yo les gens, je pense que vous avez compris que cette ff sera pleine de nitraute jamais finis, extirpés de conversation twitter.

bref bonne lecture


Dans la pénombre nocturne de la France, Paris restait encore éveillé, dansant sous le bruit de la rue et des jeux de lumière. C'est une ville qui ne s'éteignait jamais, où le dynamisme régnait toujours à travers les rues. C'était sûrement ce qui permettait à Germain de tenir debout à cette heure-ci, qui faisait quelques recherches à travers nombreux livres, un air ennuyé et impatient sur son visage. Il jeta son regard une énième fois dehors, et soupira en revenant à ses activités. Non, il y avait quelque chose d'autre qui empêchait tout sommeil.

Il tapota alors sur l'écran de son téléphone, chaque mouvement calculé et réalisé presque mécaniquement. Il attendit, observant le noir de l'écran, espérant qu'il s'allume. Il commença à grogner derrière ces dents, et passa ses deux mains dans ses cheveux, les coudes contre la table en face de lui. Soudain, un toquement sur sa porte, puis un autre, et quelques secondes plus tard, un choc contre la porte comme si l'on frappait une percussion. Il se dépêcha alors d'ouvrir à celui qui connaissait, bien trop, presque en secret.

Il enclencha la poignée, et poussa la porte d'un recula d'un pas quand il vit ces yeux bruns, presque noirs dans ce couloir non éclairé. L'homme en face de Germain pencha la tête, essayant d'identifier la personne qu'il avait oublié il y a quelques minutes avant, puisqu'il s'était dirigé machinalement dans cet immeuble, vers cet appart. Mais il ne mit pas longtemps avant de comprendre où il se trouvait, et il rigola sans prévenir, mais un rire gras et interrompu de hoquets, pas comme les doux rires d'or que Germain adorait entendre.

" Sa-salut Germ-ain.". Le bref sourire rare du docteur disparut aussitôt quand il analysa le comportement de l'autre homme et de cette familière odeur d'alcool. Il fronça les sourcils et soupira en regardant le plafond, questionnant sa vie désormais. "Léo." prononça t-il strictement et d'une voix bien plus grave que d'habitude.

Léo remarqua alors que l'autre ne partageait pas son rire, et devant son air fâché, il coupa son hilarité, et contempla le sol, un peu honteux. Il n'aimait pas vraiment quand Germain était énervé contre lui, pas par le côté boudeur, mais avec ce soupçon de déception dans les yeux de Germain, quand il lui posa une question, presque ennuyé: "Tu as bu."

Le biologiste releva alors lentement la tête vers le physicien, et l'alcool lui força à avoir un stupide sourire bien niais, en répondant un "oui" en chantonnant. Le docteur sentit la rage traverser ses veines face au comportement idiot de Léo, car il savait que ce n'était pas sa façon de se comporter habituellement. Et pourtant, ces derniers temps, c'était de plus en plus récurrent.

Le docteur l'emporta par le poignet, et l'emmena à l'intérieur avec lui. Il le relâcha alors vivement, le temps de fermer la porte. A peine se retournait t-il, que Léo se jeta, désireux, sur ses lèvres. Il les scella maladroitement, mais il s'en foutait, car sentir la douceur des cheveux de celui qu'il aimait filer entre ses doigts et sa bouche contre la sienne, cette sensation qu'il n'avait pas vécu depuis un certain de moment, plongea Léo dans la béatitude absolue.

Le docteur, lessivé par l'autre, le laissa l'embrasser quand même. Cependant, c'est lui qui força la séparation ensuite, et, sans un mot, emmena un Léo ivre dormir dans son lit, et se promit à lui même qu'il fallait qu'il arrête d'être aussi laxiste avec lui parfois...