Salut tout le monde !

Voici un OS complètement frappé, que j'ai écrit en un peu moins de trois heures (seule justification potable trouvée pour les incohérences et autres merdoiries), sur notre bon vieux capitaine pirate.

Parce que je ne m'était pas encore attaquée à lui, et car ça me manquait cruellement.

Surtout car je viens de terminer une histoire avec l'un de mes OCs dans son univers, et que j'avais envie de continuer (Aiko n'est pas là mais ça ne l'empêche pas de faire de la merde, notre petit Harlock)

Je me suis dit : "et pourquoi ne pas corser la chose en ayant des mots complètement WTF à rajouter dans l'ensemble ?"

Alors j'ai pris mon Nokia3310, et j'ai appelé C.M. Et je me suis retrouvée avec ça (le nombre correspond au chapitre dans lequel il se trouve) : Dullahan(2) – Anémié(2) – Abiotique(1)- Ardélion(1) – Axillaire(2) Fallait imaginer mes yeux, sortant de mes orbites. "Qu'est-ce que j'allais bien faire de ça ?"

Mais au final, ça donne un capitaine, un Tadashi vraiment trop puéril, Kei en princesse et beaucoup d'autres trucs bizarres.

J'espère que ça vous plaira !

Onomastique : les bons vieux noms de la VO. Parce que.


J'ai la tête dans les étoiles, et je n'avais pas vu que les ooo que je mets dans mon doc. Word ne s'étaient pas convertis, et que je n'avais pas mis de lignes de séparation ... désolée ...


Amis lecteurs, qui ce livre lisez,

Dépouillez-vous de toute affection

Et, le lisant, ne vous scandalisez.

Il ne contient ni mal ni infection.

Vrai est qu'ici peu de perfection

Vous apprendre, si non en cas de rire.

Autre argument ne peut mon cœur élire,

Voyant le deuil qui vous mine et consomme.

Mieux est de ris que de larmes écrire,

Pour ce que rire est le propre de l'homme.

VIVEZ JOYEUX.

François Rabelais, Avis aux lecteurs de Gargantua.


Par qui l'Arcadia fut ravagée, et comment le capitaine gagna sa cicatrice.

Le capitaine pirate avait enfin réussi à reprendre ses activités, et il venait de réunir une belle équipe. Il avait recruté trente-neuf hommes d'équipage, une belle brochette de gens compétents (si on exceptait le petit nouveau, là, Tadashi qu'il s'appelait, qui était con comme un balai, mais passons), comme un premier officier expert en tir et une jolie fille blonde du nom de Kei Yuki qui, en plus d'avoir un physique de mannequin, était une pilote reconnue.

La journée commençait plutôt bien : l'Arcadia avait arrêté un croiseur transportant de fortes cargaisons d'alcool, les avaient laissé fuir, Tadashi faisait la sieste et ne risquait pas de venir l'emmerder avec ses questions à la con, et le grand Capitaine buvait un verre de vin en compagnie de Miimé, qui jouait de la harpe.

Ça ne changeait pas, mais au moins, il était tranquille.

Enfin, jusqu'à ce qu'une explosion ne secoue violemment le bâtiment et que le dispositif d'alerte ne se mette en marche :

- PERTE CRITIQUE D'OXYGÈNE ! PERTE CRITIQUE D'OXYGÈNE !

- Eh merde …

Un vaisseau sans oxygène au beau milieu de l'espace donc. Et quelle galère !

- Capitaine ! s'exclama Kei Yuki en entrant en coup de vent dans la pièce de vie du pirate, nous perdons …

- De l'oxygène, oui, je sais, la coupa-t-il.

Ç'aurait été difficile de ne pas le savoir, au vu des lumières rouges clignotant avec bruit et violence dans tous les coins du vaisseau.

- Qui est responsable de ça ?

- C'est moi capitaine …

C'était Tadashi (merde, mais il ne faisait pas la sieste, lui ?), qui venait de rentrer dans la pièce.

Et pourquoi est-ce que c'était toujours dans son bureau que se tenaient les réunions de crises ? Ils avaient un pont pour ça !

- Il faut qu'on se pose. On règlera le problème du pourquoi et du comment plus tard. Quelle est la planète la plus proche ?

- Leonis, ou Kirvas.

Le pirate lutta avec véhémence pour ne pas se faire une face palm. C'était bien sa veine tiens: d'un côté, Kirvas, planète entièrement recouverte d'eau sur laquelle ils ne pourraient pas se poser (alors bonjour la galère pour les réparations) ; et de l'autre, Leonis, une terre sèche comme un cube de béton, où cognait un soleil de plomb. Une planète complètement abiotique, ou la seule forme de vie devait être une pauvre petite espèce de lézard. Devait, car à sa connaissance, personne n'y avait jamais posé le pied.

- Va pour Leonis, soupira-t-il.

La seule chose présente dans ses pensées pour le moment, c'était un vieux jingle des deux minutes du peuple : « et galère et merde oh merde, et galère, et galère et merde, oh merde ».


L'Arcadia se posa dans un immense fracas, car Harlock avait pris les commandes (ne me demandez pas pourquoi, car tout le monde savait que c'était une mauvaise idée. Tout le monde) et une bonne partie de l'équipage effectua un PSAV (Position de Sécurité en cas d'Atterrissage Violent) qui leur fut très probablement salutaire.

- J'vous en donnerais des PSAV … grommela le pirate.

Il avait son permis, et ce n'était même pas une blague !

Bon, maintenant qu'ils étaient posés, on pouvait aller demander à Tadashi quelle(s) connerie(s) il avait encore faite(s).

- En fait … bafouilla le jeune homme, j'étais en train de dormir quand il y a eu du bruit dans le couloir. Je me suis levé, et suis allé voir. Il y avait une forme qui se déplaçait. Je l'ai suivi jusqu'à la salle des machines, et il s'est révélé que c'était Tori et Mii qui avaient volés des saucisses, mais passons. Je caressais le chat, quand d'un coup, votre piaf s'est énervé, et a sauté sur une vanne, qui s'est mise à siffler. Y'avait de la fumée partout, j'y voyais plus rien, et j'ai tiré sur le dispositif d'urgence, mais ça a fait sursauté votre oiseau-là, et je n'ai pas compris grand-chose mais tout a explosé, puis l'alerte s'est mise en marche et voilà.

- QUOI !

Le capitaine administra une grande gifle à son homme (ou gamin immature mais bref).

- Tu te rends compte que tu aurais pu blesser Tori !

Comme pour appuyer ses dires, le cormoran vint se poser sur l'épaule d'Harlock, et fixa Tadashi avec un regard mauvais.

- Euh, j'ai fait gaffe, quand même, vous savez.

Une deuxième baffe. Plus méritée ce coup-ci.

- Et tu es le seul sur ce vaisseau à ne pas savoir que l'oxygène liquide qui nous sert à respirer en attendant qu'on répare le synthétiseur est bourré d'additifs inflammables ?

- Va peut-être falloir qu'on le raccommode, lui, d'ailleurs … nota Kei.

- Bon, je t'aurais bien fait réparer tes bêtises tout seul, …

- Et même, Capitaine, l'interrompit Kei, on n'arrivera pas à tout arranger aujourd'hui.

- Laisse-moi parler … Mais on sera encore là demain si je te laisse faire. Donc tu vas aider à réparer tes conneries, et tu seras de corvée patates tout le mois prochain.

- Capitaine, il n'y a plus de patates. On s'est trompé dans les commandes, et on a seulement du céleri-rave.

- ALLEZ RÉPARER LES CONNERIES DE CET ARDELION ET FOUTEZ-MOI LE CAMP D'ICI !

- Oui Capitaine, acquiesça Kei en entraînant le gamin après elle pour l'empêcher d'objecter.

Harlock se dirigea vers son bureau, remplit le verre à pied de vin, le but d'une traite, puis le fracassa contre la vitre.

Qui lui avait foutu une pareille équipe de branquignoles ?


Les réparations furent difficiles : l'explosion avait endommagé la coque interne, et le matériel n'était pas suffisant. Ils étaient tous sur leurs gardes pour éviter d'être repérés par A- une escouade sylvidre ou B- un vaisseau terrien de l'armée.

Il n'y avait plus grand-chose d'autre à manger que du céleri, et dieu ce que le capitaine détestait ça. Heureusement, malgré le manque de matériel et de main d'œuvre, les réparations avançaient plus vite que prévu.

Malgré cela, il fallait bien que tout ne se passe pas à la perfection (le pirate commençait à se demander s'il n'était pas maudit ou quelque chose du genre, car il s'était bien rendu compte de sa propension naturelle à attirer les emmerdes.)


Depuis trois jours qu'ils étaient là, et les réparations étant presque terminées, les pirates s'accordèrent une petite soirée binouze. Il faisait nuit depuis quelques heures déjà, et après avoir picolé un bon moment autours d'un feu, l'équipage de l'Arcadia s'était mis à roupiller comme des bienheureux.

Ils dormaient à la belle étoile, car c'était tellement rare qu'ils aient l'occasion de se poser sur une planète que quand elle se présentait, ils mordaient dedans à pleine dents (pour ceux à qui il en restait). Un enchevêtrement de corps endormis jonchait le sable chauffé par l'astre du système, et même si la nuit était froide, les membres d'équipage étaient blottis entre le sol et des couvertures, et cela leur suffisait.

Pour ce qui était des tours de garde, ç'avait été un peu plus malaisé : Miimé était complètement bourrée, Yattaran était sensé assurer le premier tiers, mais il était complètement amorphe et abruti à grands coups de rhum, (Harlock avait donc voulu le remplacer par Tadashi, qui ne buvait pas, mais réalisa que ce n'était pas une bonne idée, et décida qu'il s'en occuperai lui – car on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même), Kei était préposée au second, et le docteur Zero surveillerait l'équipage la troisième partie de la nuit.


Le capitaine pirate grattouillait un morceau de simili-plastique pour le sculpter : il préparait un ocarina pour la fille de son meilleur ami. Cela, en plus de le maintenir éveillé, lui permettait de se détendre. C'est vraiment épuisant d'être un pirate de nos jours.

Il ne vit pas une petite forme noire, aux yeux rouges menaçants, qui avançait dans la pénombre. Quand il perçut un mouvement, il tourna la tête en direction de la chose.

Il n'y avait rien.

Le pirate continua de sculpter son morceau de plastique, sans remarquer la créature qui, cachée derrière un pan du vaisseau, épiait les moindres gestes de l'équipage.

Cependant, ce qui voletait à environ un mètre cinquante du sol, se confondant avec la nuit, ce n'était pas la créature : c'était comme la tête d'un cheval, avec de grands globes oculaires rouges et des narines lançant des flammèches par tête qui distançait le reste de son corps de 6 yards environ.


Quand il jeta un œil à sa montre, le corsaire de l'espace se rendit compte qu'il était l'heure de réveiller Kei. Harlock se leva, et chercha la jeune femme parmi les dormeurs. Nulles traces de sa navigatrice. Il se dit qu'elle s'était peut-être un peu éloignée, ne voulant pas dormir à côté des remugles d'alcools qui émanaient de ses camarades.

Mais le pirate eut beau faire cinq fois le tour de son vaisseau, aucune trace de Kei Yuki.

Aucune, à part des empreintes de sabots dans le sable, s'éloignant vers le sud.

Harlock réveilla le docteur, et lui demanda de prendre le tour de Kei, pendant qu'il allait la chercher.

Le pirate passa sa cape, qu'il avait enlevée au début de son tour de garde (parce que c'est quand même galère, une cape, quand on veut faire des travaux de précision), et entoura ses hanches de sa ceinture, et de ses armes. Puis il partit dans la nuit, en suivant les étranges traces dans le sable.


Voilà la première partie !

Elle sera coupée en deux car y'en a pour huit pages, donc on va restreindre !

J'espère que ça vous aura plu, et n'hésitez pas à appuyer sur le bouton review ! (Il ne mord pas, du moins je crois)

Rendez-vous dans le chapitre suivant !


J'ai un blog à propos des fanfictions que je poste sur ce site (le lien est également sur mon profil) :

http

:/yase14.

eklablog

.com

Vraiment désolée TuT Cet URL est méga-long

Il y a des dessins, des extraits et des previews des fictions à venir :3 - Et y'a une affiche pour le prochain film de Aramaki avec Harlock : L'invasion des céleris maléfiques !

Merci beaucoup !

Yase14