Alors enchantée, lecteurs de Death Note !
C'est la première fois que j'écris sur ce site pour ce manga donc je tiens à préciser qu'il est fort possible que vous trouviez mon histoire trop longue à démarrer. C'est de un, l'un de mes plus grands défauts au niveau de mon écriture et de deux, cette histoire a été crée à la base pour inspirer l'ennui, l'envie de haïr le personnage éponyme ( je suis contente de placer ce mot que j'ai appris en français ! Bonjour à tous les littéraires ! ) et à démontrer qu'on a beau posséder une Death Note ce n'est pas pour autant que votre vie change du tout au tout.
Vous l'aurez compris, ne vous attendez pas à de l'aventure ici, vous n'en trouverez pas. J'ai essayé de faire une fiction basée sur la psychologie. A vous de me dire si c'est réussi.
Un petit coucou à lilijeane23 de qui j'attends son opinion la plus franche possible.
Résumé : Posséder une Death Note n'est pas synonyme de changement de vie. Elle vous enfonce encore plus dans vos problèmes qui vous entraînent vers une mort débouchant sur le néant : l'ennui.
Disclaimer : Death Note ne m'appartient pas. Tsugumi OHBA et Takeshi OBATA en sont les créateurs.
Julia
Prologue :
Cachotteries.
Vingt- huit novembre 2003:
Quelle perte de temps vraiment... Pourquoi fallait- il que Marc soit toujours en retard ? Je n'avais pas que ça à faire bon sang ! Soupirant une nouvelle fois dans ce vieux bar au bord de la mer Méditerranée, j'admirai de nouveau la vue que ma ville natale m'offrait. La ville que j'allais bientôt quittée pour la capitale de la mode. Mon rêve.
Enfin si mon imbécile de frère voulait bien avoir l'obligeance de se montrer. J'avais une tonne de formulaires à remplir à la préfecture avant la fin de la semaine et puis d'ailleurs qu'est- ce qu'il avait de si important à me dire ? Si c'était vraiment si urgent pourquoi était- il en retard ? Quelle plaie, la famille... Pour se détendre j'examinai les personnes présentes dans la salle principale du café.
Le barman discutait avec un homme au comptoir, un habitué vu le nombre de verre qu'il avait encaissé depuis que j'étais entrée dans l'établissement. A ma droite un couple qui passait commande auprès d'une serveuse quadragénaire, sans doute la femme du patron. C'était toute la foule qu'il y avait ici en ce beau début d'après- midi à la fin du mois de novembre. Autant dire que ce n'était pas la haute saison ici. Tant mieux, je détestais être oppressée.
Le bruit de la porte d'entrée et le courant d'air qui se faufila dans la pièce me ramena à fulminer contre mon frère aîné. L'homme qui venait d'entrer acheta un paquet de cigarette et partit. La mer était déchaînée avec ses vagues qui se jetaient sur les rochers de la petite crique. Le vent faisait grincer la girouette placée à l'entrée du parking de l'établissement et voler les feuilles des quelques arbres qui pouvaient encore prétendre être des végétaux tellement ils semblaient dénués de verdure.
Je décidais finalement d'appeler Marc une nouvelle fois afin, j'espérais, qu'il apparaisse dans la demi- heure suivante. Le téléphone mobile de mon frère sonna trois fois et je tombai sur son répondeur. Las je raccrochai avant la fin de la musique que je connaissais par coeur depuis deux ans, et oui j'étais née le vingt- huit novembre mais apparemment ni mes parents ni mes frères ne semblaient s'en rappeler. Mais si pour Marc qui avait la fâcheuse habitude de tout oublier et mes parents qui avaient autres choses à penser suite à leur licenciement successif, je pouvais comprendre; ce n'était pas pareil pour Emmanuel d'ordinaire si organisé. Quelque chose clochait.
Je recomposai le numéro de Marc puis comme j'obtins le même résultat, lui envoya un message afin de le prévenir de l'annulation de notre rendez- vous si important à ses yeux. Quel con. Il m'avait fait perdre deux heures alors que je n'avais même pas commencé ses valises. A la maison, je trouvai ma mère affalée sur le canapé, avec une bouteille de vodka à ses côtés. Mon père, qui lui ne s'était pas laissé abattu, était encore en téléphone sans doute avec son ancien employeur pour défendre sa cause une nouvelle fois. Cela faisait un mois. Vivement mon départ.
Marc et Emmanuel avaient depuis longtemps quitté le domicile familial et le dernier n'y avait pas remis les pieds depuis sa dispute avec notre mère au sujet de son emploi. Cette dernière ne supportait pas l'idée qu'il s'engage dans l'armée, elle qui avait été élevée par des parents qui valorisaient plus le pacifisme que le patriotisme. Elle voyait l'armée comme une organisation de tueurs à gages qui se cache derrière le masque de la patrie. Le sujet était tabou et même notre père qui départageait souvent les conflits ici n'avait rien pu faire pour sortir cette idée de la tête de ma femme.
J'arrivai dans ma chambre. Dans le même état que ce matin, ce qui me déprima encore plus. Il fallait que je trie mes affaires avant mon départ à Paris. Des vêtements, mes papiers, mes draps, mon maquillage, mes objets personnels; j'avais du boulot. Finalement, je ne mis que cinq heures à tout ranger dans une quinzaine de carton où je notai au feutre ce que chacun contenait. Demain, avec mon père, j'irai chercher ma voiture et dans trois jours, je prendrai l'autoroute pour dire adieu à cette vie que je haïssais de tout mon coeur. Tout était trop... Monotone.
S'allongeant sur mon lit, avec mes cheveux bruns que j'avais lisses naturellement, j'admirais mon travail alors que la nuit était tombée depuis longtemps. En regardant mon réveil je remarquai que le dîner allait bientôt être servi. Ma mère était réveillée ce qui, en soi, ne me rassurait guère. La table était mise pour trois. Marc ne devait pas passer dîner ? Mais qu'avait- il en tête aujourd'hui ? Je vis mes parents tout souriants à mon arrivée avec un paquet dans la main. Ah, mon anniversaire.
J'affichai un magnifique sourire sur mon visage halé ce qui fit briller mes yeux marrons comme des étoiles. Délicatement, ma mère me prit dans ses bras avec l'odeur de l'alcool qui collait à ses vêtements. Je tâchais d'oublier ce détail et embrassai mon père qui me tendit mon cadeau avec une certaine impatience comme s'il voulait vite s'en débarrasser. Ce qui lui était commun, il n'était pas quelqu'un qu'on pourrait qualifier de patient. J'enlevai soigneusement l'emballage fait maison et découvris une boîte en carton argentée. Curieuse, je trouvai à l'intérieur un bracelet qui à mon poignet semblait imiter le mouvement des vagues d'une mer enragée.
Emue pour de vrai cette fois- ci je les repris dans mes bras et nous passâmes à table.
Nous fûmes à l'hôpital une heure plus tard. Le téléphone familial avait sonné en pleine dégustation du traditionnel gâteau au chocolat pour annoncer que Marc avait eu un accident de moto cette après- midi et qu'il risquait de chuter dans le coma à un moment ou un autre.
Le vingt- neuf novembre 2003:
Emmanuel était déjà sur place et pour une fois, ma mère ne le prit pas de haut en lui demandant comment il allait tandis que les docteurs tâchaient de réanimer son plus jeune fils. C'était la troisième fois depuis qu'il était arrivé en début de soirée et il était très exactement quatre heures vingt- deux du matin. Mercredi, le jour de la semaine préféré des écoliers. Marc était né un mercredi.
Songeant à son travail, Emmanuel dut nous quitter, à mon grand dam car je sentais l'inquiétude monter dans la pièce tandis que l'alcoolémie de ma mère chutait peu à peu. Marc se retrouva conscient à dix heures environ et demanda à nous voir. Exceptionnellement, l'heure des visites fut avancée. Il semblait bien se porter en apparence, en tout cas, je m'étais attendu à pire aussi mon soulagement fut plus évident que celui de mes parents. Emus nous parlâmes peu mais l'ambiance était déjà plus agréable que dans le couloir d'en face. Alors que nos parents quittèrent la chambre pour aller fumer, je fus surprise de voir le visage si confiant de mon frère se faner et se transformer en une parfaite réplique de celui d'un condamné à mort.
« Marc ? Que se passe- t- il ? »
Il eut un rire bref et leva les yeux au ciel avant de les reposer sur moi. Sa si chétive petite soeur qui avait au moins pour qualité d'être directe.
« Je vais mourir, Jeanne. »
Cela ne sonnait pas comme une fatalité mais plutôt comme une supplication.
« Mais qu'est- ce que tu racontes ? Tu as passé le cap des premières heures ! Et tu n'as plus eu d'attaques depuis l'aube, les médecins ont dit que c'était encourageant.
- Non, mais tu entends ce que tu dis ? Encourageant ? J'ai perdu mes jambes enfin! Et je suis prof de sport dans un lycée publique ! Autant dire que ma vie est fichue. »
Ah, son job... Lui qui s'était si démené pour l'obtenir après deux échec. A peine cinq ans plus tard et voilà que ce rêve lui réchappait. Le fait d'avoir déjà goûté à ce job et de savoir que dorénavant ce n'était plus possible était- il plus difficile à accepter que celui de ne l'avoir jamais atteint ? Je ne sus quoi dire.
« Oh, je sais ce que tu penses Jeanne. Tout n'est pas perdu, il y a plein d 'autres choix qui s'offrent à toi... Mais je ne veux pas d'autres choix ! Et toi tu peux comprendre ça.
- Moi ? Qu'est- ce que tu veux dire ? Pourquoi Emmanuel ne comprendrait pas lui ? »
Oui, pourquoi... Pourquoi est- ce que tu ne te tais pas ? Laisse tomber cette histoire Marc. Tu avais promis.
« Parce qu'il n'a rien perdu.
- Je n'ai rien perdu, niais- je d'une voix amère.
- Oh que si. Tu as perdu ton rêve toi aussi. Tu l'as perdu et il t'est impossible de revenir en arrière. »
Mon rêve. Je l'avais réalisé en moins d'un mois et il s'était évaporé sous mes yeux sans que je puisse faire quoi que ce soit. La raison ? Oh pas un accident. Un magnifique complot. Ma mère, qui avait vu son fils aîné préférer sa carrière à sa famille, avait pris notre éducation bien en main à Marc et moi. Mais si Marc, qui était en plein âge rebel à ce moment là, a réussi à ne pas se laisser sombrer dans l'idéologie maternelle, ce n'était pas le cas de la petite fille de six ans que j'étais dont le fabuleux espoir de monter sur scène pour danser avait été supprimé des possibilités futures.
J'ai haï ma mère et Emmanuel depuis ce jour où il s'est élevé contre elle. Tout était de leur faute. J'en voulais à mon père aussi qui n'avait rien fait pour me soutenir. Seul Marc avait voulu me défendre mais il partit à Lyon pour ses études le mois suivant la décision de ma mère et un semestre lui suffit pour me rentrer dans la tête que jamais plus je ne montrerais sur scène au péril d'avoir sa colère. Devant ce chantage affectif, j'avais rendu les armes et regretté ce fait les douze prochaines années.
Mais c'était différent pour Marc, personne n'était responsable pour lui. Il roulait à allure correcte seulement le vent a mis un arbre sur la route et il n'a pas eu le temps de freiner et d'éviter les voitures qui arrivaient à sa suite. De plus, même moi qui regrettait encore j'avais refait ma vie. Je n'avais en aucun cas souhaité mourir pour ça. Revenir en arrière peut- être mais pas mourir.
« C'est peut- être vrai mais je me suis relevée, Marc ! J'ai réussi à me fonder de nouveaux objectifs, à avancer, à... Continuer à... »
Continuer à rêver comme autrefois au succès que j'aurais pu avoir sur les planches. Mon rêve n'avait pas changé. Il était juste passé du côté irréalisable.
« A quoi ? A rêver de pouvoir quitter le cocon familial pour Paris en espérant que là- bas tout sera différent ? Que tu te trouveras un nouvel objectif ? Une nouvelle personnalité ? »
Il avait raison. Rien ne serait différent j'avais inventé cette envie de départ afin de refouler mes sentiments qui chaque jour refaisaient un peu plus surface. J'avais prévu de craquer dans le train après avoir dit au revoir à ma famille qui organisait un dîner pour me souhaiter bonne chance. A dix- huit, mon bac en poche je montais à Paris dans l'espoir de décrocher un job quelconque. Pour ma mère je devais trouver un fiancé. Mon père voulait juste que je quitte la maison et que j'apprenne à voler de mes propres ailes. Moi, j'avais prévu de chercher un nouveau but à mon existence bien que l'idée de dire bonjour aux épaves de la Seine m'ait traversée l'esprit. Je gardais cette idée en réserve au cas où. Tout plutôt que de revenir au bercail. Absolument tout. C'était les mots d'Emmanuel ceux que je détestais et que je comprenais le plus.
« Qu'est- ce que tu veux que je dise Marc ? Que tout est fichu ? Et bien oui, tu vas passer tes soirées seul à ruminer contre cette journée, contre ce foutu vent, contre ces gens derrière toi qui auraient du rester chez toi, contre ces médecins qui auraient pu arriver plus vite, contre ton époque qui ne sait pas refaire marcher tes jambes. Alors oui, tu es mort en quelque sorte mais me faire culpabiliser ne t'avancera pas alors annonce la couleur ! Qu'est- ce- que tu veux que je fasse ? »
Il me regarda débiter mes paroles fulminantes en silence puis après un long soupir répéta sa phrase favorite depuis cet accident.
« Je vais mourir.
- Tu... Le coupai- je.
- Laisse- moi finir ! S'il te plaît. »
Doucement, j'acquiesçai. Redoutant le pire avec ses idées parfois si illogiques.
« Je vais mourir. Je vais passer mes journées malheureux ruminant cette journée c'est vrai et pourtant ce n'est pas ce que je souhaite. Toi tu as été courageuse mais je n'ai pas cette force. Je ne veux pas affronter la pitié des gens ou bien les remarques désobligeantes qu'entraîne ma nouvelle conditions. Je veux conserver mon estime. »
Je voulus l'interrompre mais il me rappela ma promesse alors je me mordis la lèvre.
« Je veux rester moi- même. Moi, celui qui oublie que son portable est dans sa poche et le cherche pendant trois heures dans tout son appartement ! »
Nous rîmes de ce souvenir. Cependant on repris vite nos visages de bourreau.
« Qu'est- ce que tu attends de moi Marc ? Que je change le monde ? Que je parvienne à te redonner tes jambes ?
- Non, je ne suis pas irréaliste à ce point. Je veux que tu m'aides à mourir en étant le même qu'autrefois. »
Me regardant dans les yeux, il ré- exprima son idée:
« Je veux que tu me tues, Jeanne. »
Il est étrange de voir le temps défiler si lentement. J'avais l'impression que nous nous fixâmes pendant de longues heures alors que cela ne faisait même pas cinq minutes. Je pouvais comprendre mon frère en un sens mais l'idée qu'il ait fait le même raisonnement qui m'avait pris douze ans en une demi- journée, cela me fit un choc. D'un autre côté, lui, il l'acceptait moi j'avais tâché d'étouffer la vérité, de me voiler la face comme dirait mon père. Marc me laissait réfléchir et je lui en étais reconnaissante.
Mourir. J'avais toujours pensé que la première à mourir de nous cinq ce serait moi. Moi qui croyait tout ce qu'on lui disait car je ne voulais pas voir l'hypocrisie des gens. Non, je la voyais mais je la reniais dans mon esprit. Je trouvais des excuses aux gens. Même ma propre hypocrisie se transformait dans ma tête. Je me mentais à moi- même et personne n'était dupe de mon stratagème dans cette pièce. Je me demandais alors si Marc ne s'en voulait pas d'avoir laissé ma mère d'avoir tant d'emprise sur moi.
« Marc, je ne peux pas. »
Il sourit. Il avait sans doute prévu cette réaction si banale. Si humaine peut- être. Mais étions- nous encore humains ? On n'était qu'une partie d'être humain on nous avait volé l'autre.
« Jeanne, si j'avais voulu me suicider j'aurais pu, non je pourrais, y arriver tout seul. Seulement après on va chercher à savoir pourquoi j'aurais fait ça. Vous serez interrogés, mon image sera ruiné. On ne parlera de moi que comme un homme suicidaire, dépressif et totalement à l'Ouest. Ce qui n'est pas le cas, enfin pour les deux premiers points du moins. »
Cela ne fit rire personne.
« Oui, mais si je te tue on ne parlera de toi que comme une victime de sa détraquée de soeur. J'irai en prison, il y aura un procès, nous serions également interrogés et...
- Je sais, mais je ne veux pas que tu me tues de cette manière Jeanne.
- Oh, tu as des conditions de meurtre maintenant ? Dis- je sarcastique.
- Cesse d'être si à cran et écoute- moi. »
Il gémit sur le dernier mot alors je me levais et tapotais son front.
« Rappelle- toi que tu es nulle en biologie soeurette alors je t'en prie ne me fais pas un diagnostic. On a vu ce qui est arrivé à Poppy. »
C'était notre chien. Etait car à un certain moment il était tellement mal que j'ai voulu le soigner et que je n'ai rien trouver de mieux pour faire baisser sa température que de le mettre dans une cuvette remplie d'eau avec des glaçons. Il est mort deux jours plus tard.
« J'avais neuf ans !
- Cela ne change rien. Tu es une tueuse.
- C'est pour ça que tu m'as choisi ? M'écriai- je alors, en colère cette fois. »
Je n'étais douée en rien, je le savais. La cuisine ne m'intéressait pas et de plus j'étais trop froussarde ce qui fait que j'avais peur de me brûler à chaque instant. L'art était porté vers les personnes perfectionnistes et appliquées or j'avais l'habitude d'être impulsive et incompréhensible. Le sport me donnait la crainte de me blesser ou bien me rappeler trop la danse, ma plus grande déception et je collectionnais les bulles dans mon bulletin scolaire. Je n'aimais pas la littérature, ni les films de n'importe quelle époque. Je n'avais aucun avis sur rien. Tout me rappelait mon ennui quotidien et sans but. Le fait que mon frère me ramène à cette réalité me fit horreur.
« Jeanne.
- Je suis inutile je sais. Je vais sans doute pointer au chômage tout les mois, moi, qui ait à peine décroché mon diplôme au rattrapage et par un coup de chance extraordinaire. Mais cela ne veut pas dire pour autant que je n'ai d'autres choix que d'agréer à ton envie. Tu veux mourir alors soit mais ne m'entraîne pas au fond du gouffre avec toi. J'y arrive déjà très bien toute seule Marc.
- Jeanne, tu ne comprends pas.
- Non, je ne comprends pas ! Pourquoi s'obstiner à vouloir me faire devenir une criminelle ? »
Bien que je n'avais pas grand estime de ma personne je ne pensais pas mériter ce titre. Surtout pas de la part de mon frère le membre de ma famille qui m'était le plus proche et qui dorénavant se trouvait dans la même position que moi.
« Jeanne, va chercher mon sac.
- Ton sac ? Répétai- je un peu déboussolée.
- Oui, il est derrière toi, sous ma veste. Jeanne, maintenant. Les parents vont bientôt revenir et je veux pouvoir tout t'expliquer. »
Un peu perdue je fis ce qu'il me dicta et lui tendis sa sacoche qui lui servait à contenir ses fiches de cours d'éducation physique et sportive. Il fouilla dedans pendant quelques instants pour e ressortir un cahier noir qui semblait avoir connu de meilleurs jours. Il le contempla puis me prit la main.
« J'ai trouvé ce cahier dans la rue il y a de cela trois ans. Je ne m'en suis jamais servi jusqu'à aujourd'hui. Plusieurs fois il m'est venu à l'esprit de le détruire mais... Je pensais que un jour je pourrais en avoir besoin. Alors je l'ai gardé sur moi.
- De quoi es- tu...
- Jeanne, ce cahier... Il s'arrêta pour chercher ses mots. Ce cahier peut tuer. »
***
Je pense qu'il est inutile de préciser une nouvelle fois que j'attends vos reviews !
A bientôt !
Lily- Nora.
