Titre : The last feeling

Disclaimer : Not mine, mais ais-je vraiment besoin de vous le dire ?


Spoiler : Se situe juste après Wilson's heart (saison 4 final). C'est en quelque sorte ma saison 5 à moi .


Genre : House/Wilson/Cuddy friendship. Drama, beaucoup d'exploration des persos, de leurs relations. En tout cas, rien de bien drôle, surtout pour les premiers chapitres.

Résumé : Tous, ils ont encaissés ce dernier cas à leur manière. Certains s'en sont sortis troublés, d'autres blessés -et certains ne s'en sont pas encore sortit. Et maintenant, il leur fallait vivre avec. Qui a dit que pardonner était simple ?

Note : J'écris les chapitres au fur et à mesure, je n'ai absolument pas de plan définit. Les publications seront donc un peu… hum, irrégulières.


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Le matin qui suit la mort d'Amber est, après tout, un matin comme les autres. Les oiseaux chantent dehors, le soleil tente de percer à travers les volets, et la télévision hurle chez ses voisins. Tout est comme d'habitude, et tout devrait prouver à Wilson que la vie continue, toujours, même sans elle.

Mais lui se fiche du beau temps, de la vie, ou de quoi que ce soit d'autre. Il se fiche aussi du téléphone qui sonne, et de la voix féminine qui résonne dans l'appartement vide –Cameron, Cuddy, sa mère ? Quelle importance, au fond, puisque ça n'est certainement pas elle –ni lui d'ailleurs, mais Wilson ne veut pas penser à ça.

Le fait est qu'il ne veut rien, sinon qu'elle revienne et que c'est un clou qui s'enfonce dans son cœur à chaque fois qu'il est submergé par la réalité –la vérité, dirait House, mais il ne veut pas penser à House pour le moment.

Et comme, en fait, il ne veut pas penser du tout, il reste allongé dans le noir, sur leur lit, ferme les yeux et fait semblant –d'être endormi ou mort, il ne sait pas très bien. La vérité est qu'il est parfaitement conscient, parfaitement éveillé, et que chaque battement de cœur et chaque souvenir d'elle qui lui remonte à la mémoire le tue un peu plus.

Alors il ferme les yeux un peu plus fort encore, enfoui son visage dans son oreiller –dans son odeur- et pleure en silence.

Si terriblement éveillé.

Si terriblement vivant.

Et si seul, mon dieu, si seul.


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Quand House ouvre les yeux, il est un peu plus de onze heures. Cuddy est toujours à ses côté, assise au bord de sa chaise, et elle le regarde avec une telle expression d'anxiété qu'il a envie de refermer les yeux aussitôt. Mais ça ne serait pas juste, lui chuchote sa consciente, alors il se contente de lui retourner un regard vide qui ne fait que l'inquiéter davantage.

« House ? Vous êtes réveillé ? »

Il devrait lui sortir un de ses sarcasmes habituels, l'envoyer balader, la blesser comme il le fait avec chaque personne qui s'approche un peu trop de lui. Mais sa gorge est trop sèche, ses muscles trop fatigués, et le fait est qu'il n'en a même pas en envie.

Il se contente de cligner simplement des yeux et observe son air soulagé tout en se demandant pourquoi, oh, pourquoi, il y a toujours quelqu'un qui semble se soucier de lui alors qu'il le mérite si peu.

La main de Cuddy qui sert la sienne doucement est peut-être une part de la réponse, mais il n'a pas envie d'y réfléchir pour le moment.

Alors, il détourne les yeux et reste là, silencieux, parce que cette fois il n'y a rien d'autre à faire que d'attendre.

Même si, au fond, il ne sait pas vraiment ce qu'il est en train d'attendre.


Des ptites rewiew, please ?