Ce texte est écrit dans le cadre de la deuxième nuit d'écriture du FOF – ou Forum Francophone qui est un forum ludique et sympathique ou l'on peut discuter de choses et d'autres (la fanfiction entre autres délires en tout genre), pour nous rejoindre le lien est dans mon profil – pour le thème : musique , à réaliser en une heure.
Disclaimer : Seule l'histoire m'appartient. Le reste est à JK Rowling.
Note : pas inspirée du tout -_-
Prostré sur l'herbe sale, Harry ne réalisait pas qu'il venait de tuer Voldemort. Au loin, il entendait des cris de joie, les détonations des baguettes magiques mais c'était loin, si loin dans son esprit. Il était loin de la liesse. Tout était noir en lui. Noir et rouge. Rouge comme le sang qui était partout autour de lui, sur lui. Voldemort était mort et Harry ne faisait que se demander pourquoi lui ne l'était pas aussi. C'était lui qui aurait du mourir. Pas les autres. Pas Neville, pas Hermione, pas Lupin, pas Molly, c'était lui qui aurait du mourir. Pas eux qui ne méritaient pas ça et pour qui la vie s'était arrêtée juste parce qu'ils avaient fait partie du chemin d'Harry. C'était injuste. Ca ne devait pas se passer comme ça. Pourquoi est-ce qu'on lui enlevait tout les gens qu'il aimait ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Les jours passèrent et sa peine ne diminua pas. Pire elle empira ainsi que sa culpabilité et que sa dépression. Rien ni personne n'arrivait à l'apaiser. Pas même Ron et Ginny. Harry souffrait seul, dans sa chambre du Square Grimmaurd, passant son temps à pleurer et à se demander pourquoi il ne mettait pas lui-même fin à ses jours.
Il se trouvait lâche. Et il s'en voulait. Pourquoi étaient-il mort ? Pourquoi s'étaient-ils battus à ses côtés. Harry aurait souhaité revenir en arrière et tout recommencer différemment. Il ne serait pas allé à Poudlard et serait resté chez les Dursley toute sa vie. Ou alors il serait allé à Poudlard mais ne serait devenu ami avec personne. Pas d'amis, pas de morts, tout était aussi simple que ça.
Harry avait l'impression de semer la mort autour de lui, car avant les perte de cette dernière bataille, il y avait eu Dobby, Dumbledore, Sirius. Morts, morts et encore morts. Harry amenait le malheur à tout les gens qu'il côtoyait.
Ginny lui amenait tout les jours des potions, des tisanes et autres calmant mais rien ne marchait, rien n'allait plus et il sombrait de jours en jours…
Harry était en train de fixer le plafond de sa chambre, au beau milieu de la nuit, lorsqu'il arriva. Le Survivant était tellement amorphe qu'il ne s'étonna même pas de sa présence. Quoi de plus normal que Fumseck, le phénix de Dumbledore, censé être disparu en même temps que son ancien maitre, se trouve installé sur sa tête de lit. Harry ne réagissait pas et Fumseck l'observait, la tête légèrement penchée sur le côté.
Puis il ouvrit le bec et se mit à chanter. Harry avait oublié à quel point cette musique était belle. La mélodie du phénix était si douce, triste et belle à la fois. En se laissant bercer par ces notes, il sentit ses pleurs se tarir et sa respiration devenir plus régulière. Fumseck continuait de chanter et le cœur d'Harry devenait moins lourd. Il avait l'impression que les morts lui parlaient à travers ce chant et qu'ils lui disaient de se reprendre, de se relever, d'aller mieux.
La mélodie du phénix résonna toute la nuit et lorsque le petit matin survint, Harry sut qu'il irait mieux. Cette musique avait un pouvoir curatif et son cœur c'était regonflé, lui apportant autre chose que la peine et la tristesse : l'espoir.
C'est nul je le sais, le thème musique ne m'a vraiment pas inspirée. Tant pis pour moi (et pour vous d'ailleurs xD)
Désolée encore pour les fautes d'orthographes
