Titre: La Toile

Rating: M pour la violence et les scènes de sexe implicites.

Il s'agit d'un slash Harry/ Draco

Disclaimer: L'univers d' Harry Potter appartient à J.

Bonjour à tous ! Je publie ma première fic aujourd'hui donc s'il-vous-plaît soyez indulgents^^

Il s'agit d'un Drarry post Poudlard. J'avais commencé à l'écrire avant la parution du septième tome, du coup les personnages de Maugrey, Remus et Tonks sont présents. Ils n'ont pas une importance capitale donc j'espère que cela ne vous dérangera pas.

J'ai mis M pour la violence future et des scènes de sexe implicites. La fic fera une quarantaine de chapitres. J'en ai écrit 10 et j'ai la storyline pour les autres, donc aucun risque de page blanche^^

J'ai choisi de faire des chapitres plutôt courts pour pouvoir poster régulièrement. Dîtes moi si vous préférez des chapitres plus conséquents mais du coup je posterais moins souvent. Pour l'instant je me suis fixé le rythme d'une parution tous les dimanches.

Voilà profitez de l'histoire et n'hésitez pas à me faire part de toutes vos remarques, positives ou négatives .

Bonne lecture ^^

CHAPITRE 1

- VIVE LE SAUVEUR !

- À LA SANTÉ DU SAUVEUR !

Avec un sourire resplendissant, celui qui était désormais nommé "le sauveur" bu une gorgée de son verre. Tandis qu'il buvait, il chercha du regard une échappatoire possible à cet enfer qui durait maintenant depuis plusieurs heures. Alors qu'il désespérait d'en trouver une, il aperçut une tignasse rousse. Sans attendre une seconde, Harry se dirigea vers son propre sauveur.

-T'en a mis du temps, murmura-t-il à l'oreille de son ami tout en conservant son sourire.

-Désolé, on était sur une piste.

-Tu me raconteras ça plus tard. Fais-moi sortir de là !

Sur ces mots, Ron s'exclama haut et fort :

-Harry, je sais que tu préfèrerais rester faire la fête mais une affaire urgente réclame ta présence !

-OH, LAISSE- LE UN PEU PROFITER !

-C'EST VRAI QUOI, IL EN A DEJA FAIT ASSEZ !

-Désolé les gars, répondit Harry avec un sourire contrit, mais je dois y aller.

Les deux jeunes gens sortirent du bar sous les protestations. Une fois à l'extérieur, ils transplanèrent et arrivèrent dans un appartement qui se trouvait dans un état qui aurait fait hurler Pétunia Dursley d'effroi. Heureusement pour elle, cet appartement appartenant à son neveu, les chances étaient rares qu'elle y mette un jour les pieds. Harry jeta négligemment sa veste sur une chaise et s'affala dans le canapé, bientôt suivi par Ron qui se vautra dans le fauteuil lui faisant face.

-J'ai cru que j'allais mourir! Le prochain qui buvait à ma santé se serait sûrement pris une droite.

Ron signifia sa compassion par un grognement et retourna dans son état végétatif. Les deux hommes étaient épuisés. Cette situation durait depuis plusieurs mois et ne semblait pas être sur le point de s'arranger. Depuis la mort de Voldemort, Ron Weasley, accompagné de membres de l'Ordre et d'aurors venu prêter leur aide, poursuivait les mangemorts fugitifs. Harry, de son côté, se contentait d'assister à des cérémonies faites en son honneur, de prononcer des discours tous plus rébarbatifs les uns que les autres et de se faire capturer par des admirateurs qui s'étaient sûrement donné pour objectif de le faire exploser en lui faisant ingurgiter la plus grande quantité possible d'alcool.

-Vous avez trouvé quelque chose ? murmura Harry.

-Hum ?

-La piste...

-Non, ça n'a mené à rien. Mais un informateur anonyme a assuré connaître la cachette de Malfoy.

Harry se redressa prestement, toute fatigue envolée. Lucius Malfoy étant mort lors de la bataille finale, il ne pouvait que s'agir de Draco Malfoy. Des sentiments confus s'emparèrent du jeune homme. Malfoy avait été son ennemi pendant toute sa scolarité et son adversaire pendant la guerre dans laquelle il s'était engagé en tant que mangemort. Il devrait donc attendre avec impatience son arrestation. Cependant Harry ne savait pas si c'était réellement ce qu'il souhaitait. Il voulait le revoir. De ça, il en était sûr. Mais les raisons qui le poussaient à désirer croiser enfin son regard étaient floues. Il ne ressentait plus de haine envers Malfoy. Cette haine s'était envolée lors de leur sixième année à Poudlard. Malfoy avait eu l'air terrorisé et totalement perdu en haut de la tour d'astronomie. Harry avait alors compris. Il avait compris qu'il avait face à lui non pas un mangemort sans pitié mais une autre victime de la guerre. Quand il repensait à son regard cette nuit là, il avait envie de prendre le jeune homme dans les bras. De lui dire qu'il était en sécurité. Il ne l'avait pas revu depuis ce jour. Draco n'était pas à la bataille finale. Oui, il l'appelait Draco quand il pensait à lui désormais. Bien sûr il n'avait parlé à personne de ses sentiments. Ils n'auraient pas compris. De plus, quels étaient ses sentiments ? Lui même ne savait pas. Il avait beaucoup pensé à Draco pendant la guerre. Où était-il ? Que faisait-il ? Il ne pouvait s'empêcher d'avoir peur pour lui. Il savait que la colère de Voldemort pouvait être terrible. Or, Draco avait faillit à sa mission. Tout ce temps il avait craint que le mage noir ait tué le jeune homme dans un moment de colère. Maintenant il savait que ce n'était pas le cas. Maintenant il savait qu'il était vivant. Mais dans quel état? Quelles atrocités avait-il dû subir?

-Et alors? demanda Harry d'une voix plus rauque que ce qu'il aurait souhaité.

-Il nous a donné rendez-vous à la Tête de Sanglier demain à 20h.

-Et vous comptez y aller ?

-Je sais pas. Ca pourrait être un piège.

-Mais ça pourrait être vrai !

-Oui, même si j'en doute. De toute façon Maugrey voudra y aller. On devra prendre des précautions mais on ne peut pas louper une telle opportunité.

-Je peux venir avec vous ?

Ron failli s'étouffer de surprise. Harry n'avait jamais voulu les accompagner dans aucune de leur mission. Suite à la mort de Voldemort, il s'était désintéressé de tout ce qui touchait à la guerre. Le garçon le soupçonnait de vouloir quitter le monde sorcier. Or, voilà qu'il voulait participer à une de leur opération.

-Pourquoi?

Harry ne pu s'empêcher de rougir. Il avait lancé l'idée sur un coup de tête. Maintenant, il ne savait plus comment expliquer son intérêt soudain pour les activités de l'Ordre. En même temps il voulait vraiment y aller le lendemain. Il sentait son corps devenir fébrile à cette idée.

-Je sais pas... Je pense que c'est le moment pour moi de prendre part aux activités de l'Ordre. Ca fait assez longtemps que je ne fais plus rien. J'ai besoin de me sentir utile.

-Tu n'as pas besoin de faire ça, tu sais ? Tout le monde sait que sans toi la guerre ne serait pas finie.

-Je sais !

Harry ne pouvait s'empêcher de se sentir frustré. Oui, tout le monde savait ça et n'arrêtait pas de le lui répéter.

-Mais j'ai envie de retourner dans l'Ordre !

-Tu ne l'avais jamais vraiment quitté...

-Alors où est le problème ?!

Harry se força à respirer pour se calmer. Ca ne servait à rien de crier sur Ron. Il le savait mais ne pouvait s'en empêcher. Il sentait la colère le gagner. Il voulait aider à retrouver Draco, pourquoi était-ce si difficile à comprendre ?

-Il n'y a pas de problème. J'en parlerais à Maugrey, je pense pas qu'il t'en empêchera.

-Bien. La discussion est close alors. Je viens demain.

Ron regarda son ami, éberlué. C'était bien la première fois depuis longtemps qu'il le voyait aussi déterminé. Serait-ce Malfoy qui le rendait ainsi? Certes, ils ne l'avaient jamais porté dans leur cœur mais le rouquin n'aurait jamais pensé que le jeune homme tenait tant à l'arrêter. Plus rien ne semblait lui importer dernièrement. Même s'il ne comprenait pas les raisons de cette métamorphose, Ron était content de retrouver son ami.

-Je vais prévenir Maugrey et je t'envoie un hiboux pour te dire comment on s'organise.

-Parfait.

Ron se leva et transplana au square Grimaud qui était resté le QG de l'Ordre après la guerre. Harry poussa un soupir de soulagement. Il s'était forcé à rester calme face à Ron mais il pouvait maintenant laisser libre cours à ses sentiments. Une excitation mêlée d'angoisse s'empara de lui. Il se dépêcha de chercher dans ses affaires tout ce qui pourrait lui être utile, comme sa cape d'invisibilité. Il ne resta bientôt plus qu'à attendre. La nuit promettait d'être longue.