Prologue
Courir, ne pas s'arrêter, ne pas penser, juste courir, trouver un abri...Tels étaient les mots qui résonnaient dans la tête de la jeune fille. Derrière elle, trois hommes qui tentaient de la rattraper et qui se rapprochaient dangereusement. La fille commençait à être fatiguée et elle tourna dans la première rue qu'elle vit. Malheureusement, il s'agissait d'une impasse dans laquelle se trouvait l'entrée d'une boîte de nuit.
La jeune fille se tapit au fond de l'impasse, profitant qu'un groupe sortait pour semer ses poursuivants. Ses vêtements à moitié déchirés ne lui permettraient sûrement pas d'entrer et de se mettre provisoirement à l'abri. Elle serra un couteau, en entendant les hommes approcher et la chercher.
« Allez ma jolie, sort de ton trou...
...
L'un d'eux s'approcha, tendit une main et attrapa un bras. Mais son triomphe fut de courte durée puisqu'un coup de couteau le blessa et l'obligea à reculer.
Elle est là la s... ! Elle a un couteau ! Je vais te faire payer ça !!! »
La jeune fille ne put se défendre plus, car l'un des hommes lui tordit le bras jusqu'à ce qu'elle eut lâché son couteau, le deuxième la maintint contre le mur et le troisième, celui qu'elle avait blessé s'approcha et la força à le regarder. Un regard couleur cobalt, plein de haine, le heurta tandis qu'elle lui crachait dessus de mépris. Il lui donna une gifle puis commença à la déshabiller du regard.
Il allait la toucher quand il sentit une main sur son épaule. Se tournant, il n'eut pas le temps de voir qui le dérangeait, qu'il se retrouva à terre. Les deux autres hommes lâchèrent la jeune fille et se précipitèrent sur le jeune homme qui avait frappé leur chef.
« T'es qui toi ?? Tu va payer pour ce que tu as fait à notre chef !!!
Ah oui ? ça m'étonnerait, vu ce que je vais vous faire pour vous en être pris à une jeune fille sans défenses ! »
Le jeune homme, d'allure élancé et avec une natte qui lui tombait jusqu'aux reins, eut un sourire bizarre qui fit trembler ses victimes. Deux minutes plus tard, les hommes se retrouvèrent eux aussi à terre, et prirent leurs jambes à leurs cous. Le jeune homme se tourna vers la jeune fille qui s'était ressaisie et avait pris une allure froide. Elle était brune, des cheveux longs jusqu'en bas du dos, et des yeux cobalts mais très froids. Elle rappelait quelqu'un au jeune homme mais il ne savait plus très bien qui. Il mit ça sur le compte de l'alcool qu'il avait bu et s'adressa à sa protégée.
« Tout va bien mademoiselle ? Vous n'avez rien ?
Non, je n'ai rien. J'aurais pu très bien m'en sortir seule vous savez.
Seule contre ces trois gars, effectivement. Vous aviez beaucoup l'air d'être en position avantageuse.
La remarque ironique énerva la jeune fille.
Je dois m'en aller. Je n'ai pas d'argent pour vous remercier de m'avoir sauvée la vie, et si vous voulez autre chose, vous pouvez toujours courir !
Je ne veux rien. Ou alors, si l'on ne se revoit jamais, autant vous demander un baiser, pas plus. De la part d'une si belle fille, c'est peu demandé. Mais je comprendrai si vous refusez.
La jeune fille fut surprise de la réaction du jeune homme. Elle l'examina et vit qu'il était très charmant et séduisant. De toute façon elle ne le reverrait certainement pas. S'il n'y avait pas eu cette fichue guerre, elle aurait aimé le connaître un peu plus, car il se dégageait de lui une impression mêlée de tristesse et de joie. Elle s'y reconnaissait en quelque sorte.
J'accepte. Adieu cher sauveur. »
Elle l'embrassa puis partit, sentant le regard du jeune homme derrière elle, et gardant ce baiser comme l'un de ses plus précieux souvenirs.
Courir, ne pas s'arrêter, ne pas penser, juste courir, trouver un abri...Tels étaient les mots qui résonnaient dans la tête de la jeune fille. Derrière elle, trois hommes qui tentaient de la rattraper et qui se rapprochaient dangereusement. La fille commençait à être fatiguée et elle tourna dans la première rue qu'elle vit. Malheureusement, il s'agissait d'une impasse dans laquelle se trouvait l'entrée d'une boîte de nuit.
La jeune fille se tapit au fond de l'impasse, profitant qu'un groupe sortait pour semer ses poursuivants. Ses vêtements à moitié déchirés ne lui permettraient sûrement pas d'entrer et de se mettre provisoirement à l'abri. Elle serra un couteau, en entendant les hommes approcher et la chercher.
« Allez ma jolie, sort de ton trou...
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L'un d'eux s'approcha, tendit une main et attrapa un bras. Mais son triomphe fut de courte durée puisqu'un coup de couteau le blessa et l'obligea à reculer.
Elle est là la s... ! Elle a un couteau ! Je vais te faire payer ça !!! »
La jeune fille ne put se défendre plus, car l'un des hommes lui tordit le bras jusqu'à ce qu'elle eut lâché son couteau, le deuxième la maintint contre le mur et le troisième, celui qu'elle avait blessé s'approcha et la força à le regarder. Un regard couleur cobalt, plein de haine, le heurta tandis qu'elle lui crachait dessus de mépris. Il lui donna une gifle puis commença à la déshabiller du regard.
Il allait la toucher quand il sentit une main sur son épaule. Se tournant, il n'eut pas le temps de voir qui le dérangeait, qu'il se retrouva à terre. Les deux autres hommes lâchèrent la jeune fille et se précipitèrent sur le jeune homme qui avait frappé leur chef.
« T'es qui toi ?? Tu va payer pour ce que tu as fait à notre chef !!!
Ah oui ? ça m'étonnerait, vu ce que je vais vous faire pour vous en être pris à une jeune fille sans défenses ! »
Le jeune homme, d'allure élancé et avec une natte qui lui tombait jusqu'aux reins, eut un sourire bizarre qui fit trembler ses victimes. Deux minutes plus tard, les hommes se retrouvèrent eux aussi à terre, et prirent leurs jambes à leurs cous. Le jeune homme se tourna vers la jeune fille qui s'était ressaisie et avait pris une allure froide. Elle était brune, des cheveux longs jusqu'en bas du dos, et des yeux cobalts mais très froids. Elle rappelait quelqu'un au jeune homme mais il ne savait plus très bien qui. Il mit ça sur le compte de l'alcool qu'il avait bu et s'adressa à sa protégée.
« Tout va bien mademoiselle ? Vous n'avez rien ?
Non, je n'ai rien. J'aurais pu très bien m'en sortir seule vous savez.
Seule contre ces trois gars, effectivement. Vous aviez beaucoup l'air d'être en position avantageuse.
La remarque ironique énerva la jeune fille.
Je dois m'en aller. Je n'ai pas d'argent pour vous remercier de m'avoir sauvée la vie, et si vous voulez autre chose, vous pouvez toujours courir !
Je ne veux rien. Ou alors, si l'on ne se revoit jamais, autant vous demander un baiser, pas plus. De la part d'une si belle fille, c'est peu demandé. Mais je comprendrai si vous refusez.
La jeune fille fut surprise de la réaction du jeune homme. Elle l'examina et vit qu'il était très charmant et séduisant. De toute façon elle ne le reverrait certainement pas. S'il n'y avait pas eu cette fichue guerre, elle aurait aimé le connaître un peu plus, car il se dégageait de lui une impression mêlée de tristesse et de joie. Elle s'y reconnaissait en quelque sorte.
J'accepte. Adieu cher sauveur. »
Elle l'embrassa puis partit, sentant le regard du jeune homme derrière elle, et gardant ce baiser comme l'un de ses plus précieux souvenirs.
