Et me voila avec ma première fanfiction sur le Hobbit, une fanfiction, en plus, sans OC (enfin, je veux dire sans OC comme personnage principal). Bon, c'est "légèrement" AU, mais il le faut bien, n'est-ce pas ?
Et bien j'espère que cette petite fanfiction va vous plaire (je préviens que je l'ai presque terminé, il devrait me rester un chapitre à écrire car oui, je préfère maintenant poster des fanfictions quand elles sont bien avancées, terminées ou presque, car je sais que je ne suis pas très fidèle au temps. Après tout, je l'avais commencé l'année dernière et j'y suis encore, pour vous dire...)
Sur ce bonne lecture ~ (et aucun des personnages ne sont miens, ils appartiennent tous à Tolkien et à Jackson, peut-être mis à part quelques exceptions qui sont sans importance ~)
L'Ombre du Monstre
Chapitre 1 : Ce n'est qu'un mauvais rêve
Ce n'était qu'un soir de pleine lune. Ils n'étaient qu'un groupe de nains dormant à la belle étoile, à côté d'un feu de camp, qui se tarissait petit à petit, jusqu'à s'éteindre complètement par la froide brise d'hiver. Que faisaient-ils ici déjà ? Il avait oublié. Pourquoi n'étaient-ils pas aux Montagnes Bleus, c'est étrange. Mais surtout, pourquoi ne savait-il plus quoique ce soit ? Où étaient bien passés ses souvenirs ? Il se souvenait bien de qui il était, il se souvenait bien de son frère, qui dormait toujours, de son oncle, assoupi contre un arbre, ayant surement voulu lutter contre le sommeil. Il se souvenait de chaque nain ici. Il n'avait rien oublié, sauf la raison du pourquoi il se retrouvait au milieu de cette compagnie de nain, avec son frère et son oncle, dans les bois et non dans leur montagne.
Plutôt énervé par cet « oubli », le jeune nain à la chevelure brune se leva, décidant de se changer d'air. Il marcha, marcha et marcha encore. Il ne faisait que tourner en rond, préférant éviter de trop s'éloigner du campement. Il avait beau réfléchir, se questionner, rien ne lui venait. Son dernier souvenir remontait à son repas avec son frère et son oncle, dans la chambre de ce dernier. Il n'était qu'un jeune nain, un jeune nain inexpérimenté, sachant guère manier l'épée, et ne parlons pas de la hache. Il ignorait tous des batailles, des véritables aventures, et n'avait entendu l'histoire d'Erebor que par l'intermédiaire des récits de son oncle. Alors comment à seulement une trentaine d'année, il s'était retrouvé au milieu de ce campement ? Se rasseyant sur son couchage, il regarda le ciel. Bon sang, il n'avait jamais eu aussi peur. Même la colère de Thorin lui paraissait beaucoup plus douce à côté de ce sentiment d'ignorance, partant dans une aventure remplis de danger, sans savoir où aller.
Le jeune nain entendit son frère geindre. Tiens, il devait se réveiller. Peut-être saurait-il plus de choses que lui. Peut-être, pendant le repas familial, n'avait-il pas écouté ce qu'avait dit leur oncle, et qu'il s'agissait d'un départ à l'aventure. Mais son frère, contre toute attente, commençait à geindre de plus en plus, à se tortiller de douleur. Inquiet, le jeune nain se rapprocha de son frère, savoir ce qui n'allait pas. En même temps, Thorin s'éveillait. Il vit alors Kili s'approchait de son frère qui gémissait, inquiet. Pris de la même sensation, il s'approcha à son tour, en se levant directement, contrairement à son neveu, qui continuait de s'avancer par terre. C'est alors là qu'il vit ces yeux étranges. Des yeux qui Fili, le frère ainé, n'avait jamais eu de toute sa vie. Des yeux habituellement bleus, brillant d'un jaune lumineux.
Kili, qui n'avait toujours rien remarqué d'anormal à propos de son frère voulait connaître son mal. Ca non plus ce n'était pas normal. Pourquoi souffrait-il ? Ils n'avaient rien fait la veille. Que c'était-il passé entre hier soir et maintenant ? Pourquoi son frère semblait avoir une quarantaine d'année de plus que la nuit dernière ?
Petit à petit, Kili s'apercevait de certains détails vraiment improbables, qui n'auraient pas pu apparaître au bout de sept-huit heures.
Il était maintenant assez proche de son frère, pour remarquer d'autres choses anormales, tel que la couleur de ses yeux, tel que ses dents transformées en terribles crocs. Bon sang, mais que se passe-t-il ici, pensait Kili, sentant la panique croitre en lui.
« Fili, Fili ! Qu'est-ce qu'il se passe ? Si c'est une blague, elle est de très mauvais coup » paniqua Kili, secouant légèrement son frère, des gouttes apparaissant sur le coin des yeux.
Fili se releva, malgré la douleur. Ou peut-être la douleur le faisait se lever. Il commença à hurler, à crier. Kili était entièrement tétanisé devant ce spectacle. Son frère commençait à se transformer petit à petit. De plus en plus de poils poussaient, son corps lui-même se transformait. Des griffes poussaient, il prenait une apparence de loup.
Thorin comprit alors ce qui arrivait. Alors que le bras de Fili se leva devant son frère, tout se passa en une seconde pour Kili. Il avait cru d'abord se recevoir le coup de griffe de son propre frère. Mais au lieu d'une douleur, il sentit qu'on le poussa sur le côté. Thorin l'avait écarté, Thorin s'était interposé. Il avait le bras en sang.
« Kili, fuit ! Dépêche-toi ! ».
Kili, paralysé, sur le coup, trouva la force de se lever. Il devait appeler à l'aide. Il fallait trouver des secours. Mais où au milieu d'une forêt ? D'une forêt qu'il ne connaissait pas. De plus en plus paniqué, il courut dans une direction au hasard. Il avait envie d'hurler, de pleurer, mais il devait trouver de l'aide.
Perdu au milieu de bois sombre, Kili se sentit complètement perdu. Alors qu'une faible clarté brillait au bout de ses bois, alors qu'il tentait de s'en approcher, il avait la terrible impression que plus il avançait, et plus elle s'éloignait. Il se retrouva alors encerclé par quatre hommes, ou ce qui semblait être des hommes. Eux aussi posséder de longues canines. Un sourire effrayant orné leur visage. L'un d'entre eux s'avança. Il s'avança très lentement. Les jambes de Kili étaient tremblantes. Elles ne le tenaient presque plus. Il n'avait plus la force de courir, de s'enfuir.
L'homme se jeta sur lui, pour Kili, tout était noir, tout n'était que ténèbres. Il ne sentit que les deux canines de l'homme se planter dans son cou, dans sa carotide. Puis plus rien.
Kili se réveilla, levant son buste d'un coup. Des sueurs glissaient sur son corps chaud. Que s'était-il passé ? Il jeta des rapides coups d'œil de droite à gauche, analysant le lieu où il se trouvait. C'était une chambre cette fois. C'était même sa chambre. Il sentit alors quelque chose, ou plutôt quelqu'un à côté de son lit. C'était son frère. Il semblait aller beaucoup mieux que la dernière fois. Tiens, d'ailleurs n'est-ce pas étrange que de se retrouver dans sa chambre de nouveau, aux Montagnes Bleues, alors qu'il était inexplicablement dans une forêt lors de son dernier réveil ?
Fili se réveillait, lui aussi. Il avait senti son frère bouger, et cela l'avait tiré de son réveil. Un sourire illumina son visage, voyant son frère debout.
« Kili ! Tu es réveillé, et t'as l'air d'aller mieux ! Je suis rassuré.
-Fi… Fili… Que s'est-il passé ? Où est notre oncle ? Comment il va ? Et toi, tu t'étais transformé en… en une sorte de loup… Et moi, j'ai… j'ai été attaqué par…
-Calme-toi Kili. Nous allons très bien. Et je ne me suis jamais transformé en une sorte de loup. Et toi tu n'as jamais été attaqué par qui que ce soit.
-Mais je les ai vus. Je t'ai vu te transformer. J'ai vu notre oncle grièvement blessé par l'un de tes coups de griffe. On était dans une effroyable forêt noire. On… On… »
Kili ne put continuer sa phrase qu'il fondit en larme. Ce qu'il avait vu il n'y avait même pas cinq minutes le terrifiait encore, et son incompréhension ne l'aidait encore moins. Son frère le prit dans les bras, pour le rassurer, comme il l'avait toujours fait.
« Shhhh, calme-toi Kili, ce n'était qu'un mauvais rêve, un cauchemar. Tout va bien maintenant… »
Alors c'était ça, seulement un vilain cauchemar. Kili se sentit soudainement rassuré. Oui, ce n'était qu'un sale rêve qui avait dérangé son sommeil. Mais alors, pourquoi Fili attendait qu'il se réveille, pourquoi était-il content qu'il aille mieux, si tout aller bien déjà ?
« Fili… que s'est-il passé depuis hier soir, depuis notre repas avec notre oncle ?
-Je ne suis pas surpris que tu ne t'en souviennes pas, tu avais dû prendre un peu trop de boissons. Mais t'avais eu aussi de la fièvre, et tu t'es effondré d'un coup, le médecin a dit que ce n'était rien de grave, pas de quoi s'inquiéter, juste une vilaine maladie.
-Mais c'est plus fort que toi ? Nargua Kili, se sentant beaucoup mieux que depuis son réveil.
-Oui, bon, je suis ton grand frère aussi. Si je dois te rappeler toutes les frayeurs que tu pouvais nous causer aussi… Mais bon, il semblerait que tu te sois correctement remis.
-Je suis jeune, c'est pour ça ! »
Les deux frères rigolèrent un bon coup. Tout allait mieux. Rien ne s'était passé, Kili n'avait aucun manque de souvenir, si ce n'était la fin d'une soirée chez son oncle, Fili était toujours un nain normal, et non un nain-loup, personne n'était blessée, tout allé pour le mieux.
Cependant, Kili n'avait jamais oublié son rêve, ou plutôt son cauchemar. Mais les années continuaient à passer, jusqu'au jour où Thorin mit en place la quête d'Erebor, une quête de treize nains, des nains plus ou moins âgés, guerriers ou ouvriers. Des nains qui désiraient seulement retrouver leur montagne, leur trésor, leur véritable chez eux.
Les deux frères étaient bien plus qu'heureux de faire partit de cette expédition. Thorin avait d'abord refusé, prétextant qu'ils étaient trop jeunes, mais aussi les uniques héritiers de Durin. Cependant, Dwalin (oui, Dwalin) prit leur défense, accompagné de son frère Balin. Ils savaient que ces deux jeunes nains étaient de bons combattants. Ils allaient aussi apportés un peu de jeunesses à ces vieux guerriers, aidé d'Ori. Leurs sens étaient bien plus aiguisés que les leurs, vieillissant. En bref, ils étaient deux véritables atouts, notamment qu'ils n'étaient pas très nombreux pour réaliser leur quête. Thorin avait bien dû admettre que ses deux plus fidèles compagnons avaient bien raison, et du accepter les deux jeunes nains dans la Compagnie.
Ils étaient partit le mois de mai, ils étaient arrivés, sous les conseils de Gandalf, chez Bilbo, le hobbit, leur cambrioleur, le quatorzième membre de la Compagnie, le mois de juin. C'est à partir de ce moment-là que l'aventure allait réellement débuter.
Bien qu'au départ, Thorin était très peu conciliant envers Bilbo, le trouvant plus comme un fardeau qu'un atout pour leur quête, leur rapport était plutôt tendu. Mais avec le temps, remarquant l'utilité de Bilbo, surtout pour les sortir dans des situations quasi désespérées, il apprit à accepter le hobbit dans la Compagnie, comprenant qu'avoir la présence de celui-ci était en fait un réel plus, comme l'avait signifié Gandalf.
Seulement, les réels embêtements n'arrivèrent pas au début.
Alors qu'exceptionnellement, la compagnie continuait son chemin le soir, le soleil longtemps couché, la lune depuis longtemps levée, des bruits très peu rassurant se faisaient entendre autour des nains et du hobbit (le magicien étant encore resté à Fondcombe et n'ayant toujours pas rejoint les nains). Ils se mirent en cercle, technique qu'ils avaient développée pour faire face à tous les dangers. Inquiet, chaque nain tournait la tête de tout côté. Mais rien ne venait. Le calme refit surface, seule la voix de Gloin le rompit.
« Cela ne devait être que les effets du vent. Nous devons tous être épuisé et notre esprit nous joue des tours ».
Les autres nains, abdiquant aux paroles de Gloin, trouvèrent un coin où se reposer. Il était temps de dormir un peu. Après tout, que pourraient-ils faire fatigués et incapable de penser correctement ? Le silence gagna alors la Compagnie. Chacun s'endormaient petit à petit, oubliant tous les soucis du moment. Tous ? Non. Kili avait du mal à s'endormir. Il ne savait pas pourquoi, mais il était impossible pour lui de fermer l'œil. Dès qu'il le faisait, son cauchemar d'il y a quarante ans refaisait surface. Sans parler de la migraine qu'il ressentit. Fallait-il vraiment qu'il se sente mal pendant leur voyage ? Ce n'était pas le moment pourtant. Fili avait vu son frère qui ne dormait pas, et lui demanda s'il allait bien, normal pour un grand frère de s'inquiéter de son cadet ? Il avait toujours considéré comme étant son devoir de le protéger, et il l'avait promis à leur mère. Mais Kili, ne voulant vraiment pas inquiété son frère pour des broutilles lui répondit que tout allait bien, juste « qu'il n'était pas assez fatigué pour fermer l'œil » mais en réalité, c'était tout le contraire. Oh que oui, il voulait dormir, il ressentait chacun de ses muscles souffrir après les efforts fournis lors des marches, des combats, des escalades, en portant les sacs et les provisions. Pourtant il ne se sentait pas bien
« Kili, ce n'est pas le moment de tomber malade, Thorin va encore te réprimander, aller un effort, même les plus vieux sont en forme », pensa-t-il, se donnant des baffes mentales
Mais que pouvait-il faire, on ne choisissait pas quand on tombait malade, quand était les jours où on ressentait plus la fatigue. Non, décidément on ne choisissait rien. Il se rappelait que Dwalin avait attrapé une mauvaise maladie juste quelques jours avant de partir, mais c'était passé. Lui, c'était cette nuit-même, alors qu'ils n'avaient aucun endroit où s'abriter. Mais maintenant, il fallait qu'il marche, fasse passer la douleur. Résolu, il se leva et s'éloigna du camp. Il ne prit pas la précaution de rester à proximité du camp, malgré l'endroit inconnu. Il saurait retrouver son chemin. A mesure de ses pas, il entendit différents bruits. Au départ, naturel, puis de plus en plus inquiétant, jusqu'à se douter de la présence potentiel d'orques ou autres ennemis. Mais ce n'est que lorsqu'il fit face à deux yeux étrangement rouge, qu'il sentit le danger et la nécessité de réveiller tout le monde.
Kili courut à toutes jambes vers le camp, le plus vite qu'il en était capable. Il devait les prévenir, il devait leur dire que les bruits inquiétants entendus plus tôt n'étaient pas un tour de leur esprit fatigué. Il devait leur faire savoir qu'ils étaient entourés d'ennemis. Le camp en vue, il cria à plein poumon :
« Des ennemis ! Nous ne sommes pas seuls ! Des êtres nous observent dans la forêt ! »
Sa voix, encore aigue par son jeune âge, suffisait à réveiller toute la Compagnie, debout instantanément, sur leur garde. Il ne fallut guère plus de temps pour que ces étranges êtres se mettent à attaquer. Chaque nain se défendit contre l'attaque à la base surprise. Kili courut vers ses armes et se joignit au combat, aidant ses amis. Cependant, sa douleur ne s'était pas évaporer, et si la peur lui avait fait oublier un petit moment, malgré la tension des combats, elle revint faire sa place dans le corps du jeune nain, de moins en moins attentionné par ses combats. Il ne commençait plus à mener large son duel, et il recevait plus d'attaque qu'il n'en donnait ou même n'en parait. Thorin et Fili le remarquèrent. Aucun de la lignée de Durin ne se lâchaient des yeux, notamment ces trois-là. L'oncle avait la responsabilité de ses neveux, tandis que l'ainée se devait de protéger le plus jeune. Tous les deux inquiets, ils se rapprochèrent comme ils purent de Kili, qui commençait à paniquer. Sa douleur lui faisait de plus en plus mal, il savait qu'il avait perdu le contrôle de la situation, et le sentiment qu'il avait éprouvé dans son rêve lui revenait en mémoire, petit à petit. Il le ressentait de nouveau, comme s'il en rêvait encore.
Alors que les deux autres nains, voulant aider le troisième, se rapprochaient de plus en plus, l'être étrange, de la taille et de l'apparence d'un homme, qui se battait contre Kili, leva la main. Deux autres êtres comme lui arrivèrent à leur tour, bouchant le passage et empêchant Fili et Thorin de rejoindre Kili. L'être étrange qu'avait envoyé silencieusement l'ordre s'approcha d'un Kili essoufflé, meurtri, et terrorisé d'une peur inconnue.
« C'est donc toi qui nous as empêché de nous en prendre à notre proie…, dit-il, calmement et lentement, un être aussi faible que toi.
-Qui… qui êtes-vous, demanda Kili, entre deux reprises de souffle.
-Nous ? Seulement les démons de tous les hommes, des elfes et des nains qui vivent en ces terres. L'aube ne va plus tarder à se lever déjà, nous devons partir. Mais toi qui nous a volé notre repas, et qui nous a couté la vie de quelques-uns de mes membres, j'ai un cadeau pour toi. »
Kili n'eut le temps ni de répliquer, ni de se défendre qu'une main froide et ténébreuse l'attrapa par la gorge. Fili, retenu par l'un des êtres mystérieux, s'agitait dans tous les sens pour se libérer et aller sauver son frère, hurlant par la même occasion. Thorin, moins expressif que Fili, tentait malgré tout de se libérer pour venir en aide à son neveu.
« Non ! Non ! Laissez-le tranquille ! Lâchez-le ! » Hurla Fili.
Mais c'était trop tard, l'Etre n'allait pas laisser celui qui avait fait échouer son plan pour attaquer les nains, sauf. Il devait payer son crime. Un sourire affichant tout son horrible dessein se montra sur son visage. Le frère de ce jeune nain brun regretterait bientôt ce qu'il venait de dire. Ho que oui, il allait le laisser tranquille, comme on lui demandait. Il voulait juste offrir un petit cadeau.
Il murmura très faiblement, au point qu'on ne comprenne pas, une sorte de formule magique. De sa main libre, il posa un doigt sur l'une des plaies du jeune nain, une discrète lumière apparaissant soudainement. Puis plus rien. Seul le cri de Kili qui pourfendit le silence pour quelques secondes, puis c'était les ténèbres totales.
