Titre de la fic : Un renouveau
Auteur : Kimberly31
Le monde d'Harry Potter ne m'appartient pas, ses lieux et ses personnages non plus. Toute cette incroyable œuvre est à JK Rowling.
Sinon, les nouveaux personnages et intrigue sont ma propriété et j'espère que les amateurs de plagiat ont une bonne assurance santé.
Résumé : Harry vit une enfance heureuse avec ses parents, mais un secret entoure sa naissance, dont seules deux personnes sont au courant. Une première année pleine de surprise pour un trio d'or incroyable.
Note de l'auteur : Je ne sais pas encore combien je vais faire de chapitres, mais je vise une vingtaine. J'essaierai de poste deux chapitres par semaine. Je suis ouverte à toutes les critiques, et n'oubliez pas que les reviews font toujours plaisir. J'accepte avec joie toutes vos suggestions.
Chapitre 1
Un autre départ
31 juillet 1981
Albus Dumbledore était outre un sorcier incroyable qui était connu pour avoir mis un terme à la première guerre contre Grindelwald et être le directeur de la célèbre école de magie Poudlard, la seule de tout le royaume uni, était par dessus tout un homme fatigué. Voilà à présent deux semaines qu'une prophétie lui annonçant la fin du règne du seigneur des ténèbres, appelé communément Lord Voldemort lui avait été faite, avant d'être en partie remise à Voldemort. Mais un problème restait. Deux enfants étaient concernés par cette prophétie, deux nourrissons d'à peine un an qui n'étaient autre que Neville Longdubat et Harry Potter, tous deux fils de membres de l'Ordre du Phoenix. Mais comment expliquer à ces deux familles que l'un de leurs enfants était destiné à vaincre le plus grand mage noir de tous les temps, mais également à vivre sous sa menace.
Dumbledore se leva de sa chaise et se dirigea vers le perchoir ou se tenait un majestueux oiseau au plumage doré et rouge.
- Ah Fumsec, dit-il en le caressant lentement, il y a des fois ou je regretterais presque d'avoir une place dans cette guerre. Les enfants ne devraient pas tarder à arriver, et je ne sais toujours pas comment leur annoncer cela.
- Vous êtes un homme bien Albus, dit le tableau à sa droite. Vous faites ce qui est juste, et ils devraient vous remercier pour cela.
- Je vous remercie Armando, mais je ne crois pas qu'ils pourront me pardonner ce que je m'apprête à faire.
- Ils arrivent, continua Armando Dippet.
Dumbledore aquiesça et attendit que la porte s'ouvre, laissant entrer deux jeunes couples. L'un des hommes était brun aux yeux noisettes et la femme qui l'accompagnait était brune, les cheveux courts qui partaient dans tous les sens, à l'image d'un elfe. L'autre femme était rousse avec des yeux verts amandes accompagnée d'un homme grand aux cheveux noirs jais qui n'avaient visiblement pas été coiffés depuis un moment, ses yeux bruns cachés par une paire de lunettes. Dumbledore se rassit derrière son bureau et fit apparaître devant lui quatre sièges.
- James, Lily, Alice, Frank, salua-t-il en les invitant à s'asseoir.
- Professeur, dit Lily Potter d'un ton inquiet, que se passe-t-il?
- Du calme Lily, tout va bien. Puis-je vous propser un bonbon au citron ? Du thé peut être?
- Non merci, refusa gentiement Lily. Pourquoi nous avoir convoqué ici sans le reste de l'ordre?
- Il s'agit d'un entretient à caractère privé qui concerne Voldemort. Une bonne nouvelle m'a été apportée, qui pourrait nous aider à gagner cette guerre.
Il y eut parmi les personnes présentes des petites exclamations de surprise et de soulagement, avant que qu'elqu'un ne brise le silence.
- Et quelle est cette nouvelle? demanda Alice
- Une prophétie a été faite, annonçant le nom de la personne qui a le pouvoir de vaincre le seigneur des ténèbres, commença Dumbledore ses yeux bleus brillant d'intensité à travers ses lunettes en demi-lune.
- C'est fantastique! lança James. De qui s'agit-t-il?
- Deux personnes correspondent à la description donnée, annonça-t-il. Peut être serait-il plus correct si je vous la faisez entendre.
Celui qui a le pouvoir de vaincre le seigneur des ténèbres naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié lorsque mourra le septième mois. Et le seigneur des ténèbres le marquera comme son égal. Mais il aura un pouvoir que le seigneur des ténèbres ignore. Et l'un d'eux devra mourir de la main de l'autre, car aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit.
Lily eut une expression d'horreur sur le visage et plaqua sa main sur sa bouche. Alice tentait à grande peine de retenir ses larmes, soutenue par son mari. James lui parut étrangement silencieux.
- Je crois que vous aurez compris de qu'il s'agit et la raison de votre venue, enchaîna Dumbledore devant le silence des deux couples. Harry et Neville sont tous deux concernés par cette prophétie, qui je dois vous l'avouer, à été en partie révélée à Voldemort.
Lily réprima un cri et se blottit contre James qui l'enserra contre son torse, sa main caressant ses cheveux.
- Sachez, que cette prophétie n'a que l'importance que l'on lui accordera. Mais je tiens de source sûre que Voldemort y croit, et il fera tout pour se débarasser de l'enfant. Il est donc indispensable que vous protégiez vos enfants de tous danger, notemment en quittant immédiatement vos lieux de résidence. A l'heure actuelle, vos maisons ont été vidées de tout vos effets personnels et meubles, que j'ai pris soin de disposer dans un manoir à Godrics Hollow, ou vivrez touts les six ensembles.
- Comment pouvez vous être sur que Voldemort croit à cette prophétie? demanda patiemment James.
- Croyez moi, j'aimerais bien qu'il en soit autrement, mais je pense avoir eu raison d'effectuer ces changements James. J'ai appris il y a quelques minutes par Alastor que vos maisons ont été mises à feu et à sang par des mangemorts pendant que vous discutiez avec Minerva. Seulement vos deux maisons, avec la marque des ténèbres flottant au dessus. Tout cela me pense à croire que Voldemort est convaincu de la veracité de ces paroles, dit-il d'un ton grave.
Vous devez éviter de vous montrer en public, et je pense indispensable qu'il vous faille trouver un gardien du secret digne de confiance.
- Oui bien sûr, dit Lily. Mais vous avez dit que...V... voldemort le marquerait comme son égal. De quelle manière?
- Ah, encore un détail important dont j'ignore l'explication. Mais quelque manière que ce soit, je doute que ce soit une bonne chose. Voldemort va faire un choix, il va déterminer lequel de vos fils est selon lui apte à causer sa perte. Et c'est malhereusement son choix qui va déterminer lequel de vos fils sera désigné par la prophétie.
- Donc Voldemort va faire un pile ou face pour savoir qui il va tuer? lanca Frank amère.
- Je doute qu'il procède de cette façon. Il est plus intelligent que cela, et peut être aura-t-il la sagesse d'attendre que vos enfants soient plus âgés afin d'évaleur leurs potenciels.
- La sagesse ? s'étrangla Lily
- Oui, ainsi nous aurons le temps d'entraîner vos enfants, afin qu'ils aient une chance de vaincre Voldemort.
- Vous voulez transformer nos enfants en machine à tuer? lança James.
- Non, James, je veux juste leur offrir une chance de survivre, mais je doute qu'ils puissent le faire sans pouvoir réussir à battre Voldemort. Vous l'avez tous entendu, aucun d'eux ne peut survivre tant que l'autre survit.
- Alors que conseillez nous de faire? demanda Alice
- Restez avec vos enfants chez vous, et vous pouvez inviter vos amis. Choisissez avec sagesse votre gardien du secret, et sachez que j'aurais été honoré de m'aquitter de cette tache si j'avais pu. Malheureusement j'ai déjà la responsabilité de l'ordre du Phoenix.
- Ne vous inquiétez pas Albus, dit Frank, nous saurons trouver quelqu'un digne de confiance.
- Très bien, de sorte que le manoir est séparé en deux et et donne sur deux rues différentes, il vous faudra trouver chacun quelqu'un digne de confiance.
Tous aquiesçèrent, conscients de ce qu'impliquer ceci. Alice et Frank pensèrent immédiatement à Kingsley, un jeune auror et ami qu'ils connaissaient depuis leurs plus tendre enfance et à qui ils n'hésiteraient pas à confier leurs vies. James songea à Sirius, son meilleur ami qui avait vécu chez lui, son frère, mais Voldemort était certainement au courant de leur grande confiance et amité et penserait-lui aussi en premier lieu. Rémus, son ami loup garou qu'il soupçonnait de les avoir trahi et d'avoir rejoint les rangs du seigneur des ténèbres. Restait une seule solution, Peter Pettigrew, un autre de ses ami faible et craintif dont il doutait que Voldemort soupçonne même l'existence, et même s'il la savait, jamais il ne pourrait se douter qu'ils l'aient pris pour un tel rôle.
- Je pense qu'il est temps pour vous rentrez dans votre nouvelle demeure qui je l'espère sera à votre convenance. Vous pouvez emprunter la cheminée de la salle des professeurs pour vous y rendre.
Les adultes se levèrent et saluèrent le directeur avant de s'apprêter à sortir.
- Lily, attendez une minute, il faut que l'on discute.
Lily fit un bref signe de tête à son mari, et s'avança vers Dumbledore, anxieuse de ce qu'il avait à lui dire.
- Vous savez bien de quoi je veux vous parlez Lily, n'est ce pas?
- Oui...
- Vous n'avez encore rien dit à James je présume?
- Non, dit-elle, mais je ne pense pas que ce soit le bon moment... Mais j'ai réfléchi, et je ne pense pas que ce soit la bonne solution, je ne crois pas que j'en serai capable.
- Cette solution ne m'enchante pas plus qu'à vous, croyez moi, reprit Albus d'un ton peiné, mais il n'y a pas d'autre alternative.
- Mais il y a peut être un autre moyen, reprit Lily.
- Nous en avons déjà discuté, et vous savez que vous ne souffrirez pas. C'est ce qu'il y a de mieux, pour le plus grand bien.
Lily ne put que garder le silence devant la conviction de Dumbledore. Celui-ci lui fit un sourire bienveillant, avant de la laisser s'en aller. Il se rassit sur son fauteuil et regarda à nouveau en direction d'Armando Dippet.
- Croyez toujours que je suis un homme bien à présent?
- Pourquoi prendre de telles mesures? demada Dippet.
- Parce que je n'ai pas le choix...
- Ou peut être l'avez vous et prenez la mauvaise décision en vous convaincant que vous ne l'avez pas!
- Peut être, admit Dumbledore, mais je ne saurai changer d'avis.
- Vous êtes conscient, que vous regretterais toute votre vie cette décision? questionna-t-il.
- Je le suis, mais la culpabilité est un prix que je suis prêt à payer...
31 octobre 1981
Lily et James avaient passé plus de deux mois enfermés dans leur maison, à vivre dans la crainte et sous la menace. Alice et Frank étaient de sorti chez ses beaux-parents pour la soirée avec leur petit Neville. Les Potter s'étaient décidés à se rendre chez les Weasley ce soir là, une famille de sorciers avec qui ils entretennaient de bonnes relations, afin de célèbrer Halloween. Ils avaient à regrets confié Harry à la cousine de Sirius, Androméda Tonks, une amie de la famille. Celle-ci était d'ailleurs occupée à lire une histoire portant sur trois frères qui passaient un marché avec la mort quand le petit commença à s'endormir, bercé par sa voix.
- Ca y est, il dort enfin...
Elle le prit délicatement dans ses bras et le porta jusqu'à l'étage et l'emmena dans sa chambre. Elle le coucha dans son berceau et attendit quelques instants sur le seuil de la porte, occupée à l'observer, avant de quitter la pièce. Elle ne resterait pas loin, mais voulait d'abord s'assurer que toutes les portes étaient fermées. Androméda descendit l'escalier quatre à quatre et verouilla d'un geste de baguette toutes les serrures de la maison. Avec un soupir de soulagement, elle retourna dans le salon afin de faire un peu de rangement. Elle n'avait jamais tellement apprécié Halloween. C'était d'habitude une fête de famille, mais elle doutait passer un jour les fêtes avec l'une de ses soeurs.
Narcissa était à présent mariée à Lucius Malfoy, qui elle le savait été le bras droit de Voldemort, et sa soeur Bellatrix Lestrange était tout simplement une folle à lier qui ne souhaitait que sa mort. Et enfin, son mari qui était moldu été allé voir ses nièces et neuveux pour faire une tournée dans le Londres moldu, à la recherche de bonbons.
Quant à sa fille, Nymphadora qui se plaisait à s'appeler Tonks, avait été invitée à fêter Halloween chez une amie à elle. Elle s'était donc retrouvée seule et avait accepté avec joie cette soirée de baby-sitting.
Un craquement la fit sursauter et elle se retourna brusquement. La porte venait d'être violemment ouverte et une silhouette s'avança dans la pénombre. Elle était vêtue d'une longue cape noire en étoffe, ses doigts blancs dépassant des manches, jouant avec sa baguette. Puis il y eut un rire glacial qui résonna à travers toute la pièce, faisant frissonner la jeune femme. Il y eut un léger silence avant que les pleurs du bébé ne retentissent.
La silhouette s'avança encore vers la femme et souleva sa capuche, dévoilant son visage à la paleur cadavérique.
- Voldemort, souffla-t-elle
- Ou est-il ? dit-il en pointant sa baguette sur elle.
La femme garda le silence et Voldemort perdit patience et lui lança un doloris. Andromdéda s'écroula au sol, et commença à crier, en se convulsant pitoyablement aux pieds de son ennemi. Il attendit quelques secondes avant de lever le sort.
- Je ne me répeterais pas, ou est-il?
La jeune femme ne dit rien et cracha du sang, en se relevant péniblement. Voldemort la regarda avec lassitude et pointa à nouveau sa baguette sur elle. Elle s'attendit à ce que la douleur la frappe à nouveau, mais elle ne vint pas. Au lieu de ça un vide bien heureux s'installa en elle, un istant de pure félicité. Et une phrase résonna dans son esprit.
Conduis moi jusqu'à lui
Androméda entendit les paroles et ne se sentit pas la force de lutter contre elle, les tremblements secouant encore son corps après le sortilège de torture. Elle se dirigea vers l'escalier et monta lentement les marches, Voldemort à sa suite.
Allez, montre moi où il est
Elle arriva finalement face à une porte en bois et tourna lentement la poignée. Elle entra dans la chambre, suivie par Voldemort. Un sourire cruel se dessina sur son visage tandis qu'il découvrait avec plaisir un petit garçon brun aux yeux verts. Celui-ci le regardait attentivement, ses grands yeux écarquillés. Voldemort leva le sort qui pesait sur la jeune femme.
- Oh merlin, sanglota-t-elle alors qu'elle reconnaissait l'endroit où elle avait mené le mage noir.
- Oui, se moqua Voldemort. Il te sera en effet d'une aide précieuse. Je m'occuperais de ton cas après lui.
- Non, s'il vous plait ,implora-t-elle. Je vous en supplie, pas lui, épargnez le...
- Pousse-toi idiote, allez.
- Prenez moi à sa place s'il vous plait!
- Allez, pousses -toi idiote!
- Non, ayez pité, ayez pitié...
- Avada Kédavra! lança Voldemort.
Un rayon vert fusa vers le corps d'Andromeda et elle s'écroula au sol, son corps rigide. Elle était morte. Harry dans son berceau se mit à sangloter de plus belle, et c'est vers ses yeux mouillés de larmes que se dirigea le regard cruel de Voldemort.
Il s'approcha de lui, et sa baguette fendit l'air. Il chercha un instant un endroit où viser, et sa baguette se rapprocha du front de l'enfant. Il était un sang-mêlé comme lui. Il prononca la formule fatidique et le rayon vert frappa de plein fouet le petit garçon.
Cinq ans plus tard
Lily était tranquillement assise sur un confortable fauteuil dans son jardin. Elle regardait avec attendrissement James qui s'amusait à apprendre à voler à leur fils de six ans. Elle avait au départ tout net refusé, mais James avait insisté pour lui apprendre à voler, prétextant que Harry serait un parfait attrapeur lorsqu'il rentrerait à Poudlard.
- Allez dit-elle en se levant, cela va bientôt être l'heure. James, harry!
Les deux interpellés la rejoignirent sur la terasse et Lily lança un rapide reparo aux lunettes des deux hommes de sa vie.
- On va voir tante Méda? demanda Harry en sautillant sur place.
Lily acquiesça et quelques minutes plus tard ils transplannèrent dans une grande clarière ou se trouvaient déjà plusieurs personnes. Ils attendirent quelques instants, avant de se joindre à la foule qui pressait le pas vers une grande allée. Ils arrivèrent finalement à destination et regardèrent devant eux une grande dalle grise sur laquelle était écrite:
Androméda Tonks
Epouse et mère aimée
Elle a donné sa vie pour tous nous sauver
Cela faisait à présent cinq ans qu'elle était décédée, en sauvant par la même occasion la vie du jeune Harry Potter. Cela faisait aussi à présent cinq ans que le seigneur des ténèbres avait disparu. On le disait mort, et Harry était devenu le sauveur du monde sorcier. Mais par dessus-tout, il vivait heureux avec ses parents, et les parents de Neville, garçon avec qui il aimait jouer.
Ce chapitre a été long à écrire, et j'espère qu'il vous plaira. Alors, désolée pour ceux qui aimé Andromeda Tonks mais c'est le premier personnage qui m'est venu à l'esprit. Comme vous l'aurez compris, elle a remplacé le rôle de Lily et a utilisé la même magie de l'amour.
Enfin, n'hésitez surtout pas à me donner votre avis, et je posterai le nouveau chapitre dès que je pourrais. Et au risque d'être répétitive, une review ça motive toujours l'auteur, alors n'hésitez pas, bonne ou critique!
Kimberlydu31
