Voici une nouvelle fiction sur House. M.D, mais cette fois je ne suis pas seule. Krisztina est co-auteur et bêta, pour cette histoire.

Partie sur la base d'un "cadavre exquis", cela c'est transformée en une vrai histoire.

En plus elle est éducative par un certain côté.

Nous vous souhaitons à tous bonne lecture et n'oubliez pas les commentaires sont les binevenus.

Et un grand merci à Mr Audiard à qui nous avons emprunté certaines répliques.


House débarqua dans le bureau de Wilson en pleine consultation, sans prévenir, sans frapper à la porte, brutalement.
Wilson releva la tête. Il était en pleine concentration compassionnelle, en pleine désolation après l'annonce du cancer incurable du pancréas dont allait décéder d'ici peu l'homme entre-deux âges qui lui faisait face.

Wilson: « House sors d'ici! C'est pas le moment! »
Il tourna une tête accablée vers l'homme et lui dit « veuillez excuser le docteur House, il est assez impulsif et je ne doute pas une seconde que ce soit urgent, un patient en train de mourir sûrement » dit-il en insistant sur ce dernier mot avant de regarder House d'un air mauvais.

House s'installa dans le fauteuil voisin du cancéreux condamné et lui dit : « Mourant? Quand Wilson fait cette tête-là, c'est toujours mourant... Deux mois, c'est ça? Quand sa jambe danse la carioca, c'est rarement plus... »

L'homme porta sa main à sa bouche.

Wilson souffla, accablé : « je suis désolé, Robert, mais en effet... Le docteur House me connaît assez bien, nous travaillons ensemble depuis longtemps, et...Voilà... Je suis désolé... »

Après les salutations d'usage, les maintes excuses répétées, l'homme finit par partir.
Wilson rentra dans son bureau, furieux...

« Je ne te supporte plus!!!! Tu es un connard! Merde! Tu me fais le coup sans arrêt! »

House leva sa canne pour le stopper dans sa logorrhée verbale.
« J'ai choppé une blennorragie! J'attends les résultats pour le sida, l'herpès, et tout le reste! »

Wilson resta bouche bée, puis cria :
« La chaude-pisse? Tu es encore plus bête que je ne l'imaginais! Tu ne te protèges plus avec tes putes? Tu as couché avec une pute chez moi? Tu es fou... Tu es chiant. Tu es tout... Tu m'emmerdes! »

House
: « Bon, ça va, t'es pas ma mère non plus... Quoique quelquefois... » Il sourit « J'étais chez les fous, j'étais fou... J'ai couché avec une fille, là-bas... J'étais fou, alors pas de capote... »
Il leva les mains « Pas de ma faute, c'était dans le processus de guérison! »

Wilson, étonné : « Nolan a fait venir une pute pour toi? Là-bas? Tu rendras tout le monde dingue, c'est pas vrai... »

House : « J'ai une grosse libido… C'est tout... Et une grosse... qui fait un mal de chien... » dit-il en grimaçant... « C'était pas une pute, elle venait s'occuper d'une patiente, je devais m'impliquer émotionnellement, elle était cool, elle était triste, je l'ai consolée, je me la suis tapée... » il revivait un peu la scène « Et elle était mariée, et elle ne m'avait pas dit qu'elle avait un enfant, et... je n'étais sans doute pas le premier avec lequel elle fautait, quoi! »

Wilson éclata de rire : « T'es tombé sur une chaudasse alors que tu pensais te faire la sainte vierge, j'y crois pas, Ah ahah!!! Trop drôle »

House se leva brusquement, tapa sur le bureau avec la canne et répliqua : « Mais arrête ou je dis à tout le monde que tu es sorti avec une transsexuelle un soir de biture! »
Wilson se calma : « tu veux des médocs, tu veux quoi au juste? »

House : « je sors avec Cuddy ce soir, et... J'espérais conclure, tu vois... Je lui fais la cour depuis un moment... T'as une solution miracle? A part la capote ? Ou une excuse, un truc... Une idée quoi... » dit-il d'un air désespéré et suppliant...

Wilson, hilare :
« Tu peux lui dire que tu t'es malencontreusement coincé ton truc dans ta braguette, ou dans un tiroir, ou dans une porte » termina-t-il en pleurant de rire... « Le grand Greg est tout cassé »

House debout devant le bureau, les deux mains appuyées sur le pommeau de sa canne, attendait patiemment que son ami se calme. Il venait de lui offrir sur un plateau d'argent l'occasion de se foutre de lui.

Wilson à peu près calmé : désolé, je n'ai pas de solution miracle pour toi. Et si tu lui faisais le coup de la migraine ? Tu crois que ça marche dans les deux sens?

House l'air désespéré : mais je veux conclure moi!

Wilson tout sourire : ok, puisque tu ne comprends pas, essaie d'imaginer "grand Greg" en position d'attaque.

House : plutôt facile pour le moment..

Wilson : oui ben voilà la suite, vu son état, c'est sûr que tu vas jouir...il recommençait à se marrer, mais certainement pas pour la raison que tu espères...

House (tapant le sol avec sa canne): merde! C'est pas juste!....Il va falloir que je joue au parfait gentleman!

Wilson: tu as prévu quoi pour votre soirée?

House : je fais dans le classique, restaurant et cinéma. Comme je passe la prendre, j'ai aussi acheté un bouquet de fleurs et je...

Wilson
: des roses?

House
: Non, des Lys blancs

Wilson
: "le Lys blanc représente la pureté, la majesté, la chasteté, la beauté, les sentiments sont purs, elle est la pureté même." énonça-t-il, c'est une nouvelle thérapie "dites le avec des fleurs"

Wilson était de nouveau hilare, House versant dans le romantisme. Il regarda son ami qui lui lançait un regard assassin, ce qui eut pour effet de faire redoubler son rire.

C'est à ce moment précis que Cuddy entra dans le bureau. Ce qui stoppa les rires de Wilson et House baissa subitement les yeux vers le sol, sentant une chaleur envahir ses joues. Il rougissait, heureusement que sa barbe allait cacher cette réaction.

Elle rougit légèrement en voyant House... Wilson découvrait avec étonnement deux amoureux en émoi, investis dans un flirt d'adolescents...

Cuddy : « Bonjour James, bonjour House! James, je voulais vous demander un conseil mais... ça attendra... Ce n'est pas grave... «

House légèrement hargneux : « Alors lui ( il fit un geste dédaigneux ) c'est James... Et moi c'est House... «

Wilson : « Oui, moi c'est James, parce que c'est sexy comme prénom... Comme ( il prit la voix célèbre de Sean Connery ) « My name is Bond, James Bond « … Et là, tu vois, les femmes tombent comme des mouches... Alors que Greg, franchement... «

Devant la moue fâchée de House, Cuddy continua …
« La dernière fois que je t'ai appelé Greg, tu avais 20 ans de moins et tu t'es sauvé au petit matin avant mon réveil... Je fais comme un blocage... C'est psychologique.." Dit-elle d'une voix délibérément sexy, une petite moue de la bouche, comme une invitation au baiser, façon Marilyn Monroe...

House, les regardant alternativement : « j'ai comme dans l'idée que vous me cachez des choses tous les deux, vous complotez, vous manigancez, vous bavez sur mon dos quand j'ai le dos tourné... j'ai comme dans l'idée que je devrais me méfier de vous... Vous êtes mignons, gentils, affectueux, mais là, vous m'emmerdez, gentiment, affectueusement, avec amour même, mais vous m'emmerdez!
Alors là, je vais vous laisser et aller faire mes consultations, sinon, je sens que je vais annuler la sortie de ce soir sur un coup de tête et je vais le regretter... Alors Complotez bien , toi ma beauté, et Jaaaaammmesssss «.

Il tourna les talons et s'en alla le plus dignement possible, en serrant les dents car il avait des élancements dans Gregounet...

House atteignit enfin les toilettes pour homme. Il s'enferma dans une des cabines, il n'avait pas trop envie d'être surpris faisant la grimace en pissant. Déjà qu'il avait été se faire examiner à l'hôpital Saint Sébastien, pour éviter tout commérage.

IL étouffa un gémissement lorsqu'il urina, la brûlure était à peine supportable. Et dire que le soir même il sortait avec la femme de ses rêve et qu'il allait devoir être sage....