Titre : Je t'aime mais je ne devrais pas

Disclaimer : Akira Amano, vous vous en doutez.

Paring : G27 (non partagé)

Rating : T

Genre : Romance/Tragédie

Note : L'histoire se passe dans un UA, la mafia n'existe pas, le Nono est le père d'Iemitsu et Giotto. La femme de Giotto, Nana est morte, leur fils est Tsuna. Iemitsu est marié à Oregano, leur fils est Ryohei et leur fille est Kyôko, ils s'appellent donc Ryohei et Kyôko Sawada. Fait à la demande de Maso-chan. ATTENTION, ceci conte un inceste.

Chapitre 1

« Tsu-kun ! Tsu-kun !

-Oui, tô-san, j'arrive ! Pas la peine de crier ! »

Tsuna descendit à la demande de son père et se figea, déglutissant bruyamment lorsqu'il le vit debout dans la cuisine, appuyé contre la table, les bras croisés sur son torse, une lettre ouverte provenant du collège de Namimori, ouverte à ses côtés. Giotto prit la parole :

« Assied-toi, ordonna-t-il à son fils en lui désignant une chaise. Dis-moi, Tsu-kun, tu ne m'avais pas parlé de certains de tes résultats…

-Ahhh… Mais, c'est que…

-Pourquoi m'avoir caché que tu avais autant de difficultés au niveau scolaire ? »

Le petit brun baissa la tête et son père reprit.

« Tu sais, ça me déçois. Non pas que tu aies quelques problèmes, non, ça, à la limite, ce n'est pas grave. Ce qui me déçoit, c'est que tu ne me l'aies pas dit. Tu ne me fais pas confiance, ou quoi ?

-Siii… C'est juste que… j'étais pas vraiment concentré, ces derniers temps… Et…

-Pourquoi ? Tu sais que tu peux tout me dire, non ? se radoucit Giotto.

-C'est que… je suis amoureux… de quelqu'un qui m'aime… mais pas comme je l'aime… »

Le blond resta atterré un petit instant. Devant l'air effaré de son père, Tsuna demanda :

« Euh… tô-san ?

-…

-Otô-san !

-Tu es… amoureux… de quelqu'un…

-Ou-oui…

-Qui ?

-Mais…

-Donne-moi son nom que j'aille l'étriper !

-Non ! Et de toute façon, tu ne pourrais pas !

-Ah ? Et pourquoi ça ? »

Le châtain rougit brutalement et cilla.

« Parce que… parce que…

-Je le connais ?

-Euh… on peut dire ça…

-Tes réponses sont plutôt vagues, Tsu-kun.

-Mais c'est que c'est… Euh, non, rien.

-Qui ? Tu allais dire quelque chose, Tsuna. Qu'allais-tu dire ?

-R-rien. Rien du tout.

-Tsuna… Oh, et puis après tout, peu m'importe que tu me le dises ou non. Je finirai bien par découvrir qui c'est… Et cette personne mourra.

-Ca, ça m'étonnerais… »

L'adolescent s'enfuit après avoir prononcé ces paroles sibyllines. De son côté, Giotto s'interrogeait. Son fils était étrange, parfois. Il se tourna vers un portrait de Nana, son ex-femme, décédée.

« Aaah… Nana ! Si tu savais comme notre fils a grandi ! Ce n'est plus le petit garçon qui venait se réfugier dans mes bras lorsqu'il pleurait. Et pourtant, j'ai toujours l'impression que c'est mon bébé. Tu me manques, tu sais, et je pense que tu manques aussi à Tsuna qui n'a pas vraiment de présence maternelle dans son entourage, malgré qu'Oregano, tu sais, la femme de mon frère Iemitsu, vienne régulièrement à la maison, souvent accompagnée de leurs enfants Kyôko et Ryohei. Mais, malgré ça, j'ai toujours peur qu'il ne manque une présence féminine dans son entourage permanent. Tu ne l'as pas vu, étant donné que tu es morte alors qu'il n'avait que quelques mois, quoique peut-être le sais-tu de là-haut, mais Tsuna est quelqu'un d'assez fragile, émotionnellement parlant, et j'ai terriblement peur que la personne dont il s'est épris ne le meurtrisse. Je me demande vraiment qui c'est… »

Giotto élabora mille et une théories farfelues alors que son fils était allongé, amorphe, sur son lit. Le petit chatain soupira.

« Si tu savais que j'ai failli dire ''toi'', comment aurais-tu réagi ? Sûrement aurais-tu été dégoûté, papa… »

Sa voix se brisa et des larmes roulèrent sur ses joues.