retourne pour faire face à mes amis qui balancent les bras d'un air joyeux.
« On est venu te chercher ! » continuent-ils.
Je leur lance un sourire qui se veut chaleureux puis revient derechef vers la jeune fille. Mais cette dernière a disparue. Il n'y a plus que le vide que tente d'attraper mes mains. Comme moi mes souvenirs. Je sens le bras du membre féminin de la bande autour de mon cou et son rire clair résonne à mes oreilles. Je ferme mes yeux un bref instant avant de lui avant de lui retourner mon plus beau sourire. Répondant joyeusement, ils m'embarquent jusqu'à la voiture garée un peu plus loin. Je ris d'un rire sonore quand mon regard se porte une dernière fois au dessus de mon épaule. Je suis pris d'un léger malaise en regardant le vide qui s'étale sur la ruelle.
Merde …
Je sens pointer un mal de crâne.
OoO
La jeune fille, elle, court à s'en perdre dans les ruelles obscures de Rome Elle s'évertue à ne pas ralentir dans les virages, sentant dans son dos, les effluves malsaines de ses poursuivants. Un tir à sa gauche et Chrome plonge pour l'éviter. A la seconde près, son court trident est de sortie et la jeune illusionniste commence à se battre bête et ongles, la mallette toujours tout contre sa poitrine. Elle rassemble ses flammes et l'illusion qui en résulte plonge enfin ses assassins dans un état second. L'action réussie, la Vongola se remet à courir, dans la seule optique de les éloignés de Lui. La gardienne court encore quelques minutes et quand enfin ses jambes n'en finissent plus de la supporter, la violette à l'œil unique s'effondre dos à un mur le corps tremblant. Elle passe un instant ainsi, la pupille dans le vide, l'objet des convoitises contre sa poitrine, avant de porter ses mains à sa bouche et de laisser des larmes silencieuses s'échapper. Puis un sanglot la prend, élevant ses frêles épaules. Son corps tout entier subit ses soubresauts et les perles salées n'en finissent plus de tracer des sillons humides sur ses joues. Entre deux sanglots, elle parvient néanmoins à prononcer deux mots.
« Mukuro … sama … »
Ses appels désespérés de plus en plus sonore trouvent écho, enfin, dans l'esprit d'une personne à des kilomètres de là.
« Chrome finit-elle par entendre dan ses pensées, tu pleures ? Que ce passe-t-il ? Tu es blessée ? »
Il est inquiet et s'est levé de la petite terrasse où il sirotait un doux thé.
« Mukuro … sama … !
- Répond-moi Chrome ! Que ce passe-t-il ?
- Je l'ai retrouvé …
- Quoi ? »
L'homme ne comprend pas et comme à s'agiter autour des tables du café. Il est prêt à prendre possession de son corps quand les mots qui lui parviennent de la jeune femme laissent sa voix, mais aussi tout son corps en suspens.
« Le Boss … Je l'ai retrouvé ! »
Ses sanglots repartent de plus belle tandis que le regard vairon du bleuté s'étend dans le vide.
… Retrouvé ?
OoO
J'ouvre les yeux sur un paysage froid et glacial.
J'y suis encore.
Pour une énième fois, pour un énième monologue dans le vide.
Je suis allongé, les bras et les jambes écartées à même le sol. Des chaînes, issues de la surface plane-même, m'entravent chaque articulations et muscles mais j'ai appris à l'ignorer. Comme à chaque fois, je tourne la tête vers le seul individu dans l'espace blanc, lui-même dans le seul rayon sombre du lieu, comme si la lumière et les ténèbres avaient inter changé leurs places. Comme à chaque fois, je le détaille de mon maigre perchoir. Il n'est pas grand, se tient immobile et droit comme un I, son visage est entièrement masqué mais je parviens à distinguer quelque chose sur son front. Une flamme, noir dans la pénombre, mais je ne peux pas en savoir plus. Ce n'est qu'une silhouette et moi, un être désespéré.
Comme à chaque fois, je le sais, je vais parler seul. Cet homme ne me répondra pas, lui je le sais aussi, gardien de mes si précieux souvenirs.
« Qui … » entame-je.
Il se tiendra comme cela, sans bouger jusqu'à mon réveil. Malgré cela, je tente comme toujours mes questions auxquelles seul le silence répondra.
« Qui … » recommence-je.
« Je t'en pris … commence-je doucement à pleurer, donne le moi … »
Mes larmes parcourent mes joues à chaque fois, chaque rencontre de puis le Réveil.
« Donne-moi … Donne-moi un nom ! » finis-je par crier.
Comme à chaque fois.
oOo
Dans le lit de ma résidence, je me mets à hurler, les doigts fixés à mes cheveux et recroquevillé sur moi-même. J'entends la porte claquer et une voix retend dans la pièce. Mais mes hurlements couvrent ses inquiétudes et je me retourne sans cesse sur les draps, la douleur lacérant dans mon crâne. Me bloquant les bras par son poids, ma tutrice pose une main glacée sur mon front qui m'apaise presque instantanément. Mes cris cessent et je noie ma douleur dans la paume froide. Je l'entends, brumeux, remplir un verre avant de porter deux cachets à ma bouche et j'avale difficilement le remède. Enfin, ma tête sombre lourdement sur l'oreiller, une respiration bruyante entre mes lèvres, accompagné d'un goût âpre dans ma bouche. Comme à chaque fois, mon crâne se fait lacérer de part en part lorsque je tente d'accéder à mes souvenirs. La douleur est telle que je crois mourir, d'une morsure sauvage et mentale. Je comprends enfin l'italien parfait que prononce la vieille femme.
« Je t'en pris, Dix, arrête … sanglote-t-elle assises sur mon lit, ça te fait souffrir et je ne peux plus le supporter … Arrête de te forcer à retrouver la mémoire. Je suis certaine qu'il y a une raison à ces douleurs alors s'il te plaît … »
Je sais. Le médecin m'a maintes fois suggéré d'oublier ma précédente vie, mettant en valeurs l'état de mon corps, ces cicatrices zébrant ma peau et ces insupportables maux de crâne. Mon psy m'a dit la même chose.
Je l'ai viré.
Je ne peux pas virer ni mon médecin ni ma tutrice.
oOo
Une tornade cendrée ébranle avec force les portes d'un gigantesque manoir. Sans s'occuper des cris teintés d'indignation des ménagères qui passaient par là, le jeune homme aux cheveux blancs mont quatre à quatre les marches de l'escalier pendant plusieurs étages. Pas essoufflé pour un sou, il court presque jusqu'à un bureau gardé deux hommes. Alors que n'importe qui se serait fait stopper au pied de la porte, le blanc lui, se permet de passer rageusement et sans un mot aux deux gorilles. Il claque la porte en entrant pour constater un vieil homme à son bureau, en grande conversation avec un jeune homme aux cheveux dépareillés. Les deux interlocuteurs s'arrêtent nets l'arrivée de l'opportun. Ce dernier s'apprête à ouvrir la bouche mais la referme presque immédiatement à la figure des deux adultes. Le plus âgé le regarde compatissant tandis que l'autre évite ses yeux.
« J'aurais du me douter que Mukuro-kun t'appellerai en premier, annonce le vieil homme en plantant ses orbes fatigués dans les siens.
- Ainsi vous savez … murmure Gokudera Hayato.
- Mais trop tard je le crains … baisse les yeux le Kyudaime.
- Comment ça ? Explose le Gardien blanc.
- Nous avons un train de retard. Gokudera-kun, le Decimo n'est pas sous la protection des Vongolas pour le moment.
- Qu'est-ce que ça veut dire ? Le Juudaime a disparu depuis neuf mois maintenant et l'heure même à laquelle on le retrouve, on le perd déjà ?
- Que t'as dit Mukuro-kun ? »
La tempête tente de sa calmer, de reprendre un rythme cardiaque normal.
« Dokuro était en mission pour l'ananas, les informations qu'elle détenait lui ont failli être volé quand le Juudaime est arrivé et l'a sauvée. Mais d'après lui, le Juudaime ne l'aurait pas reconnu …
- Parce qu'il ne la connaît pas.» Dit Ganauche à sa droite.
Le fumeur lui renvoi un regard furieux et incompris.
« Ce n'est pas le Dixième, continue-t-il, il s'appelle X Volterra.
- Mais Dokuro a affirmé … !
- Parce que c'est lui sans l'être. » déclare le vieux chef Vongola.
Hayato est septique et sens la fureur grimper en lui. Sans annoncer, il empoigne avec force le col du vieux Ciel et le lève avec rage de sa chaise sous un cri de stupeur de l'ancien Gardien, bien vite arrêté par le main du Boss.
« Vous allez vous expliquer à la fin ? hurle-t-il, tous les gardiens vivent dans la peur permanente sans parler de la famille, la plupart ont quitté la mafia sans le Juudaime pour les guider et quand on le retrouve enfin, vous me dîtes que ce n'est pas lui ? Mais enfin c'est quoi ce … !
- Gokudera Hayato, il est amnésique ! » Cri Ganauche à ses côtés.
Le Dynamite-Man se tourne vers lui, les yeux vagues et le Gardien de la Foudre en profite pour le faire lâcher prise et le vieil homme se rassoit, une main à la gorge.
« Qu'est ce que a veut dire … ? répète la Tempête.
- Ca veut dire que ça fait des mois qu'il vit en Italie comme un parfait petit italien. Qu'il a perdu tous ses souvenirs et ses pouvoirs par la même occasion. Et qu'enfin, la personne qui a défié Dokuro était un mafieux qui l'a reconnu immédiatement. Ils ont été plus rapides que nous et dorénavant, cette famille a une arme greffée en permanence sur la tempe du Dixième. » Énumère lentement la Foudre.
Le Smoker-Bomb ne pipe mot devant le monologue de son aîné, choqué. Le Neuvième continue après un soupire.
« Cette famille nous a envoyé un message par le biais du CEDEF. Elle menace mon héritier et se sert de lui comme moyen de pression. Si nous faisons quoi que ce soit pour l'approcher sans leur accord, ou tentons de lui faire retrouver la mémoire, ils tueront le dernier descendant des Vongolas sans hésitations.
- … Pourquoi ne le tuent-ils pas tout de suite ? demande le blanc sur les talons.
- Parce que nous aussi avons un moyen de pression : vous. »
Hayato relève la tête et fixe son regard vert pâle dans ceux du Kyudaime.
« Le Conseiller Externe, Hibari Kyoya, a été très persuasif avec eux. Il n'hésitera à t'appeler toi pour que tu regroupes les sept Gardiens de la Dixième Génération. Ils savent que vous tuerez tous ceux qui mettront en danger le Juudaime, sans aucune hésitation. »
Malgré la situation, l'Huricane Bomb se permet un sourire. Le Nuage avait beau vivre loin de la famille, s'en prendre au tout jeune Boss était compris comme une déclaration de guerre pour le japonais. Tout comme pour Mukuro par ailleurs. L'illusionniste affirmait maintenant à demi-mots qu'il ne reconnaissait qu'une seule personne au dessus de lui : le jeune brun.
« Alors ça veut dire … commente le Gardien.
- Que nous somme pieds et poings liés dans cette histoire, sans avoir complètement la tête sous l'eau. Nous leur mangeons néanmoins dans la main en suivant leur bon vouloir. » Compléta le Boss plus si à la retraite que ça.
Hayato comprend parfaitement le caractère désespéré de la situation. Ils ne peuvent rien faire dans ces conditions. Les Vongolas sont finis. Néanmoins …
« Kyudaime, commence le métis se postant droit face à son supérieur, en tant que Dixième Gardien de la Tempête, j'aurais un requête à formuler. »
Me revoilà!
Alors vous l'aurez deviné, cette historie est essentiellement basée sur la recherche des souvenirs du héros (non je ne dirais pas son nom, conscience professionnelle oblige) et son tourment dans cette quête, parce au final, s'en ai vraiment une, le monde des mafieux est vraiment horrible parfois ...
Un chocolat virtuel à celui ou celle qui comprendra le pourquoi du changement d'italique à normal de la police! ^^
Je quémande des reviews dans l'optique de savoir ce qui va, ce qui ne va pas, ce qui est à améliorer etc... ! (j'accèpte absolument tout)
Au plaisir de vous revoir dans le prochain chapitre.
Geek-naval
