Le Blabla de Lily Jolie : Coucou tout le monde! Lol franchement, je me fais rire. Hier je vous dis qu'on ne se revoit pas avant mi-juin et je vous poste aujourd'hui le prologue d'une nouvelle fic! Moi qui pensait que mon deuil de Broken serait plus long! lol En fait, je lisais une fic tout à l'heure et l'idée m'est venue immédiatement. Cette nouvelle fic aura aucun raport avec celle que j'ai lu, mais elle m'a quand même inspiré lol Alors pour votre grand plaisir, et pour le mien, voici une nouvelle fic. Je ne sais pas combien de chapitre elle fera, mieux vaux ne rien prédire puis que Broken a dépasser de près de 10 chapitres mes prédictions lol. Alors j'espère que cette fic vous plaira autant que Broken et je voulais dire merci a tous pour les reviews de l'épilogue de Broken. C'est vraiment super de ce faire dire merci de faire ce que l'on aime! En espérant retrouver mes fans de Broken, je vous dis à bientôt! Au fait, le rythme de publication sera à peu près le même que pour Broken! Alors, Enjoy and Review! XD
When My Heart Stop Beating
Prologue : Cinq ans déjà
Cinq ans. Cela fait déjà cinq ans que nous avons quitté Forks sur les ordres d'Edward. Cinq ans que je voyageais un peu partout histoire d'oublier. Oublier qu'à cause de moi et de ma faiblesse la vie de Bella c'est brisée. Cinq ans que je suis seul, que j'ai quitté Alice et le reste de la famille Cullen. Je n'en pouvais plus de rester avec eux. Tous leurs sentiments, toute cette tristesse, cette culpabilité et cette pitié qu'ils ressentaient tous me rendaient malade, je ne pouvais plus le supporter. Tous, ils n'étaient que des hypocrites, s'ils aimaient Bella à se point, ils n'avaient qu'a ne pas l'abandonnée. J'ai tenté de leur faire comprendre que c'était notre présence qui la tenait en vie pour un tas de raison. J'ai essayé de leur faire comprendre que sans nous, elle s'effondrerait. Elle ne survivrait pas à un abandon de notre part. Elle s'était attachée à nous à un point tel que, pour elle, Carlisle et Esmée faisaient office de parents. Même si je savais qu'elle aimait énormément Renée et Charlie, ils n'avaient jamais été que Renée et Charlie alors que Carlisle et Esmée étaient devenus, peu de temps avant notre départ, papa et maman. Cela avait d'ailleurs enchanté Esmée qui aimait Bella comme sa fille.
Alice vouait une adoration sans borne à celle qu'elle appelait sa petite sœur, mais elle est tout de même partie. Emmett aurait donné sa vie pour la protéger et il partait malgré tout? Il l'aimait profondément, je crois d'ailleurs que Bella n'était pas loin derrière Rosalie, lui non plus je ne le comprends pas. Rosalie, contre toute attente, m'a énormément surprise. Elle était du même avis que moi, il ne fallait surtout pas partir. Je sais qu'au fond, Rosalie ressemble énormément à Bella et qu'elle savait ce qui lui arriverait, car dans pareille situation, elle réagirait ainsi. Même si elle s'est toujours montrée froide avec elle, ce n'est pas parce qu'elle ne l'aime pas, c'est juste sa façon d'être, de se protéger et de la protéger. D'une manière ou d'une autre, Rosalie devait savoir qu'un jour nous en arriverions là et elle tentait de se protéger, elle et Bella. Malheureusement, la voix de ma sœur même jointe à la mienne, n'a pas pesé lourd dans la balance. Edward, lui, je suis persuadé qu'au fond il était amoureux du mystère que représentait Bella à ses yeux. Oh oui, il l'aime, mais je perçois plus son sentiment comme de l'amour fraternel ou quelque chose du genre. Ce qui le confondait, c'était la fascination qu'exerçait cette mortelle sur lui. Lui qui n'avait jamais réellement aimé une femme, il s'est facilement laissé perdre dans ses sentiments.
Et moi? Il a fallu que je faiblisse et que je passe à un cheveu de la tuer pour me rendre compte que je ne valais pas mieux que les autres membres de la famille. Je croyais dur comme fer que je l'évitais pour la protéger de ma faiblesse, mais la réalité était toute autre. Avec tous les sentiments que je reçois en permanence, j'ai tendance à perdre les miens dans la foulée, à ne pas les reconnaître comme miens. Depuis que nous sommes partis, mais surtout depuis que j'ai quitté les Cullen, j'ai passé beaucoup de temps isolé afin de mieux comprendre mes sentiments, de mieux comprendre ce qui m'avait poussé à la défendre, à ergoter contre notre départ. Voyant où cela me menait, j'ai revu dans ma tête les mois passés à ses côtés. J'en suis venu à la conclusion que, malgré ma tendance à demeurer loin d'elle, j'en étais venu à chercher sa présence, à chercher son sourire et son rire. J'en étais venu à avoir besoin de sa présence, de son parfum et même des vagues de sentiments qu'elle m'envoyait sans le vouloir. Je chérissais le souvenir des quelques discutions en tête à tête que nous avions eu. Même si je peux les compter sur les doigts d'une seule main, je suis persuadé qu'elle m'a confié des choses qu'Edward ou Alice ne savent pas. Je suis certain qu'avec ce qu'elle m'a dit et ce que j'ai perçu et deviné, je la connais mieux que personne. Et il en est de même en sens inverse. Je ne me suis jamais ouvert ainsi à Alice ou à Rosalie. Je lui ai raconté en détail ma transformation et ma vie d'avant, sans rien omettre. Je lui ais dis beaucoup de détail que ma sœur et mon ex ne savent même pas, n'imagine même pas. Malgré le fait que ces longues discutions étaient rares et que la plus part du temps nous nous contentions de signes de têtes en guise de salut, je sais que nous étions proches, plus proche que je ne l'ai jamais été avec ma sœur. Finalement, au terme de mon auto-analyse, la réponse à toutes mes questions m'a frappée de plein fouet. C'était si simple pourtant. Je l'aime, tout bonnement. Je l'aime, oui, mais plus que je n'ais jamais aimé quelqu'un dans toute mon existence, qu'elle soit mortelle ou immortelle. Et comme le reste de cette famille si vertueuse, je ne suis qu'un pauvre hypocrite, car je l'ai abandonné moi aussi.
Je suis retourné à Forks, il y a quatre ans après en être arrivé à ma conclusion finale. Et j'avais raison. Notre désertion l'a anéantie, elle ne fait que survivre. Je n'avais jamais ressenti autant de douleur et de tristesse émaner d'une mortelle, mais Bella ne fait jamais rien comme tout le monde. Je suis resté surpris qu'elle ne s'était pas suicidée, plus d'un mortel n'aurait pas survécu à une telle douleur. Je suis resté à la veiller dans l'ombre quelques jours et ce que j'ai découvert m'a arraché le cœur. J'étais surpris qu'elle ne se soit pas suicidée, mais cela ne voulait pas dire qu'elle n'avait pas essayé! D'après ce que j'ai entendu ici et là, elle a fait cinq tentatives, en plus de l'automutilation qu'elle pratique régulièrement. Elle a tenté de se pendre la première fois, mais Black est arrivé à temps. Elle s'est ouvert les veines, mais Charlie est rentré plus tôt que prévu et l'a trouvée à temps. Elle s'est jetée devant un bus avec sa voiture sur l'autoroute près de La Push, mais Sam Uley l'en a empêché. Elle a tenté d'avaler des somnifères chez sa mère, mais Renée est arrivée au moment où elle allait les avaler. Et pour finir, elle a sauté dans une rivière à partir d'une falaise à La Push un jour d'orage, je l'ai sauvé de la noyade cette fois-là. Quand elle est heureuse la mort lui court après et quand elle la cherche enfin, cette dernière la fuie.
Je suis repartis en grande partie à cause de la réaction qu'elle a eue quand je l'ai sauvé des eaux. Elle était à demi consciente, dans un état de délire léger, mais ce qu'elle a dit m'a brisé le cœur. Pourquoi? A-t-elle dit, pourquoi me sauves-tu puisque tu me tueras de nouveau en repartant? Pourquoi n'étais-tu pas là quand j'avais besoin de toi? Pourquoi me faire tant de mal? Ais je fais quelque chose de mal? Ais je fais quelque chose qui mérite d'être punis à ce point? Ais je été méchante? Edward, pourquoi ne me réponds-tu pas? Elle a fermé les yeux après cette dernière question. Elle me prenait pour Edward, elle l'aimait toujours malgré tout. Elle ne cherchait que des réponses et au fond de moi, je savais qu'elle l'aimerait encore longtemps et qu'il n'y avait pas de place pour moi dans sa vie. Je l'ai donc emmené rapidement à l'hôpital. Dès qu'on m'eut rassuré sur son état, je lui ai embrassé le front, murmuré un « je suis désolé, Belle » et je suis parti le cœur plus lourd que jamais.
Après cela, j'ai appelé Rosalie. J'avais besoin de parler à quelqu'un et Rose était la seule personne qui comprendrait. Elle est venue me retrouver à Washington et nous y sommes demeurés tous les deux pendant six mois. Je crois que ce petit recul lui a fait du bien aussi, qu'elle en avait autant besoin que moi. Depuis, je lui parle au moins une fois toutes les deux semaines. Je l'appelle pour savoir comment elle va et pour lui dire que je vais bien et que je suis toujours vivant.
Aujourd'hui, trois ans et demi plus tard, je suis en route pour Forks. J'ai entendu des rumeurs en passant par Jacksonville, la ville où habite Renée, et je m'inquiète. En fait, je suis carrément terrorisé et je pris le ciel pour que ces rumeurs soient fausses. Aussitôt après les avoir entendus, j'ai appelé Rosalie, totalement paniqué. Elle m'a rassurée, ordonné de retourner à Forks et de la prendre en passant à l'aéroport de Seattle. Si jamais tout cela était vrai, puisque c'était possible, elle voulait être présente à mes côtés et pouvoir dire au reste de sa famille, nous vous l'avions bien dit!
Je suis d'ailleurs en train de tourner en rond dans l'air d'attente de l'aéroport. L'avion de Rosalie avait deux heures de retard et était sur le point d'atterrir. Et moi, je suis sur le point de devenir fou quand soudain, je la vois. Elle m'aperçoit aussi et se rapproche à vitesse humaine vers moi. Impatient et la trouvant trop lente, je couvre en quelques enjambées la distance qui nous sépare. Elle se jette dans mes bras et me murmure que tout ira bien. Je le souhaite de tout cœur.
