Bonjour !
J'espère que vous allez bien ! On se retrouve aujourd'hui dans une Sterek écrite dans le Cadre du Teen Wolf Pack Fest (viendez nous voir sur FB !), c'est-à-dire que je l'ai écrite et que Amalko l'a illustrée ! C'est l'image de cette fiction mais je vous invite à retrouver son illustration sur le groupe FB et sur AO3 ! :D
L'histoire se déroule en 5 chapitres, tous écrits et corrigés. Le reste sera publié au rythme d'une fois par semaine, le mardi. J'espère que ça vous plaira ! :)
Stiles s'affala sur le comptoir du bar, fatigué. Il avait pris une semaine de vacances loin de la Meute car il n'en pouvait plus. Il avait pris sa Jeep, avait déposé ses bagages dedans ainsi que son ordinateur qu'il avait pris la peine de rendre intraçable pour ne pas que Danny le retrouve, et il était parti. Temporairement bien sûr. A peine arrivé, il s'était dirigé vers le bar le plus proche de l'entrée de la ville. Juste le temps d'une semaine, il voulait qu'on le laisse tranquille, qu'il mène une vie normale, sans Loup-garou, sans chasseurs et surtout, sans magie. Il prendrait une chambre d'hôtel plus tard, sa priorité était de se détendre.
Le Nemeton n'avait pas seulement attiré un nombre incalculable de créatures surnaturelles dans Beacon Hills, il l'avait aussi changé. Il était ce que Deaton appelait une Étincelle. Un apprenti magicien en somme mais qui devait servir de guide spirituel et magique à une Meute. Il était encore en formation donc il ne s'était lié à personne pour le moment et il en était bien content. Non pas qu'avoir des pouvoirs ne lui plaisait pas mais son entraînement auprès du vétérinaire, gérer la Meute en tant que meilleur ami de l'Alpha, faire des plans, repousser les méchants… ça allait deux minutes. Il restait humain malgré tout ! Il avait lui aussi besoin de vacances.
Le jeune homme commanda un verre et dut montrer sa carte d'identité ce qui le fit grincer des dents. Il avait vingt-quatre ans merde, ça se voyait non ? Tout en sirotant son cocktail doucement, le but étant de profiter et de ne pas finir ivre mort dans une demi-heure, le jeune homme détailla les alentours. Le bar était plutôt bien rempli à cette heure là. Plusieurs groupes épars bavardaient joyeusement, certains beaucoup plus bruyants que d'autres. S'adossant contre le comptoir, il finit par apercevoir dans le fond de l'établissement un homme brun particulièrement séduisant. Les sourcils froncés, il n'avait pas l'air commode. Pourtant, cela ne fit pas peur à Stiles. Il aimait les défis.
L'Étincelle s'approcha de l'inconnu. Il était encore plus beau que ce qu'il avait cru au premier abord. Son verre toujours en main, il s'arrêta au bord de la table et attendit que le brun lève les yeux sur lui. Il demanda alors :
"- Je peux m'asseoir ?"
Il n'eut qu'un grognement pour toute réponse mais ne se découragea pas pour autant. Il était un Stilinski que diable. Et ce n'était pas tous les jours qu'il avait la chance d'approcher un apollon pareil. Il tendit la main par-dessus leurs consommations avant de se présenter :
"- Stiles."
Il crut pendant un temps que l'inconnu ne lui répondrait pas mais il lui serra pourtant la main avant de répondre :
"- Derek."
Le jeune homme répéta le prénom, le faisant rouler sur sa langue comme pour en apprécier le goût avant de demander, tout en jouant avec son verre sur la table :
"- Et dis moi Derek, que fais-tu dans ce bar ? Tu n'as pas l'air de rechercher la compagnie, est-ce que tu attends quelqu'un ?"
Le susnommé soupira mais cela ne découragea pas le moins du monde l'hyperactif avant de grogner d'une voix bourrue :
"- Non."
Bon. Ce n'est pas comme ça qu'il allait réussir à séduire cet inconnu. Stiles croisa les doigts en espérant être à son goût. Peut-être n'était-il tout simplement pas gay ? Il essaya de poser la question d'une manière détournée :
"- Est-ce que je peux te payer un verre ou…"
L'inconnu releva enfin les yeux de son verre presque vide avant de plonger son regard dans celui miel de son interlocuteur. Il comprit aussitôt la question implicite. Derek réfléchit : voulait-il de la compagnie ? Il était là pour décompresser, est-ce que flirter n'était pas le meilleur moyen pour cela ? Il se cala contre le dossier de sa chaise avant de se décider à jouer le jeu :
"- Tu peux mais seulement si c'est du whisky."
Le sourire de l'inconnu fut sa récompense et il se sentit se dérider depuis longtemps. La soirée passa rapidement, Stiles parlant de tout et de rien, sauf du côté surnaturel de sa vie, tandis que Derek ponctuait son discours de quelques remarques. Il riait discrètement parfois et souriait souvent aux blagues de l'hyperactif en face de lui. Finalement, ce fut le barman qui leur demanda de partir pour fermer et ils se regardèrent, sans savoir concrètement quoi faire. Ils avaient flirté pendant la soirée et avaient échangé sur leurs vies, plus Stiles que Derek certes, mais tout de même. Ils n'étaient pas indifférents l'un à l'autre et ils s'étaient tous les deux sentis beaucoup plus détendus en présence de l'autre. En bref, ils n'avaient pas envie de se quitter.
"- Un dernier verre ?"
Le sourire en coin de Derek valait tout l'or du monde. Le brun demanda :
"- Tu loges où ?
- Euh… Nulle part ?"
Derek leva un sourcil, le jugeant avec cette ligne capillaire. Stiles rit doucement :
"- Disons que j'étais pressé de partir. On va chez toi ?"
Derek eut un arrêt de quelques secondes avant de hocher la tête. Ils se dirigeaient vers la voiture de ce dernier quand Stiles continua :
"- C'est là que je prie pour que tu ne sois pas un psychopathe c'est ça ?"
De nouveau, le sourcil reprit sa place en haut du front de son propriétaire. A croire qu'il ne pouvait pas s'empêcher de bouger ! D'une voix moqueuse, Derek répondit :
"- C'est comme ça que tu essaies d'attirer tes conquêtes ?
- Parce que tu en es une ?"
Cette fois, Derek fit rouler ses yeux dans ses orbites avant d'ouvrir la porte de la voiture pour Stiles.
"- A partir du moment où je te ramène chez moi dans un but évident qui n'est pas de faire une partie de monopoly, on peut légitimement penser que oui.
- Pourtant, une partie de…"
Il n'eut pas le loisir de finir sa phrase, Derek ayant emprisonné ses lèvres. Plaqué contre la voiture froide, Stiles sentit le désir monter en flèche dans ses reins. Derek lui mordilla la lèvre inférieure tandis qu'il caressait sa joue de ses doigts, son autre main plaquée sur la voiture pour éviter toute tentative de fuite. Lorsque le baiser cessa, il enfouit son nez dans le cou de l'humain avant d'humer la fragrance du jeune homme et d'embrasser la chair délicate. Il sentit la respiration de Stiles se faire plus courte et il dégagea aussitôt une odeur particulière, mélange de désir et d'impatience. Finalement, Derek se redressa quelque peu avant de dire, moqueur :
"- Tu veux toujours jouer au Monopoly ?"
Il n'eut pour toute réponse qu'un gémissement et un baiser. Le trajet jusqu'à chez Derek fut flou pour Stiles. Il était trop impatient, trop désireux de plus pour se souvenir de détails pareils. Sa valise et tout son nécessaire pour vivre était resté dans sa voiture mais il s'en foutait. Il avait un besoin purement charnel. Pendant quelques secondes, ce désir intense lui fit peur avant qu'une main joueuse se posant sur sa cuisse ne vienne embrouiller encore plus ses idées.
Ils se garèrent devant une espèce de manoir immense et il siffla d'admiration. Il entendit vaguement le brun grogner quelques mots mais c'était inintelligible. Le terrain avait l'air vaste. Comme des adolescents, ils se prirent par la main avant de rire et de se diriger vers la chambre. Derek marmonna quelques mots une fois entré mais Stiles ne comprit rien et il ne chercha pas à en savoir plus.
Enfin, ils atteignirent la fameuse pièce. Elle était assez pauvre en meubles mais très lumineuse. Une baie vitrée laissait passer la lumière de la lune tout en permettant de voir le vaste terrain de la propriété. Des plantes venaient apporter un peu de vie ici et là tandis qu'une porte ouverte laissait entrevoir un dressing qui paraissait immense. Une deuxième porte, fermée, devait donner sur une salle de bain. Là-aussi, tout était grand, à la hauteur du manoir.
Il commença à ouvrir la bouche pour commenter ce qu'il voyait mais il fut porté et jeté sans ménagement sur le lit. Il se redressa sur ses coudes, posant un regard brumeux sur Derek. Il respirait vite et commençait déjà à enlever son T-shirt, visiblement prêt à passer à l'étape suivante. Stiles gémit et tendit les bras en avant, réclamant sa présence, son corps, sa chaleur. En un instant, le brun fut sur lui et il ne put plus penser à rien d'autre qu'au plaisir. Il semblait partout sur lui et il se sentait tellement dur que c'en était presque douloureux.
Derek l'embrassa dans le cou et Stiles décala quelque peu sa tête afin de laisser plus de place à son amant. C'était tellement bon ! Une série de baisers descendit de son oreille jusqu'à sa nuque tandis que le brun se décalait quelque peu pour que leurs bassins se rejoignent. Quelques secondes plus tard, le brun se redressa et commença à dire "Mais, tu es une…", cependant, il ne put jamais finir. Stiles avait pris possession de sa bouche, enfiévré par le plaisir. Il n'en pouvait plus d'attendre, il le voulait en lui, maintenant. Il bougea son bassin afin d'en sentir plus et le brun travailla d'arrache-pied à le faire gémir encore plus, les vêtements tombant très rapidement au sol.
Très vite, il n'y eut plus que des gémissements, des corps en mouvements et le plaisir, toujours plus de plaisir.
Ω
Le lendemain matin, Stiles se réveilla tard, il le sut aux rayons du soleil qui filtraient par les interstices du volet. Derek avait dû le fermer dans la nuit. Il était seul dans le lit et il gémit à l'engourdissement de son corps. C'était délicieux. D'un autre côté, il se sentait affreusement poisseux et collant. Il s'étira en regardant mieux la chambre. Dans la semi-pénombre, elle semblait encore plus grande. Néanmoins, il n'y avait aucune trace du magnifique brun avec qui il avait passé sa nuit… Il se leva, ne cherchant pas à cacher sa nudité et ouvrit la porte de la salle de bain. Derek n'y était pas non plus mais au vu de la buée sur les vitres et de l'humidité ambiante, il avait pris une douche.
Stiles hésita quelques secondes seulement avant de refermer la porte derrière lui. Après tout, il ne faisait rien de mal n'est-ce pas ? Il découvrit une serviette sèche à côté de ses vêtements pliés sur une chaise et il sourit sous l'intention. Quel gentleman, vraiment… Il se regarda dans le miroir et put voir sa peau rougie des baisers de l'homme avec quelques suçons sur son torse et son cou. Il sourit à cette image. Il avait vraiment bien fait de prendre des vacances…
La douche lui fit le plus grand bien malgré une légère douleur à la base de la nuque : Derek avait dû le mordre plus violemment que dans son souvenir. Il remit ses vêtements en se sentant plus propre et réveillé. Son cerveau était déjà en branle depuis son réveil, analysant les détails de la pièce, se demandant quels pouvaient être les métiers et les revenus de personnes qui vivaient dans un tel manoir. Un manoir ! Sérieusement, qui au vingt-et-unième siècle vivant encore dans ce genre d'habitation ?
Stiles sortit la tête de la chambre, un peu moins sûr de lui. Après tout, il était dans une habitation inconnue, loin de sa Meute et il ne savait pas où était parti son amant. Il tendit sa main devant lui et psalmodia quelque mots. Le sort lancé, il put voir qu'il n'y avait pas de menace à proximité. Il sortit de la chambre sur la pointe des pieds. Il avait l'impression de sortir de sa zone de confort.
"- Derek ?"
Il n'eut que le silence pour toute réponse. Après avoir marché tout le long du couloir, il se décida à descendre l'escalier au bout de ce dernier. Plus il avançait, plus une rumeur de voix lui parvenait. Hmm, donc soit Derek parlait tout seul, soit il était accompagné. Plus Stiles avançait, moins il marchait vite. Il était plutôt gêné. Non pas qu'il regrettait quoi que ce soit mais il n'avait pas spécialement envie de rencontrer la famille de Derek dans ces conditions. Il frotta sa nuque d'une main anxieuse avant de se décider à entrer dans ce qui lui semblait être une cuisine. Aussitôt, le silence se fit et quatre paire d'yeux se braquèrent sur lui. Il se racla la gorge, gêné avant de saluer en se frottant la nuque.
"- Euh… salut ?"
Il vit Derek se retourner brusquement après avoir mis ce qu'il était en train de cuire hors du feu. Il amorça également un geste vers son amant quand une personne assise à table attira son attention :
" - Oh mais c'est qu'il est mignon en plus de ça."
Stiles haussa un sourcil tandis qu'il vit Derek se tendre, contractant ses épaules. Il voulut le rassurer mais la réponse de son amant fut plus rapide. Il grogna entre ses dents :
"- Peter… Laisse le !"
Le susnommé, loin d'être impressionné, s'adossa à sa chaise et sourit d'un air joueur. Il avait visiblement envie d'embêter le brun. Les deux femmes assises à table regardaient l'échange d'un air neutre, sûrement habituées. Ignorant l'homme mûr, Stiles se gratta la nuque avant de dire :
"- Euh… Derek, est-ce qu'on peut.. euh parler ?"
Le jeune homme brun se contenta d'un bref hochement de tête, visiblement tendu, ce qui ne fit qu'accroître la nervosité de Stiles. Derek attrapa sa main et semblait vouloir courir pour fuir au plus vite cette pièce mais, encore une fois, Peter les interrompit :
"- Est-ce que tu l'as noué ?"
Derek s'étouffa aussitôt alors que le cerveau de Stiles faisait mille déductions. Finalement, alors que le brun l'attirait un peu plus à l'extérieur sous les pouffements de la femme la plus jeune, il tira sur le bras de son amant et demanda :
"- Vous… vous êtes des Loups-garous ?"
Le regard du brun se darda sur son compagnon d'une nuit et Stiles put y lire de l'interrogation : comment avait-il fait pour sauter à une telle conclusion ? Pour toute réponse, il eut le regard surpris des deux femmes et le rire de Peter. Derek lâcha sa main, ne sachant visiblement pas comment gérer cette situation. La femme la plus âgée se décida alors à intervenir :
"- Excuse-moi .. Stiles c'est ça ? Moi c'est Laura, la grande sœur de Derek. Comment as-tu pu faire cette déduction ?
- Toute la famille semble vivre dans le manoir, le terrain est immense, il y a une baie vitrée dans la chambre de Derek qui donne directement sur la lumière de la Lune, il a grogné quelque fois hier et surtout, Peter a dit nouer. Cette appellation est utilisée dans un vocabulaire essentiellement canin alooooors… Séparément, ces informations ne sont pas réellement des indices mais là…"
Le jeune homme s'approcha de la table et soupira. Il posa sa tête dans ses mains, les coudes reposant sur la table. Les Loups présents purent entendre "ils me suivent partout, pourquoi même là…" Derek ne savait plus où se mettre tandis que Peter regardait la scène d'un air amusé et légèrement calculateur. Laura reprit :
"- Et donc.. tu connais notre existence."
C'était plus une affirmation qu'une question mais Stiles comprit le sous-entendu.
"- Je fais partie d'une Meute…"
Tous les Loups présents haussèrent les sourcils dans une parfaite synchronisation qui aurait fait rire Stiles si ces derniers n'avaient pas été dubitatifs. Peter se leva, humant l'air et l'Étincelle ne put que se tendre, ayant un mauvais pressentiment. Son sixième sens lui hurlait qu'une catastrophe était à venir. Finalement, le Loup le plus âgé se contenta de regarder sa nuque avant de sourire et de se tourner vers son neveu, un immense sourire aux lèvres :
"- Félicitations, tu l'as lié à toi et à notre Meute ! Une Étincelle est un bénéfice immense à notre communauté."
Aussitôt, Stiles se redressa et Derek put voir son visage se fermer. Il le vit mettre la main à sa nuque et la déplacer comme pour chercher un indice. Finalement, il s'arrêta quand il sentit quelque chose et braqua ses orbes furieux sur lui. Ses poings se contractèrent le long de son corps et il demanda furieusement, les dents serrées :
"- Tu m'as lié à ta Meute ?"
Le jeune Loup haussa les mains devant lui avant d'essayer de se défendre face à la rage qu'il pouvait sentir s'échapper par vagues du jeune homme.
"- Je ne savais pas…"
Cependant, il n'eut pas le loisir se de justifier que Stiles passait de nouveau à l'attaque :
"- Tu ne savais pas ? C'est ça ta justification ? Tu m'as lié à ta Meute alors que j'en ai déjà une ! Pour qui te prends-tu ? C'est pas possible ! Pour une fois que je prends des vacances loin de toute cette merde surnaturelle faut que… Raaah ! Retire moi ce lien !"
Au fur et à mesure de son discours, les yeux du jeune homme viraient du miel au bleu électrique, signe qu'il allait user de son pouvoir. Derek essaya de lui prendre la main mais il se décala, furieux.
"- Ne me touche pas !"
Stiles ferma les yeux, faisant les cent pas dans la cuisine en prenant de grandes inspirations. Il sentait son pouvoir affluer par vagues immenses, signe qu'il se nourrissait de la Meute. Il se refusait à voir les indices nombreux qui lui démontraient que c'était déjà trop tard. Finalement, la rage supplanta tout et il ne fit pas attention aux grondements d'avertissement qui s'élevaient autour de la table ni du ricanement de Peter.
"- Alors c'était finalement ça ton but ein ? Pas de psychopathe en vue, juste un putain lien à ta Meute. Bordel, dire que j'ai rien vu venir… Retire-le moi tout de suite !"
Derek semblait complètement dépassé par la fureur de l'Étincelle qu'il n'arrivait pas à maîtriser. Peter eut un rire moqueur avant de dire avec nonchalance, exacerbant la colère de Stiles :
"- Il est déjà trop tard…"
Pris d'un doute, l'Étincelle envoya une brève décharge de pouvoir pur sur Derek, sans résultat. Aussitôt, il sentit l'angoisse monter, coupant sa respiration, obstruant sa vision, comprimant ses poumons… Derek fut aussitôt sur lui, essayant de le calmer mais il le repoussa durement. Il ne voulait rien d'autre que son père ou son Alpha. Pourquoi était-il parti déjà ? Quelle idée ! Concentrant son pouvoir sur ses sens, il améliora ses conditions pour fuir à une vitesse surhumaine, la magie lui permettant de compenser la différence de vitesse entre lui et le Loup. Dans sa fuite, il ne put qu'entendre son prénom être hurlé avec détresse mais il continua sa course en avant, poussé par l'angoisse.
Il finit par s'échouer contre un arbre, dans la forêt jouxtant le manoir et mit sa tête entre ses genoux. Sa respiration était d'autant plus mauvaise qu'il avait couru et il avait la nausée. Il ferma les yeux, espérant se calmer mais il sentait le pouvoir se déchaîner sans son accord. Il avait très rapidement eu le contrôle sur son Étincelle mais là, c'était comme si un océan se déchaînait à l'intérieur de lui, le faisant paniquer. Il se sentit appeler quelque chose, quelqu'un qui pourrait l'aider mais il ne sentit que la panique grandir un peu plus.
Deux mains l'enserrèrent fortement et des mots qu'il ne comprit pas le bercèrent. Peu à peu, l'angoisse reflua et il put prendre à nouveau la maîtrise de son pouvoir. Il s'essuya les yeux, chassant les larmes résiduelles. Il fit face à un regard bleu, reflétant une angoisse similaire à la sienne. Les yeux des Bêtas étaient habituellement jaunes mais, lorsqu'un lien avec une Étincelle était créé, les iris du Loup devenaient bleues, reflétant celle de son lié. Le Loup enterra son visage dans le cou de Stiles qui se surprit à gémir de contentement mêlé au désespoir.
Il était foutu.
N'oubliez pas que les reviews sont le salaire de l'auteur !
Et un énorme merci à Amalko pour son illustration !
Ps : les Big Bad Wolfs sont les meilleures !
