Note de l'auteur:
Salut tout le monde ! Voici ma sixième contribution à la nuit du Fof du vendredi 4 mai 2018 une heure sur le thème suivant: Bleu.
J'espère que cet OS vous plaira.
Bonne lecture !
Le bleu de ses yeux...
Le matin au réveil, je me tourne vers toi, tu es déjà réveillée et je peux me noyer dans le bleu de tes yeux. En sortant de la chambre pour aller vérifier comment va le bébé, je m'arrête un instant pour caresser le chien. Un de nos amis a accidentellement renversé un pot de teinture bleue pour tissu sur la pauvre bête lorsqu'un peu de rangement a été fait dans l'un des nombreux débarras du palais. Les serviteurs sont parvenus à faire partir le plus gros, mais il reste encore pas mal de couleur sur son pelage.
J'entre ensuite, à pas de loup, dans une chambre aux murs bleu ciel. Je me poste à côté du berceau. Elle dort toujours, paisiblement notre petite princesse. Je crois que cette couleur l'apaise, bien qu'elle offre un fort contraste avec les murs rouges, noirs et dorés du reste de notre demeure qui héberge depuis des générations les seigneurs du feu et leurs familles. Je passe doucement ma main dans les boucles noires de mon petit trésor avant d'aller prendre l'air dans le jardin, sachant que nous ne manquons pas de gardes pour assurer la protection de tous ceux qui comptent à mes yeux.
Le soleil est levé dans le ciel depuis deux heures à peine. Je ne sais pas comment ma femme s'y prend pour se réveiller aussi tôt que moi, pour finalement s'endormir quelques secondes après avoir croisé mon regard. Quoi qu'il en soit, je marche tranquillement dehors, jusqu'à ce que je remarque que je ne suis pas le seul à traîner par ici. Je distingue un peu plus loin la silhouette de mon oncle, assis dans l'herbe à savourer l'une de ses chères tasses de thé.
Il m'entend approcher et me prépare de quoi étancher ma soif. Je lui souris et accepte avec joie ce qu'il m'offre avant de lui demander:
- Que faites-vous déjà debout mon oncle ?
- Je profite comme toi du grand air et du fait que les jardins ne sont pas très fréquentés à cette heure-ci. Dit moi, comment se porte ma petite-nièce ?
- Elle dort comme un loir, tout comme sa mère.
- Ces deux-là ont beaucoup en commun Zuko.
- Je n'en doute pas un instant, il n'y a qu'à voir leurs yeux.
- Je suis certains que lorsqu'elle sera plus grande, nous verrons encore davantage de petits détails les rendant plu proches l'une de l'autre.
- Vous avez sûrement raison mon oncle, comme toujours.
- Seul le temps nous dira si j'ai tors ou raison Zuko.
Je ne réponds rien à cela, sachant pertinemment que c'est inutile et je lui demande:
- Que comptez-vous faire dans la journée qui vient mon oncle ?
- Pour le moment, je crois que je vais rester ici à admirer le ciel bien bleu et les oiseaux qui volent là-haut. Veux-tu te joindre à moi ?
Je m'apprête à répondre de façon positive lorsque des pleurs parvenant jusqu'à nous me font renoncer. Je m'excuse auprès de mon oncle et gagne la chambre de ma fille. Je la prends doucement dans mes bras et la berce pour la calmer, ne supportant pas de voir des larmes dans ses yeux si bleus qui me font fondre comme ceux de la mère.
