Disclaimer : le monde de FMA et ses personnages ne m'appartiennent pas
Genre : je ne sais pas comment définir, vous verrez bien
Résumé : Quand deux mondes se croisent
Bonjour bonjour,
Et bien, on peut dire que ça fait vraiment un bail que je n'ai pas posté d'histoires, plus d'un an pour être exacte, ça date vraiment…
Pourquoi je m'y remets ?? en fait j'ai jamais abandonné mais j'ai manqué de temps, et pourtant j'ai continué à écrire, j'ai plusieurs histoires de côté, elles ne sont pas finies parce qu'elles sont longues et de séries différentes en plus (bleach et naruto)
Donc j'ai décidé de m'y remettre en reprenant par FMA parce que même si j'aime d'autres séries désormais, celle-ci reste ma préférée et puis le dernier scan m'a cloué au sol, ça m'a remotivé pour écrire !
C'est une histoire que j'avais déjà posté il y a très longtemps mais en la relisant je n'avais pas aimé donc je l'avais supprimé et finalement réécrite, alors vous me direz ce que vous en pensez…je préviens d'avance que je ne sais pas à quelle allure je vais poster les autres chapitres, je vais essayer de le faire au moins toutes les deux voir trois semaines…je vais essayer promis !! Il n'y aura pas énormément de chapitres de toute façon, je ne sais pas faire dans la longueur mais j'espère que celle-ci vous plaira !
Sur ce, Bonne lecture !!!
Ps : je demande pardon d'avance pour les fautes…
CHAPITRE I
Par où commencer...
C'est assez difficile à dire...
Surtout à croire en fait...
Quoique...toute l'histoire est bizarre...
Rien que le fait que je sois ici est bizarre...
Ah je ne vous l'ai pas dit...
Je ne suis pas d'ici...
Je ne suis pas de votre monde...
Cela fait maintenant sept ans que je vis ici, sept ans que j'ai perdu la chance qui m'était offerte, celle de rentrer chez moi, de vivre près des personnes qui m'étaient chères...
Et je ne l'ai pas fait, pourquoi me demanderez-vous, à dire vrai que j'ignore, je pense que sur le moment, je n'ai pensé qu'à sauvegarder ce monde, à le sauver de la destruction, à empêcher cette maudite porte de rester ouverte!
Foutaises, je savais très bien qu'ils pouvaient trouver le moyen de la détruire sans moi, je savais très bien que beaucoup de monde comptait sur moi, que beaucoup attendait mon retour et j'ai encore agi égoïstement...
Je n'avais juste pas prévu que j'avais un frère aussi têtu, il n'a pas voulu m'abandonner et a, au final, sacrifié sa vie auprès des autres pour être avec moi...
Dans mon monde, j'étais une personne importante, je dirais presque de renommée mondiale, j'étais le Fullmetal Alchemist!!!
ça ne vous parle pas on dirait?? C'est normal quelque part, je vous avais prévenu, je viens d'un monde semblable au votre mais pourtant si différent...
Si différent...
Alors que vous aviez vos avions, vos bombes et vos missiles, nous avions l'alchimie, le pouvoir de faire de n'importe quel élément un objet, une arme, un pouvoir capable de sauver des vies comme d'en détruire, une arme à double tranchant...
Une arme qui m'a coûté beaucoup...
Mais c'est une autre histoire...
Ici l'alchimie est une légende, le pouvoir de transformer l'eau en vin, du plomb en or, pour vous, c'est grotesque, impossible, pour moi il n'y avait rien de plus simple, un claquement de main et vous l'aviez...
Et j'ai abandonné ce pouvoir pour vivre ici et mon frère a fait de même et nous nous en accommodons même si au début, les choses ont été difficiles, surtout pour Al, mon petit frère.
Moi j'avais déjà vécu deux ans ici, alors j'étais habitué mais je l'ai vraiment plaint, il a du apprendre à vivre sans l'alchimie et maintenant on s'en sort plutôt bien.
Et ça fait sept ans, j'avais dix huit quand je suis revenu ici, j'en ai 25 aujourd'hui et Al en a 20, il prépare son diplôme pour entrer en fac de médecine, il voulait sauver des vies, j'espère qu'il en aura l'opportunité!
Alors tout ce que je peux faire pour l'aider est de faire en sorte qu'il ne manque de rien, de l'aider à payer ses études...
Moi?? houlà j'ai jamais été très studieux et puis c'est mieux comme ça, je l'ai condamné à vivre dans un monde qui n'est pas le sien, à ne plus voir ceux qu'ils aimaient, j'ai une dette à vie envers lui, même si lui m'assure que ça ne le dérange pas, qu'il aime ce monde, je ne peux m'empêcher de me sentir coupable alors j'essaye de l'aider au mieux...
J'ai décidé de lui payer ses études en travaillant, je ne veux pas qu'il laisse tomber, il est si proche de la réussite, bon je pense qu'il a encore pas mal d'années d'études devant lui mais il a deja passé la première année et à ce que j'ai appris, passer la première année de médecine vous assure que de la réussite par la suite, disons que je les ai regardé bizarre ces camarades de classe au début mais après tout si c'est qu'il souhaite, je ne me mettrais jamais en travers de son chemin, je l'épaulerai aussi longtemps qu'il me sera possible de le faire!
- Yo Ed, t'es en retard vieux!!
Je suis sur mon lieu de travail, je bosse dans un restaurant qui fait bar en même temps et garderie les mercredis et samedi, curieux me dirait vous, mais ce pays a connu aussi les atrocités de la guerre et le gérant du resto veut aider au mieux les personnes qui cherchent à se reconstruire alors s'il peut les soulager en gardant leur mômes, pourquoi pas...
Je suis entré par la porte de derrière, celle des salariés, celui qui m'a fait une remarque s'appelle Marc, j'm'entends plutôt bien avec lui, il me reproche uniquement mon côté tête en l'air et le fait que je ne prenne jamais rien au sérieux, c'est peut-être vrai je n'en sais rien, je ne me préoccupe pas trop de tout ça, je fais juste mon travail, je ne m'attarde jamais vraiment, j'évite les contacts trop personnels avec mes collègues même si je les aime bien...
Je pense que quelque part, il y a une part de moi, qui sait qu'elle n'est pas d'ici, qu'elle ne doit pas se lier à qui que ce soit, qu'elle doit se consacrer uniquement à son frère, que lui au moins réussisse sa vie...
- Je sais, je sais...le patron a râlé je suppose...
- Un peu qu'il a râlé, et sur moi en plus! j'suis censé lui dire quoi moi quand t'es pas capable de regarder un planning?! bon sang Edward, va falloir faire quelque chose, il va finir par te virer un de ces jours..
Je sens de l'inquiétude dan sa voix mais je lui fais juste un sourire qui se veut rassurant et j'enfile vite fait mon costume de pingouins comme je l'appelle pour me rendre à l'étage où se trouve le restaurant, je passe devant les cuisines faisant un signe au chef et au reste du personnel qui me répondent par un signe de main et en me disant la même chose que Marc
- Le patron va t'engueuler!!
- Ah ça va je sais!
J'arrive enfin deux grandes portes qui barrent l'entrée à la salle du resto, je reste devant quelque secondes, posant juste ma main dessus puis inspirant un grand coup je pousse l'une des portes et sui aveuglé quelques instants par la luminosité de la pièce, j'ai parfois l'impression d'être dans une salle de réception pour bourges mais ce n'est pas le cas, je met ma main devant mes yeux le temps de m'habituer à la lumière quand une ombre devant moi me pousse à la rabaisser de suite,
Devant moi se dresse la patron, je suis obligé de lever la tête pour le voir, bien que j'ai pris en taille, cet homme est au moins dix fois plus grand que moi, il a toujours son habituelle moustache enroulée sur les côtés, il a ses cheveux plaquées en arrière qui lui donne un côté assez stricte, il n'y a que son embonpoint qui contraste avec l'image que cet homme veut donner, il n'y a que du bon chez lui, pas un gramme de méchanceté et je l'admire rien que pour ça...
- Ohhhh mon serveur a décidé de pointer le bout de son nez!!
- Serveur??
Je bredouille à moitié, habituellement je suis derrière le bar, je ne sers jamais en salle parce qu'il sait que je serai obligé d'enlever mon gant et il sait également que ma plus grande crainte serait de voir els visages dégoutés des personnes en voyant mon automail recouvrant la totalité de mon bras car pour servir les plats, je dois également remonter la manche de ma chemise jusqu'au coude.
- Oui!! serveur parce que figure toi mon petit Edward, quelqu'un a du te remplacer au bar, dc comme ce quelqu'un était serveur, il me manque quelqu'un pour la salle et je ne peux pas lui demander de remettre son uniforme maintenant, tu me comprends n'est-ce pas?
Je n'ai pas tiqué sur le « petit » parce que je maintenant je considère que j'ai passé l'âge de m'arrêter sur ce genre de choses, tout en me parlant, il a passé son gros bras autour de mes épaules et m'a trainé avec lui tout en agitant l'autre bras pour accompagné son récit, comme d'habitude il n'y a aucune animosité dans sa voix et je me sens apaisé, il est le premier à ne m'avoir jamais jugé, jamais rien demandé quand à mon automail, jamais il n'a cherché à savoir d'où venait une telle technologie, une telle avancée dans les prothèses...
Non, il m'a juste regardé et m'a juste demandé si je savais utiliser un verre et m'a embauché, depuis je me considère comme son petit protégé, j'ai ce lien particulier avec lui, peut-être parce que parfois, j'ai l'impression de ressentir ce lien si particulier qu'à un père avec son fils...
J'évite de me remémorer la dernière fois que j'ai vu mon père, je n'en ai d'ailleurs jamais parlé à Al, je n'ai pas pu, aurait-il seulement accepté ce sacrifice qu'il a fait pour nous, me pardonnerait-il s'il voyait que nous sommes restés ici, et qu'il a fait ça pour rien? moi je ne me pardonne pas et malgré toute la haine que j'ai pu ressentir pour lui, je sais aujourd'hui pourquoi il est parti, pourquoi il a fait ce choix quitte à se faire souffrir...
Alors quand je regarde le patron, j'ai l'impression de ressentir un peu de chaleur humaine, il est le seul que j'autorise à faire ce genre de gestes, le seul que je laisse poser une main sur moi, je l'ai dis je ne veux plus me lier à qui que ce soit...
- Patron, ce n'est pas que je ne veux pas mais....
Il m'attrape d'un coup par les épaules et s'abaisse pour planter ses yeux dans les miens, je me sens d'un coup misérable en face de lui mais ses yeux qui s'étaient fait durs, se radoucissent en un instant face à mon inquiétude,
- Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer, tu n'es pas un monstre Ed, et le premier qui fera ne serait-ce qu'une remarque, je le jette dehors, client ou pas client!
Comment peut-il tellement croire en moi, comment peut-il me faire confiance à ce point alors qu'il ne me connaît pas, il ne connaît pas la moitié des horreurs que j'ai pu faire ou subir...je sais qu'il ne me voit que comme un gamin de 25 ans paumé et qui en a vu des pas très belles dans sa vie mais s'il savait qu'à moi tout seul j'étais une arme de destruction massive, il ne verrait plus de même œil...
Je reviens à la réalité par une tape sur l'épaule si forte que je manque d'en perdre mon équilibre et je le regarde se redresser et me poser un bloc note dans les mains, je crois que là j'ai plus trop le choix, c'est avec crainte que je met le bloc sur le bar et que d'un mouvement je retire mon gant à la main droite révélant mon automail aux yeux de tous...
Certains de mes collègues s'arrêtent de servir des clients en le voyant pour la première fois, je ne suis pas à l'aise quand je vois Marc qui me regarde, un grand sourire aux lèvres, le genre de sourire qui veut dire « t'inquiète restes toi même et fonce! » Je reprends alors du poil de la bête et récupère mon bloc note avant de demander aux autres serveurs quelle table n'a pas encore passé de commande, ils me montrent alors une table du doigt et sans me départir de mon assurance, je m'avance vers cette dernière, ne remarquant pas de nombreux regards sur moi ou plutôt sur ma main jusqu'à ce que la voix forte du patron ne résonne de nouveau dans mes oreilles,
- On est pas au cirque ici alors remettez-vous au boulot!
Un léger rire m'échappe quand j'arrive enfin devant la fameuse table, je ne regarde pas les personnes que j'ai en face de moi et cherche un stylo dans ma chemise quand j'entends la voix d'une première personne parler
- Oh mon dieu chéri, tu as vu ce qu'il a à sa main?
Le stylo que j'avais trouvé m'échappe des mains dans un mouvement incontrôlé, je le ramasse en me dépêchant sachant qu'à ce moment-même je ne fais pas très professionnel quand une deuxième voix parvient à mes oreilles et me paralyse
- Mais enfin, ça ne se fait pas de dire ça, pense un peu à ce que doit ressentir ce jeune homme...
C'est le cœur battant et tout mon corps tremblant que j'ose enfin regarder les personne que j'ai en face de moi, j'ai peur...j'ai peur de ma mémoire...j'ai peur de cette voix que je viens d'entendre me ramenant des années en arrière....j'ai peur de voir la personne en face de moi...
Et pourtant, devant moi j'ai une femme blonde aux yeux marrons, au regard dur mais pourtant si calme et la personne à côté est un homme aux cheveux noirs et aux yeux de la même couleurs...une voix que j'aurai jamais cru réentendre un jour...une personne qui vient de prendre ma défense...une personne que je n'ai pas vu depuis des années, une personne que je ne reverrais jamais car ce n'est pas la vraie qui se tient devant moi...pas cette personne que j'ai connu...
Malgré tout, je ne peux empêcher mon coeur de battre à tout rompre et je me sens tout à coup très faible quand je m'entends moi-même prononcer un mot que je n'aurai normalement jamais du dire...un mot qui n'a pas lieu d'être dans ce monde...
- Colonel...
Puis c'est le noir...
À suivre…
Le premier chapitre n'est pas très long, j'en conviens parfaitement mais c'est juste pour mettre l'histoire en place, j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop et je sais aussi que je coupe net et ça là-dessus j'aime bien faire ça ! Un peu sadique dans l'âme je l'admets mais bon…
Bref j'espère que ça vous a plus et que vous continuerez de lire, je ne voulais pas poster avant d'avoir tout écrit mais voilà ça me manquait trop, pas pu m'empêcher !
Et comme j'ai dis plus haut, je vais essayer de poster assez rapidement, soyez patient, le boulot me prend énormément de temps…malheureusement….
À bientôt !
