Coucou !

Je vous cache pas que j'ai un sacré trac en vous postant ce prologue. C'est une histoire qui me tient beaucoup à cœur et qui me trotte dans la tête depuis pas mal de temps.

Je pense que ce sera l'histoire la plus aboutie que j'ai jamais écrite et vraiment j'ai envie qu'elle vous plaise. Je bouillonne d'impatience de savoir ce que vous en pensez !

Ce sera un Jella mais va falloir prendre son mal en patience parce qu'ils vont pas être ensemble avant longtemps, Bella a pas mal de choses à vivre avant. J'espère que l'attente vaudra le coup ;)

Avant de vous laisser à ce prologue, je voudrais dire un grand merci à mes coupines Perrine, pour la motivation et la correction, Ingrid, de m'avoir poussé à me lancer et Anne pour être ma "grosse feignasse de lectrice" préférée (mdr) et pour la motivation aussi :)

Sans ce trio l'histoire serait restée dans ma tête :)

Ah si une dernière chose j'ai créé un groupe (htray ff lien sur mon profil ff) pour pouvoir discuter ensemble et aussi pour partager les bannières créées pour mes histoires. Vous y trouverez d'ailleurs celle de cette histoire pour vous faire une idée des personnages^^

Allez cette fois je vous dis bonne lecture et je vous retrouve en bas !


LA PROPHÉTIE D'ANTONIA

Prologue

/-/-/

Je m'éveillai en sursaut, comme cela m'arrivait souvent. Je ne hurlais plus comme avant en me réveillant mais certaines scènes de ma courte vie se rappelaient à mon bon souvenir la nuit. La journée, j'avais appris à les repousser au fond de mon esprit mais lorsque je dormais, mon subconscient tenait à me remémorer d'où je venais et cepar quoi j'étais passée.

J'ouvris les yeux sur mon appartement qui baignait dans une lumière douce qu'offraient les premiers rayons du soleil à travers les rideaux des deux grandes baies vitrées.

J'aimais cette ville où le soleil était visible quasiment tous les jours de l'année. Los Angeles était vraiment le paradis pour les gens qui, comme moi, détestaient le froid et la pluie.

Je m'étirais doucement, faisant craquer mon dos et mes orteils. J'avais plutôt bien dormi malgré mon cauchemar. Je remarquais les vêtements qui jonchaient le sol et me remémorais la nuit dernière avec le sourire.

-Bien dormi? me demanda Patrick d'une voix encore ensommeillée.

Je ne répondis pas tout de suite, essuyant d'abord les fines perles de sueur sur mon front dues à mon cauchemar.

-Pas trop mal, finis-je par répondre en me faufilant sous le drap à ses côtés. Il leva le bras et je vins me blottir tout contre son flanc. Nos nez se touchaient.

-Mmmhummm, soupira-t-il en esquissant un demi-sourire sans faire l'effort d'entrouvrir les yeux.

Quelques minutes -ou heures- plus tard, le réveil sonna alors que nous nous étions tous les deux rendormis.

-Je déteste ce truc, marmonna-t-il en se tournant pour taper sur la machine qui nous agressait les oreilles.

J'eus tout de suite froid lorsque nos corps se décollèrent. Il dut sentir la même chose car il se retourna de nouveau, passa son bras sous ma nuque et m'attira tout contre son torse.

-J'ai des courbatures de la nuit dernière. Je sentais le sourire dans sa voix.

-Tu devrais arrêter de faire des acrobaties, tu n'as plus vingt ans, dis-je sur le ton de la plaisanterie.

-Il faut bien que je satisfasse ma petite-amie de vingt ans, je ne voudrais pas qu'elle me quitte pour un jeune simplement parce que je suis trop vieux pour la porter!

-Petite-amie de vingt-trois ans! m'empressai-je de corriger.

-Pas tout à fait mais très bientôt. D'ailleurs, à ce propos, je pensais qu'on pourr...

-Je ne veux pas en parler, je lui coupai la parole et me levai d'un bond. Avant qu'il n'argumente, j'avais couru jusque dans la salle de bain.

-Bella! l'entendis-je m'appeler.

Je fermai la porte à clés en riant.

-J'entends rien, plaisantai-je en ouvrant le robinet de la douche.

Un grognement me parvint et je pus distinguer le bruit du parquet qui craquait à chacun de ses pas. Je lâchai un couinement lorsque je l'entendis juste derrière la porte de la salle de bain.

-Bella, ouvre s'il te plaît.

-Non, dis-je en réprimant un fou rire. Je ne veux pas parler de ça.

-Bella, tu sais que ce n'est pas une porte fermée qui m'empêchera d'entrer si j'en ai envie ?

-Je vois pas comment tu peux l'ouvrir de l'extérieur. J'étais plutôt sûre de moi. Je mis du dentifrice sur ma brosse à dent et entrai dans la douche avec.

Je n'entendis plus rien, il avait dû lâcher l'affaire. Mon anniversaire n'était pas quelque chose que j'avais envie de fêter. Depuis mes dix-huit ans il n'arrivait que des malheurs quand je célébrais ce jour. J'avais remarqué que si je ne faisais rien ce jour-là il ne se passait rien. Mes amis savaient que me faire une surprise était hors de question et même si j'en rigolais avec Patrick, j'espérais qu'il n'insiste pas davantage.

J'entendis la serrure craquer et un courant d'air me confirma qu'il avait réussi à ouvrir la porte de la salle de bain. Je crachai la mousse de mon dentifrice juste à temps pour le voir entrer dans la douche un sourire triomphant sur les lèvres.

-Tu sais crocheter une serrure ? demandai-je surprise.

-J'ai beaucoup de talents cachés, dit-il en haussant les sourcils.

Je fis le pas qui me séparait de lui. Il frissonna lorsque mon corps mouillé se retrouva tout contre le sien.

-Ah oui ? murmurai-je au creux de son oreille.

-Oh oui, dit-il en m'attrapant par la nuque pour m'embrasser langoureusement.

Son autre main se posa sur mes épaules et descendit délicatement le long de ma colonne vertébrale. Je soupirai d'aise, basculant la tête en arrière lui donnant accès à mon cou qu'il embrassa sensuellement. Il passa une jambe entre les miennes et m'obligea à me reculer sous le jet d'eau chaude. Ses mains et sa bouche vénérèrent mon corps qui se laissa faire. J'étais de la pâte à modeler sous ses doigts, il savait quoi faire pour que je m'abandonne totalement au plaisir qu'il me procurait. Il n'avait pas besoin de me prouver qu'il avait de nombreux talents !

/-/-/

Il sortit de la douche et je pus rêvasser en finissant de me laver. J'aimais Patrick de tout mon cœur. Nous nous étions rencontrés presque deux ans plus tôt et nous ne nous étions pas quittés depuis. J'avais littéralement eu un coup de foudre pour ce grand brun aux yeux verts, qui, en plus d'être beau, était gentil et attentionné. Évidemment son sourire ravageur ne me laissait pas indifférente, ni son corps parfait pour être honnête. Mais ce n'était pas que physique. Il me comprenait, ne me jugeait pas et surtout, il savait me parler.

Lorsque je sortis de la douche quelques minutes après lui, il m'attendait avec un café et des muffins. Quand je disais qu'il savait me parler !

Il était pieds nus, son jean usé tombant sur ses hanches, et torse nu, ce qui ne gâchait rien non plus.

-C'est juste un double expresso, dit-il d'un air désolé en nous servant un jus d'orange fraîchement pressé. J'ai pas réussi à faire marcher ton machin vapeur.

-Ça s'appelle une buse vapeur !

-Peu importe, contesta-t-il d'un geste de la main, ce machin ne veut jamais se laisser faire ! Je préfère crocheter les serrures, plaisanta-t-il.

Je pouffai et m'assis sur un tabouret du bar. Je mis le nez au-dessus de la fumée que faisait mon café et inspirai profondément. J'adorais cette odeur. Ça me rappelait mon enfance et plus particulièrement ma mère qui en avalait de telles quantités qu'elle finissait par sentir le café tout le temps.

-Tu n'es pas obligé d'aller faire le café en bas, j'ai une machine ici aussi.

-Je sais que tu le préfères quand il vient de ton café, dit-il en s'asseyant en face de moi.

Je souris en pensant à mon café, comme il disait. Le R&P dont j'étais l'heureuse propriétaire depuis un an et demi maintenant. C'était ma grande fierté, mon bébé en quelque sorte. J'en avais fait l'acquisition avec l'héritage de Renée et Phil après leur mort tragique. Je l'avais d'ailleurs appelé le R&P en leur mémoire afin que quelque chose de bien ressorte de toute cette histoire dramatique. Je ne voulais pas y penser maintenant, j'étais en bonne compagnie, me remémorai-je lorsque la main de Patrick caressa la mienne. Je levai les yeux et lui souris tristement. Il savait très bien à qui j'étais en train de penser et amena ma main à sa bouche pour y déposer un tendre baiser, balayant tous mes tracas en un geste.

-Je t'aime, lui dis-je simplement.

-Moi aussi Bella.

Il me gratifia de son sourire qui faisait tant de ravage dans mon cœur et nous finîmes de petit-déjeuner en silence. Il était bientôt 7h30 et l'un comme l'autre, nous avions du travail. Il était agent immobilier, c'était d'ailleurs comme ça que nous nous étions rencontrés. C'était lui qui m'avait trouvé ce café à restaurer et l'appartement quasiment en ruine qui était au-dessus. Il savait qu'à la base je n'avais pas envie de me lancer dans de gros travaux mais il avait réussi à me convaincre en me montrant des maquettes de ce que ce lieu pouvait devenir. Je devais avouer qu'il avait tapé dans le mille dès le départ, anticipant le moindre de mes désirs et satisfaisant toutes mes interrogations.

Quant à moi, j'étais attendue en bas pour l'ouverture du R&P.

-A ce soir! me lança-t-il après m'avoir embrassée langoureusement devant les premiers clients qui attendaient plus ou moins patiemment l'ouverture. Il disparut derrière le bar pour rejoindre le couloir qui lui permettait de sortir sans passer par l'entrée des clients.

J'attachai mes cheveux, mis mon tablier et allai ouvrir la porte principale.

-Bonjour ! m'exclamai-je aux premiers clients de la journée.

-Bonjour Bella, me saluèrent plusieurs d'entre eux qui avaient l'habitude de venir tous les jours de la semaine, ou presque.

-Monsieur Posey, qu'est-ce que je vous sers aujourd'hui ? demandai-je,

-Juste un cappuccino mademoiselle Isabella s'il vous plaît, me répondit-il alors que Scott arrivait pour me livrer les pâtisseries du jour.

-Salut Bella ! Il était joyeux, comme d'habitude.

-Salut Scott, je répondis juste avant qu'il ne m'étouffe avec ses bras. Il était encore plus grand et plus costaud que Patrick. Son physique me rappelait beaucoup celui d'Emmett. Tout comme son attitude d'ailleurs, il lui ressemblait beaucoup, sous ses airs un peu bourru, il était d'une tendresse incroyable, il suffisait de le voir avec sa mère.

Il me lâcha et je préparai le cappuccino de monsieur Posey.

Au départ j'avais voulu engager un pâtissier pour s'occuper de ça mais j'avais trouvé plus rentable la solution que Scott me proposait à savoir qu'il faisait les pâtisseries dans son atelier chez lui et me livrait ainsi que plusieurs autres magasins tous les matins. J'économisais le coût d'un salaire et ça lui permettait de passer plus de temps chez lui pour s'occuper de sa mère qui était handicapée. Tout le monde y trouvait son compte et mes clients raffolaient de ses douceurs.

-Et un donut au chocolat, rajouta monsieur Posey qui regardait avec envie Scott déballer ses pâtisseries.

Je rigolais toute seule en préparant son plateau, monsieur Posey ne prenait jamais son café à emporter. Il devait avoir dans les soixante dix ans. Il avait été mon premier client quand j'avais ouvert le R&P et tous les jours il poussait la porte du café, prenant soin d'enlever son chapeau pour le suspendre au porte-manteau. Il ne commandait jamais deux jours d'affilée la même chose et s'asseyait toujours à la table de deux dans le coin sur ma droite. Il prenait toujours la chaise face à la fenêtre et regardait les gens passer. A 8h45 pétantes, il venait déposer son plateau sur le comptoir et me saluait avant de remettre son chapeau sur la tête et partir.

/-/-/

Les clients se succédèrent jusqu'à 9h, je ne vis pas le temps passer. Certains s'installaient à une table, d'autres repartaient avec leur café à emporter.

Après le rush du matin, les choses furent un peu plus calme. J'en profitai pour ranger un peu les étals et sortir les sandwichs que Scott avait amenés ce matin. Dans une heure le deuxième rush de la journée commencerait.

Vers 11 heures Julia arriva pour commencer son service.

-Tu vas bien ma belle? me demanda-t-elle en me prenant dans ses bras.

-Oui et toi ? Je me laissais faire avec plaisir. Je n'avais jamais trop été du genre tactile mais entre Julia et Patrick je n'avais pas vraiment eu le choix donc je m'y étais habituée. J'en redemandais même.

Julia était la sœur de Patrick. Et par bien des égards, elle lui ressemblait beaucoup, si ce n'est physiquement, elle était son opposée ! Elle n'était pas très grande par rapport à lui, même si elle l'était plus que moi, elle avait les cheveux blond platine avec une coupe au carré qui allongeait son visage rond aux traits fins. Tandis que Patrick avaient les yeux verts, ceux de sa sœur étaient vairons, un vert, un marron. Niveau caractère, s'ils avaient été jumeaux, cela ne m'aurait pas étonnée tellement ils étaient semblables. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle était ma meilleure amie.

Patrick nous avait présentées quelques semaines après que nous nous étions mis ensemble et notre amitié avait été une évidence. C'était une personne joyeuse et avenante, tout l'inverse de ce que j'étais en arrivant ici. Elle me proposa son aide pour les travaux du café et, même si elle savait que je ne pouvais pas la payer tout de suite, elle avait été d'une très grande aide pendant les six mois qui précédèrent l'ouverture officielle.

Du coup, lorsque les clients avaient afflué dès les premiers jours, je l'avais officiellement engagée comme barista. Je faisais toutes les ouvertures et les fermetures généralement, comme j'habitais juste au-dessus c'était la solution la plus simple pour toutes les deux. Julia arrivait en fin de matinée pour m'aider avec le service de midi. L'après-midi je m'occupais généralement de la partie administrative, de la comptabilité et des commandes tandis qu'elle travaillait seule. Je la rejoignais en fin d'après-midi et, selon la fréquentation, elle m'aidait ou rentrait chez elle. Généralement elle restait et nous discutions tout en rangeant et nettoyant avant de fermer.

Je n'ouvrais pas le soir, après vingt heures personne ne buvait de café et je ne servais pas d'alcool.

-Alors mon vieux frère t'a parlé de ta soirée d'anniversaire ? me questionna-t-elle en attachant son tablier d'un nœud sur le côté.

-Arrête de traiter ton frère de vieux, il n'est pas vieux, et non, il ne m'a rien dit, il a été un peu distrait ce matin.

Je lui adressai un clin d'œil auquel elle répondit en levant les yeux au ciel. Il y a quelques années de cela, l'adolescente timide, naïve et réservée que j'étais aurait rougi de honte. Non, l'ado que j'étais n'aurait jamais osé faire un sous-entendu pareil !

-D'abord il est vieux, il a dix ans de plus que toi, c'est vieux ! insista-t-elle en commençant à nettoyer le comptoir avec une éponge humide.

-Il n'est pas vieux, il est mature, plaisantai-je.

-C'est pareil, contesta-t-elle d'un geste de la main, comme son frère un peu plus tôt. Et ne change pas de sujet, je veux parler de ton anniversaire.

-Julia, je ne veux rien faire pour mon anniversaire, chaque fois il se passe un truc horrible après, me défendis-je.

Elle s'arrêta dans sa tâche pour me regarder, essayant de déchiffrer à quel point j'étais sérieuse.

-J'aimerais que tu me racontes un jour cette histoire de malédiction ridicule !

Cela n'avait rien de ridicule. Depuis mon dix-septième anniversaire, chaque fois que j'avais célébré ce jour il était arrivé quelque chose d'horrible. Edward m'avait quittée le lendemain de mes 18 ans. Mon père avait insisté pour célébrer mes 19 ans et sur le chemin du retour nous avions eu un accident de voiture. Sans gravité, mais tout de même. J'avais échappé à mes 20 ans en étant malade. Quelques jours après la fête surprise organisée par Jacob, à l'occasion de mes 21 ans, Renée et Phil mourraient. Depuis je n'avais plus fêté un seul de mes anniversaires et rien de catastrophique n'était arrivé pour mon plus grand bonheur.

Évidemment, ni Patrick ni Julia ne savaient tout ça. Je leur avais seulement dit l'an passé que je ne voulais pas faire de fête et ils avaient respecté ça. Et puis je venais juste d'ouvrir le R&P, j'avais autre chose en tête à ce moment-là. Je sentais cependant que cette année j'allais avoir du mal à leur refuser.

-Allez Bella, c'est pas comme si tu étais du genre superstitieuse. Et puis c'est juste une soirée tranquille, on n'a pas besoin d'inviter la moitié de la planète. Ça peut être seulement nous trois, passant un bon moment, à danser...

Je grimaçai. Je ne détestais plus danser comme j'avais pu haïr ça auparavant mais ce n'était pas non plus devenu une passion. Disons que je ne me trouvais plus aussi gauche qu'avant.

-A s'amuser... Juste tous les trois, steuplé, steuplé, steuplé... implora-t-elle en battant des cils.

-Tu peux traiter ton frère de vieux, lui dis-je, toi tu n'es qu'une sale gamine capricieuse !

-Steupléééééé, insista-t-elle en faisant une moue totalement adorable.

Comment ne pas craquer ? Elle aussi, elle savait exactement comment il fallait me parler.

-A une condition, décrétai-je.

D'accord j'allais céder mais au moins, ce serait selon mes termes.

-Ce que tu veux, promit-elle.

-Pas de gâteau et pas de joyeux anniversaire en chanson, c'est hors de question ! Et c'est non négociable, ajoutai-je avant qu'elle ne prenne la parole.

Elle râla un peu pour la forme mais finit par accepter sans parlementer davantage.

-Ok alors, dis-je défaitiste.

-Ouiiiiiiiiii ! hurla-t-elle en sautant sur elle-même. J'aurais dû parier avec Pat ce matin, dit-elle déçue en se calmant pour reprendre le boulot.

Évidemment, s'ils s'y mettaient tous les deux, Comment voulez-vous que je m'en sorte moi ? Je ne faisais pas le poids !


Bon dites-moi tout ! Je veux savoir ce que vous en pensez, bon ou mauvais je prends tout !

Je pense poster une fois par semaine, j'ai 7 chapitres d'avance je pense pouvoir tenir la cadence.

A la semaine prochaine !