Hello bonjour à tous, ici MrJacketBarths !
Ce que vous êtes en train de regarder n'est pas l'épisode 6 de « Un humain chez les marionnettes » mais le premier épisode d'une nouvelle série : « Le Bâton de (presque) la Vérité ». Cette série est inspirée du jeu vidéo « South Park : Le Bâton de la Vérité » et je m'y attribue le rôle du nouveau venu dans cette si belle ville de South Park.
Pour ceux qui ont joué au jeu vidéo (et je pense qu'il y en a plein), vous pouvez continuer. Par contre, si vous êtes fan mais que vous n'avez jamais joué au jeu, soyez prévenus, ça va vous spoiler méchamment !
Cette série est classée Rating T dans son intégralité car… c'est South Park, pas Dora l'Exploratrice ! Par contre, si le personnage est une version alternative de moi, les autres (comme les parents du personnage) ne sont pas du tout inspirés de mon entourage. Oui, je me suis pas inspiré de mes vrais parents.
« South Park » est la propriété de Trey Parker, Matt Stone et (un peu) Comedy Central.
Allez, je vous laisse profiter !
South Park. D'après ce que j'en avais entendu dans les autres villes où on avait élu domicile, c'était une ville de bouseux. D'illettrés. De crétins. Quand j'étais loin d'ici, je peux bien avouer que je m'en foutais de ce que c'était. Mais aujourd'hui, c'était… différent, en termes de situation. Car c'était la ville où mes parents avaient décidé de s'installer pour « goûter à la tranquillité de la campagne », « s'éloigner de ces grandes villes où tout va trop vite » et tout ce genre de choses. Mais je savais que ces raisons, c'était du bullshit. Je savais bien qu'ils s'étaient installés là pour d'autres raisons. Et je savais aussi que j'étais un peu beaucoup l'une de ces raisons.
Oh, mais attendez, j'oublie mes bonnes manières ! Moi, c'est Antoine. Et oui, je sais que vous êtes en train de vous demander pourquoi je suis en train de vous parler. Ben, devinez quoi ? J'en sais rien et je parie que l'auteur voulait juste me donner des caractéristiques à la Deadpool. Mais je vous raconterai ça plus tard.
Donc, je suis assis sur le lit de ma nouvelle chambre. Qui est comme toutes mes autres chambres, c'est-à-dire un vrai havre de paix et qui est confortable. Et, comme à chaque déménagement, je suis toujours confronté à la même interrogation : est-ce que je vais réussir à m'intégrer ? A être accepté ? Faut dire que j'ai toujours eu du mal à me faire ne serait-ce qu'un ami, vu que je suis… ce que je suis. Soudain, mes interrogations furent dissipées par le bruit de ma mère qui tapait à la porte.
« Mon chéri ? Trésor, tu es habillé ? »
Je dis que oui et mes parents entrèrent dans ma chambre. Sans doute pour me parler de la chance que c'était d'être dans une nouvelle ville.
« Alors, champion, me dit mon père, est-ce que ta nouvelle chambre te plaît ? »
Ah ben tiens, c'est la première fois qu'on me demande. Je hochai la tête en signe d'approbation.
« Je sais que c'est un grand changement pour nous tous, fiston, continua-t-il, mais… te souviens-tu pourquoi nous sommes venus habiter dans cette petite ville de montagne ?
Je ne répondis pas. Pas parce que je ne m'en souvenais plus mais parce que je m'en souvenais trop bien. Et que c'est pas le genre de choses qu'il est bon d'exposer. J'entendis mes parents chuchoter sur le fait que j'avais l'air de ne pas me souvenir et que c'était sans doute bon pour moi. Intérieurement, j'étais d'accord.
« Euh… on espère que tu vas bien t'amuser ici, mon ange, me dit ma mère. Pourquoi tu ne sortirais pas te faire des amis ? »
« Et ne t'inquiète pas, compléta mon père. Si tu te demandes, leurs affaires sont dans les valises devant l'armoire. »
Je regardai à cet endroit. Elles étaient bien là, en effet. Avant de vaquer à d'autres occupations, mes parents me donnèrent des recommandations. Notamment que je devais revenir avant la nuit si je sortais et que je pouvais prendre un peu d'argent sur le comptoir de la cuisine. Puis ils me laissèrent.
Alors, je me mis à regarder ce qu'il y avait. Y'a mon aquarium avec mon poisson, Donald Trump. Je l'ai appelé comme ça parce qu'il n'est pas très intelligent mais il me fait marrer. Comme le vrai. Y'a aussi mon ordi personnel, les tiroirs pour mes fringues et leurs fringues, un coffre à jouets vide (il était là depuis hier) et mon globe terrestre. Je me dirigeai vers l'armoire et me saisit de mon sac « Terrence et Philippe » pour prendre ce que j'avais déjà en argent de poche. 50 centimes. Ils feront pas long feu mais ce sera déjà bien.
Je sortis de ma chambre et me dirigea vers les toilettes. C'était l'endroit idéal pour ce que j'allais faire et je parle pas de masturbation. Je verrouillai la porte et me posa sur le trône. Et je me mis à me concentrer. Très fort. Jusqu'à ce que ça y vienne. Je restai pendant 2 minutes à me concentrer jusqu'à ce que je parvienne à mon objectif. Cet objectif apparut devant moi.
3 personnages masqués venaient d'apparaître face à moi. Une fille avec un masque de cheval, vêtue d'un débardeur noir et d'un pantalon beige. Un mec au masque de coq avec la veste d'Eddie Murphy dans « Le Flic de Beverly Hills » et un jean bien troué. Et un deuxième mec au masque de hibou avec un pull noir, une veste marron qui lui tenait chaud et un jean plus soigneux que celui du coq. Je me mis à sourire en les voyant.
« Salut, les gars, dis-je.
« Ouais, salut, salut. Quand même, pour nous faire sortir, t'aurais pu trouver une meilleure technique !, me dit l'homme-hibou.
« T'es sorti de sa tête i secondes et tu te plains déjà ? Sérieux, on devrait t'inscrire au Guinness Book !, lui balança la femme-cheval.
« Bon, hé, les gars, on va pas commencer à se disputer ! On est arrivés dans une nouvelle ville, Maman et Papa veulent qu'on aille se faire des amis alors allons-y !, dis-je pour recadrer tout ce petit monde. Mais d'abord, je lâche une caisse. Vous, prenez un peu tout ce qu'il y a, ce serait cool de pouvoir avoir des moyens de secours en cas de tuile ! »
On fit ce qu'on dit et, tandis que mes 3 créations fouillèrent, je lâchai mon étron. Puis, je décidai de le foutre dans un petit sac plastique. Histoire de rigoler un peu. Nos pseudo-investigations terminées, on se saisissa de nos blousons et on descendit. Je pris l'argent du comptoir de la cuisine et je saluai mon père et les trois autres firent de même. Et, vu que vous êtes en train de vous demander qui sont ces trois-là et à quoi ils servent dans le récit, je vais vous le dire. De toute façon, je vous l'aurais dit un jour ou l'autre.
En fait, comme je l'avais cité précédemment, ce sont des créations de mon esprit. La femme-cheval s'appelle Don Juan, l'homme-coq, Richard et l'homme-hibou, Rasmus. Je les ai créés quand j'étais jeune et que je n'avais pas d'amis. Je jouais beaucoup aux jeux vidéo mais, vu que je me sentais très seul quand j'étais jeune, j'avais eu l'idée de me créer des personnes qui contiendraient une part de moi et avec qui j'étais sûr de ne pas mourir de solitude dans mes vieux jours. Même si je ne peux ni avoir de vieux jours, ni mourir. Car, en plus de cette schizophrénie, j'avais développé à l'adolescence, et ce sans que je ne sache pourquoi, un genre de don me permettant de guérir de toutes les blessures. Ouais, comme les X-Men. Mais j'en parlerai plus tard.
On sorta donc pour s'aventurer dans ce monde extérieur si enneigé. Et on se mit à marcher. A marcher. A marcher. Pendant 10 minutes, on a fait que ça. Et je peux vous garantir que 10 minutes à marcher dans une ville où on ne voyait personne, ça foutait un coup au moral. Un moment, je commençais à en avoir marre et je me suis mis à crier. Ouais, après 10 minutes seulement, c'est la preuve de mon impatience.
« MAIS PUTAIN ! Pourquoi y'a personne ? Est-ce que les gens sont tous barricadés, en train de se masturber frénétiquement devant les discours de Trump en prenant au sérieux ce qu'il dit ? Quelle merde ! Sérieux, c'est la pire ville des USA et je me fais déjà chier ! »
« Peut-être que la NSA a déjà balancé ton dossier à tout le monde et qu'ils savaient que t'allais arriver ?, ironisa Richard.
« Super drôle, mec. »
« Bon, c'est pas ça qui va régler le problème. Et si on se remettait en route et qu'au moins, on visitait tout ?, proposa Don Juan.
On approuva. Rasmus nous rejoignit car il était parti dans l'étage du garage pour trouver des trucs. Et on continua. Une fois retournés près de la maison, on allait rentrer quand soudain, on entendit des cris. Qui semblaient être un genre de déclaration de guerre. Moi et mes « frères » décidâmes d'aller voir de plus près et on vit près d'un chêne… deux gamins en train de se battre pour de faux. Y'avait un petit blond apparemment habillé en bleu avec une cape et des ornements de mage genre heroic-fantasy et son adversaire avait les cheveux gris, un bonnet de Robin des Bois dans ses œuvres, une petite épée en bois et était habillé en gris. Apparemment, ils se faisaient des démonstrations de force.
Vu que c'était les deux seules personnes présentes dans toute cette ville à cet instant, on a eu envie de se mêler au jeu, vu que sinon, on continuerait à se faire chier. Je pris le sac plastique dans lequel j'avais mis ma crotte et je sortis l'étron. Puis je m'approchai du gamin en gris, qui était apparemment en train de prendre le dessus sur son adversaire, et… lui balança un coup de poing par derrière. Il se retourna mais n'eut pas le temps de dire un truc car il se prit mon étron dans l'œil gauche. Il s'enfuya en disant que c'était de la triche et qu'il allait le dire à sa mère.
« Ouais ben je veux pas voir cette merde en vente sur eBay ! La crotte, hein, pas ta mère !, dis-je alors qu'il n'avait même plus l'air de m'écouter.
Le petit blond, tiré hors d'affaire, s'approcha de nous pour, évidemment, nous remercier.
« Merci, petit. J'avais pas vu qu'il y avait une potion de santé. »
« Potion de santé ? Où t'en vois une ?, dis-je. A part un bonhomme de neige, un arbre et ce gamin à qui j'ai foutu une crotte dans l'œil, je vois personne. Mais passons. On vient tout juste d'arriver à South Park et on cherche des gens avec qui jouer. Tu t'appelles comment, si c'est pas indiscret ? »
« Je… Je m'appelle Butters le Miséricordieux. Je suis un paladin. »
« Tu pensais que c'était un mage. T'es nul en heroic-fantasy, mec., me chuchota Rasmus.
« Euh, ok. Bon, « le Miséricordieux », c'est un peu long comme nom de famille mais je peux retenir. Donc, tu t'appelles Butters ? Ben, enchanté. Moi, c'est Antoine. Eux, c'est Don Juan, Richard et Rasmus. »
« Tiens, d'ailleurs, j'y pense, dit le paladin des bacs à sable. C'est pas toi qui viens d'emménager juste à côté de chez moi ? On devrait être amis. »
Intérieurement enchantés par cette proposition spontanée, on accepta et on demanda à Butters s'il pouvait nous conduire jusqu'à ses amis, voire au chef de sa bande. Il nous répondit qu'il devait nous guider jusqu'au Maître enchanteur, qui avait apparemment répandu la nouvelle de mon arrivée et qui habitait dans la maison verte, tout près. On s'y rendit donc, impatients et fébriles de savoir dans quoi on allait s'embarquer.
Une fois arrivés à la maison verte, Butters frappa à la porte et celle-ci s'ouvrit sur un garçon entièrement habillé en mage et apparemment, en surpoids. Le paladin entonna une déclaration à la gloire de ce mage tandis que nous, on ne faisait rien. Le mage se tourna vers nous.
« Alors, c'est donc toi, le nouveau., me dit-il. Ta venue…
Il fut interrompu par mes 3 créations qui toussèrent pour indiquer leur présence, ce que le gamin comprit vite.
« Donc, VOTRE venue nous a été prédite par le banquier Coldwell. Je suis Cartman, le Maître enchanteur. »
« Tu vois, lui, c'est un vrai mage., me dit Rasmus dans l'oreille. Je lui fis un doigt d'honneur.
« Mais l'heure n'est pas à la discussion, continua Cartman. Laissez-moi vous présenter mon royaume. »
Impossible de refuser. On suivit donc tous le Gandalf cheap dans le salon de la maison. Il y avait dans ce salon une femme qui avait l'air tout ce qu'il y a de plus normal. On devina que c'était sa mère et que le gamin s'appelait Eric. Et après avoir traversé le salon et avoir constaté que Eric Cartman (puisque c'est comme ça qu'il s'appelle) était un malpoli envers sa génitrice, on arriva dans le jardin, là où son « royaume » était censé se trouver.
« Bienvenue… au royaume de Kupa Keep !, prononça-t-il avec une certaine fierté.
Le royaume en question était composé d'un genre de petit château-fort fait avec les moyens du bord (et ça rime !) avec des tours, une échelle en bois pour y accéder et une pancarte moche avec marqué « Kupa Keep » à la peinture rouge. Le tout complété par 2 « magasins » faits eux aussi avec ce qui pouvait être utilisé.
« Ben putain, chuchota Don Juan, quand ils décident de jouer à un truc… ben, ils font pas semblant. »
Cartman décida de me présenter les 3 gamins qui se trouvaient là. Il se déplaça vers le magasin à droite tenu par un brun en tenue de combat : casque, épée, bouclier et tout le tralala.
« Là, c'est le magasin d'armes. Il est tenu par Clyde, guerrier de niveau 14. »
On l'écoutait attentivement car on avait pas envie de faire comme si on s'en foutait. Il alla vers le second « magasin » tenu par un autre brun avec un bandeau genre jogger, des fausses munitions et du rouge à lèvres sur la bouche. Il était avec un petit chat gris.
« Ici, nos gigantesques écuries. Tenues par notre ranger de niveau 9, Scott Malkinson, qui a le pouvoir du diabète. »
En effet, ces écuries étaient gigantesques. Dans le sens où elles étaient plus grandes que l'organe génital d'un anonyme après 3 mois de Xanogène. Oui, je me perds souvent sur YouTube, ne me jugez pas.
Puis, Cartman alla vers l'entrée de son château, devant le troisième. Et dire que son déguisement aurait pu nous faire hurler de rire, c'était petit. Ce gamin était habillé d'une doudoune orange cachant toute sa tête sauf ses yeux, les plus gros que j'avais jamais vus. Ainsi qu'une perruque blonde et la robe de la princesse Zelda. Je déconne pas.
« Et ici, bien entendu, voici l'adorable et époustouflante princesse Kenny. La donzelle la plus pure de la contrée. »
« J'aurais dit Princesse Zelda, moi. Comment tu veux éviter la comparaison ?, intervint Rasmus.
« Ouais, bon, c'est ta comparaison. Après, me demande pas pourquoi Kenny a tenu à être une fille, ça le fait triper, alors…, chuchota le mage.
Les présentations faites, on décida d'aller voir les gars et de regarder ce qu'il y avait. Le chevrier diabétique, Scott, nous parla de… son diabète et Clyde, l'armurier, nous parla d'une certaine bataille de l'Etang de Stark. On fut enchantés de voir qu'ils avaient les mêmes références culturelles que nous. Puis on se rendit devant Cartman.
« Bon, écoute, dit Richard, c'est bien sympa, ton jeu grandeur nature mais reste une question… Pourquoi vous avez l'air de nous attendre comme le Messie ? »
« Je m'attendais à ce que tu me poses cette question. Voyez-vous, vous avez été appelés car les humains courent un grave danger. J'ai une faveur à vous demander et, en échange, je suis prêt à vous ouvrir les portes de mon royaume. »
On ouvrit des yeux grands comme des soucoupes. Enfin, surtout moi car les autres, je savais pas, on peut pas voir sous les masques et ils refusent de les enlever.
« Je sais, continua-t-il, vous êtes tout excités. C'est bientôt l'heure de votre première quête mais d'abord, révélez-nous vos identités. »
Ce qu'on fit. Cartman réfléchit un moment avant de reparler.
« Donc, vous avez décidé de vous donner comme pseudos « Connard », « Bonasse », « Crétin » et « Trou Du Cul ». C'est bien ça ? »
« Heu, pardon ? Tu viens de nous appeler comment ? ». C'était Don Juan. Et ouais, là, on aurait pu casser des dents.
« Ben ouais, vous m'avez entendu. Mais c'est des pseudos, hein, je sais que c'est pas vos vrais noms…, nous dit-il. Et il avait même pas l'air de vouloir se rattraper. Comme si ça lui semblait normal. Mais bon.
Donc, pour vous situer, je me faisais désormais appeler « Connard », Don Juan, « Bonasse », Richard, « Crétin » et Rasmus, « Trou Du Cul ». Même si moi, j'aurais rajouté « Cynique » à « Trou Du Cul », ça lui correspondait mieux.
« Très bien. Maintenant, vous allez devoir choisir une classe : Guerrier, Mage, Voleur ou Juif. »
On décida d'être des Guerriers. Parce qu'on aime bien botter des culs.
« Aujourd'hui, mes amis, c'est la fête. On accueille 4 nouveaux Guerriers dans ce royaume !, prononça solennellement le mage, secondé par un hourra de Butters.
« Ouais, ok, c'est cool mais si vous me donnez un costume type RPG coréen, je vous casse la gueule, dit la femme-cheval.
Après cette fort sympathique recommandation, Cartman nous invita à aller au magasin d'armes pour en acheter et après, on allait m'apprendre à me battre. C'est beau, la naïveté.
J'allai au magasin et je décidai de prendre la Lame du Conquérant (en fait, une épée en bois). Une fois équipé, le chef vint vers moi.
« Bien joué. Maintenant, empoigne-la et avec le courage du valeureux chevalier, va… »
« Combattre Ganondorf ?, questionnai-je pour rigoler.
« Non. Va buter Clyde, se contenta-t-il de dire très sérieusement.
« Quoi ? ». On l'a prononcé en même temps. Moi, Clyde et mes créations.
« Botte-lui le cul., dit-il.
« Mais il a fait quoi ?, demandai-je.
« Je suis le roi et le roi a besoin d'être diverti. Alors, vas-y, botte-lui le cul. »
Bon. Des gens ont fait la révolution pour moins que ça. Mais c'est le jeu donc allons-y. On s'est donc répartis autour de l'entrée et, vu qu'ils faisaient RPG à fond, c'était moi qui commençais. Vu que je voulais ne pas être trop violent, pour mon premier coup, j'ai volontairement esquivé Clyde. Je me pris des commentaires désobligeants sur mon manque de courage et que « ça ressemble à du Butters tout craché ».
Ils voulaient que je casse des dents ? OK. Pour mon deuxième essai, je fonçai vers l'armurier et là, je lui mis un bon coup d'épée sur la tronche. Là, ça lui fit mal. Mais le seul commentaire de Cartman, c'est que j'étais pas assez concentré et que je devais réessayer. Vu que ce genre de commentaires commence à m'agacer, je refous un deuxième coup d'épée sur Clyde, ce qui lui fait plier les genoux. Le roi me dit que je devais ENCORE réessayer car je pouvais pas être aussi naze, selon ses dires. Alors, je mis toute ma force et disons que ça lui a pas fait du bien, ce coup-là. Je lui en remis même un deuxième.
« OK, bon, t'es vraiment naze. On va passer à autre chose, dit Cartman. J'ai pas fait de doigt mais j'aurais pu le faire.
« Clyde porte une armure. Pour l'amocher, je veux que tu le frappes aussi fort que tu peux. »
Et là, de plus en plus énervé, je me mis à foncer vers Clyde. Mettant toute ma force, je fis un mouvement en arc de cercle, ce qui lui griffa le visage. Là, le roi mégalo n'osa plus trop se moquer. En effet, mon coup avait fait saigner l'armurier. Cartman me dit que c'était exactement ce qu'il fallait faire avec ce genre d'armures. Maintenant, Clyde allait attaquer et je devais me « protéger les couilles ».
Il courut vers moi et m'asséna un premier coup. Bon, c'était petit comme douleur.
« T'appelles ça une blessure ?, lui dis-je pour le narguer.
Deuxième coup moins fort. Déjà que le premier était pas fort. Et nouveaux commentaires pour me rabaisser. Putain, mais s'il sait se battre, je lui laisse ma place et on verra qui c'est qui fait de la merde ! Troisième coup un peu plus fort. C'est peut-être le pouvoir qui fait que j'ai pas envie de bloquer. Cartman, qui semblait désespéré, décida de passer à autre chose.
J'allais devoir utiliser mes pouvoirs héroïques ou PP, pour faire court. L'armurier se mit à rire. C'était apparemment pas du goût du roi.
« PUTAIN, SI T'AS UN MEILLEUR NOM A PROPOSER ALORS CRACHE-LE, CLYDE ! ENFOIRE DE TROUDUC ! JE SUIS LE ROI ET JE DIS « PP » ! Connard, utilise tes PP pour lui apprendre à pas insulter le roi ! »
Je troquai mon épée contre une batte, pris la balle qui était apparue là et la lança… avant de la smasher violemment dans la gueule de Clyde, qui tomba à terre. Puis je lui foutus 3 coups violents façon baseball. Là, il ne riait plus du tout car je commençais à rentrer dans mon élément.
Clyde essaya bien de répliquer en me fichant 2 coups mais ils étaient petits. Je pris ma lame et cette fois, je donnai encore plus de force et put lui mettre 2 gros coups. Quand il se releva, son visage était noirci et on voyait du sang. Je pus le terminer avec une deuxième attaque à la batte de baseball et, malgré son rire, il était à terre. J'avais gagné.
« Putain, c'était génial, les mecs !, dit Cartman en rigolant. Vous étiez trop fous, sérieux ! Toi, en mode YAAAAAAH et Clyde en mode NOOOOON ! Ha ha haaaaaaa ! »
« Malgré tous les commentaires me disant que je faisais de la merde ? Tu m'étonnes, mec, lui dis-je.
« Euuuuuh… OK, OK, dit-il pour esquiver. N'empêche que t'as prouvé ta valeur. Maintenant, pénètre dans la tente de guerre et je te montrerai ma relique. »
Attends, juste une relique ? Pourquoi j'ai pas droit à un resto avec la princesse ? Sérieux, quelle escroquerie ! Moi et mes « frères », on alla quand même dans la tente de guerre pour voir cette relique.
Cartman, pas peu fier, nous la présenta. Pour lui, c'était un truc qu'il appelait le « Bâton de la Vérité ». Une relique qu'ils avaient volée aux Elfes Noirs et qui fait prospérer leur camp car celui qui possédait le Bâton possédait l'univers. Un truc méga-puissant qui possédait de grands pouvoirs. Mais nous, on voyait juste… un bout de bois. Un foutu bout de bois. Ouais, un rendez-vous avec la princesse aurait été carrément plus sympa.
Puis il commença à nous parler d'un tribut de 995 dollars la 1ère semaine quand soudainement, on entendit Butters lancer l'alerte. On se précipita et, vu que ça semblait urgent, je décidai de ne pas demander à mes créations pourquoi elles étaient restées là à bouffer du pop-corn pendant que je me battais avec Clyde.
Apparemment, les fameux Elfes attaquaient. Cartman ordonna à tout le monde de se mettre aux postes de défense. Un petit groupe était à nos portes et ordonnaient de donner le Bâton.
« Connard et vous autres ! C'est le moment de prouver ce que vous avez. REPOUSSEZ A TOUT PRIX CES ENFOIRES D'ELFES ! »
Et à cet instant, je pus voir mes amis avec leurs armes.
« Oh ouais. ». Là, ça allait être cool.
Et c'est là que cet épisode 1 se termine ! C'est sans doute ma plus grosse fanfic et j'espère VRAIMENT que ce résultat vous a plu !
En attendant, vous pouvez laisser une petite review qui apporte 10 points de motivation et je vous dis à la prochaine !
Tshaw !
