Bonjour bonjour !

Constatons l'évident, je suis retombé dans le hp. Je me demande d'ailleurs si c'est une bonne chose, autant pour moi, que pour vous.
(Niahaha)

Alors voici pour vous : un slash HP/DM inspiré du défi 5 de Umbre77.
Idée n5 :

- Miroir Visionnaire

- Slash HP/DM

- En se promenant sur un marché Espagnole, Draco tombe sur un étrange miroir qui lui permet de voir qui il veut, quand il veut, le temps qu'il veut. Y voyant rapidement le profit qu'il représente vis à vis de certains conflit scolaire, Draco se met à Observer son ennemi de toujours pour découvrir à sa grande surprise qu'il est bien différent de ce qu'il pensait… ça, c'est une fic que j'ai vraiment voulu faire… Mais le manque de temps est là… J'espère qu'elle sera écrite, un jour…

Disclaimer : J.K. Rowling

Précisons encore que ce n'est qu'un prologue, il est de ce fait, affligemment court, mais ne vous inquiétez le chapitre premier arrivera tout soudain. Et il sera assez conséquent pour remplir vos estomacs.

Enjoy !


POURPRE OPIUM


PROLOGUE

Cela n'était pas supposé finir ainsi.
Cela n'aurait jamais dû finir ainsi.

Pourquoi tremblais-je ?
Pourquoi suffoquais-je ?
Pourquoi tolérais-je d'être réduit à suivre avidemment le rythme de ses mains et de ses hanches ?

Durant les premiers mois, tout était resté sous mon contrôle. J'étais maître de mes actions et de mes pensées. Le destin ne recélait aucune surprise, je le pliais à ma volonté, à ma seule arrogance. Ma force et mon pouvoir de jeune garçon ne possédaient aucune faille à mes yeux.

Quand est-ce que mes sentiments se libérèrent, dévastateurs, perfides démons ?

Ma garde était infaillible, j'étais persuadé que jamais elle ne se dissiperait. Ma raison ne pouvait, devait rester seul seigneur de mon esprit.

Pourtant, n'écoutais-je désormais plus qu'une unique mélodie, accordant souffles pressés, odeurs acides et froissements de peau et de tissus ? Ne vivais-je plus que d'or et d'argent à intervalle régulier, puissamment entremêlés ?

Draco Malfoy ne pouvait connaître autre maître que lui-même, cette litanie m'avait accompagné durant de longues années. J'y avais cru, j'avais imposé ma suprématie d'abord sur ma mère, puis sur mes pseudo-camarades de classe, sur mes premières aventures et enfin, sur lui.

Quand les rôles furent-ils échangés ?

Je ne sus dompter mes sentiments, dont la terrible, pleutre humanité. Cette traîtresse feignant la soumission s'émancipa à la première occasion. Avec une docile application elle apprit à me connaître de tout son coeur, de toute son âme, puis, elle se vengea.
Cette émotion, telle une femme vicieuse, battit silencieusement des cils en souriant pour mieux me trahir par la suite. Elle attaqua simultanément tous mes points faibles, tout ce que j'avais soigneusement enterré.

Besoin.
Envie.
Dépendance.

Ma nature humaine me transforma en cet être abject que j'avais tant redouté.

Mais devant lui, qu'y avait-il à regretter ?

Sa bouche entrouverte laissait échapper une respiration saccadée, à qui je permettais de me bercer, lentement, longuement.
Un faible sourire sur son visage m'invitait à un baiser, profond et pugnace. Et comme de coutume, je me répandais dans sa tiède moiteur avec aisance.
Ses yeux enjôleurs appelaient à mes mains.
Ses mots doucereux aspiraient à mes attentions.

Quand me suis-je rendu compte de combien je le connaissais ?
Quand ai-je réalisé de la réciprocité de cette découverte ?
Quand ai-je compris que le contrôle m'échappait ?

Ce n'était pourtant pas de l'amour.


Alors ?
A une prochaine