Attention ! Avis à la population !

Si vous n'avez pas vu l'épisode 1 de la saison 13, fuyez, sinon vous allez vous faire spoiler !

Je précise que je n'ai pas encore vu celui de ce vendredi, donc pas de spoil dans les review s'il vous plaît.

Bon, ceci fait, voyons le reste …

NCIS appartient à vous-savez-qui ( non, pas voldemort ! ) et les agents qui en font parti également.

Avis à la populace ! Cette histoire va raconter une relation amoureuse entre personnes de même sexe, si ça ne vous plaît pas, ne lisez pas la suite.

Que celle, ou celui, qui a vu le début de cet épisode sans y apercevoir un slash entre Tony et Gibbs me jette la première pierre !

Personne ?

C'est bien ce que je pensais.

Je vous laisse lire le truc sorti de mon esprit malade à une heure du matin, on se retrouve en bas.

Une petite précision pour la compréhension.

* pensées de Tony

§ pensées de Gibbs


Tony suivait le brancard de Gibbs, tremblant presque d'inquiétude, tandis qu'on le menait au bloc.

- Patron, tu m'entends ?

* Allez Leroy, s'il te plaît, tiens le coup. On a enfin réussi à surmonter le départ de Ziva, si on te perd, on s'en remettra pas tu sais. Je ne m'en remettrais pas.

Pense à Abby, qui te voit comme son père adoptif. Pense à McGee, qui a enfin pris confiance en lui, il n'est plus le bleu maintenant. Pense à Ducky, qui va écouter ses histoires ? Et Palmer, il t'idolâtre presque même si il ne le dit pas. Et Bishop, tu lui as pas encore appris tout ce que tu sais. Et Vance, il compte sur toi pour chopper ce salaud.

Et moi, pense à moi merde ! Ca fait combien de temps qu'on se connaît hein ? J'suis pas prêt à prendre ta place, surtout pas dans ces conditions. Si encore tu partais à la retraite … Mais mourir, non, ça t'as pas le droit. T'es celui dont je suis le plus proche sur toute cette putain de planète, tu ne peux pas me faire ça, c'est hors de question. Je le sens d'ici, Vance va vouloir qu'on poursuive l'enquête, mais t'as intérêt à être vivant quand je vais rentrer, parce que sinon, je te promets que je viendrais te casser les pieds jusque dans l'au-delà. C'est clair ? *

§ C'est drôle, j'entends la voix de Dinozzo, je l'ai jamais vu aussi inquiet. Même quand il a eût la peste, il n'était pas dans un état pareil. Là, il a l'air completement désespéré. Ca ne doit pas se voir, mais je le connais depuis le temps. Mes blessures sont si moches que ça à voir ? J'ai pas bien vu avant de tomber. Je sais qu'il me connaît depuis plus longtemps certes, mais ça n'explique pas pourquoi il n'a jamais été aussi paniqué quand c'était un autre membre de l'équipe en danger. Je veux dire, même pour Ziva en Somalie, ce n'était pas aussi …. extrême. Ah voilà le doc, ça m'a l'air d'être un comique, j'espère qu'il va réussir me rafistoler entre deux blagues. Il vire Dinozzo je crois, c'est bête, j'ai toujours eut un peu la frousse des anésthésies – pas glorieux pour un marine hein ? Ça faisait beaucoup rire Shanon – et entendre une voix connue, c'était rassurant. Je crois que je sombre … Me loupez pas doc, ça serait con de mourir maintenant. §

Lorsque Gibbs se réveilla, après plusieurs heures d'opération, il eût d'abord du mal à se resituer. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'il se prenait deux balles, surtout sans son gilet. Comment aurait-il pu se douter que le gosse tirerait avec autant de sang froid ? Quelques examens de routine plus tard, et les idées plus claires, il réalisa qu'aucun membre de son équipe n'était avec lui. La plupart d'entre eux étaient encore à Washington, donc rien d'étonnant. Mais que son agent senior, ou même l'agent Teague d'ailleurs, le laissent seul l'intriguait. Pour tout dire, il était presque déçu que Tony n'ait pas été là à son réveil.

Quelques semaines plus tard

Tous ses agents, et même Vance par pitié, avaient pris la peine de lui envoyer quelque chose afin de lui signifier leur soutien. Et ce même s'il ne voyait vraiment pas pourquoi ils lui avaient TOUS envoyé des corbeilles de fruits. Et pourtant, l'un d'entre eux manquait à l'appel. Gibbs n'avait eut aucune nouvelle de Tony, et même si il savait qu'il éait vivant, et que c'était le principal, il ne pouvait s'empêcher de se sentir encore une fois déçu du manque de considération que semblait lui porter son agent. Même pas un coup de fil pour vérifier qu'il allait mieux, rien. Le NCIS était devenu au fil du temps une famille, ce qui était particulièrement vrai pour lui, Tony, et dans une moindre mesure Abby, puisqu'ils n'entretenaient pas de bonnes relations avec leur famille, ou qu'elle était presque inexistante. C'est pourquoi il ne comprenait pas le silence radio de son second. Qui plus est, ils n'étaient plus seulement collègues. Avec le temps, ils étaient devenus amis, et ça rendait tout ça encore plus blessant.

Le mystère s'éclaira cependant lorsqu'il revint travailler, et que ses collègues lui parlèrent de la mission que menaient Teague et Dinozzo. Connaissant le jeune homme presque autant que lui-même, la situation l'inquiétait. Sachant qu'il devait se sentir coupable, il ferait tout pour se racheter, quitte à mettre sa vie ne danger, réaction stupide, mais plus que probable.

Qui plus est, tout ça était sa faute. Il n'aurait jamais dû faire confiance à Luke, Mike lui avait dit. L'agent Teague aussi d'ailleurs. Mais savoir qu'un simple gosse avait été manipulé au point de lui tirer dessus, ça le perturbait. Qu'allait devenir le monde si même les enfants n'étaient plus innocents ?

Soudain le téléphone sonna.

- Oui Tony ? Lança McGee.

Un micro-sourire affleura sur ses lèvres malgré lui lorsque qu'un « Bonjour Patron ! » retentit dans le combiné. Mais une fois raccroché, il réalisa que l'un de ses seuls amis était à l'autre bout du monde, au moment où il en avait le plus besoin. Et le sourire disparu.

De son côté, Tony fût réellement soulagé d'entendre la voix de Gibbs au téléphone. Cependant, il connaissait son patron, et quelque chose dans le ton de sa voix lui laissait penser que quelque chose clochait. Quoi ? Le pauvre Tony n'en avait aucune idée, et il n'avait pas réellement le temps d'y réfléchir. Mais une chose était sûre, savoir que Leroy, puisqu'il l'appelait ainsi - dans sa tête uniquement, il tenait à la vie – était en bonne santé, lui donnait une raison supplémentaire pour se dépêcher de chopper l'enfoiré qui commandait La Vocation.

Quelques heures plus tard, alors qu'encore une fois Daniel Bud leur avait échappé, les deux agents se reposaient dans une chambre d'hôtel, allongés chacun sur leur lit. Soudain, l'agent Teague se redressa et lança :

- Pourquoi vous avez fait une tête bizarre quand Gibbs a parlé ? Vous êtes pas contents de savoir qu'il peut reprendre le boulot ?

- Bien sûr que si !

- Alors quoi Tony ? On fait pas une grimace pareille quand son patron a survécu à une balle et qu'il va bien.

- C'est pas ça Miranda.

- Arrêtez de parler par énigmes 5 minutes, sinon je vous promets que la prochaine balle que je tire est pour votre collection de DVD Magnum planqués au fond de votre valise.

- Non mais ça va pas ?!

Pour toute réponse, la femme haussa les sourcils.

- Okay, je vous explique. C'est peut-être stupide, mais Gibbs avait une voix bizarre. Je le connais depuis le temps vous savez. Et la seule autre fois où j'ai entendu ce ton-là, il m'a rendu son badge et son arme, et a disparu au Mexique pendant plusieurs mois sans donner de nouvelles.

Et ça m'enchante pas de penser que ça pourrait recommencer vous voyez …

- Ca fait combien de temps que vous bossez avec lui ?

- 9 ans, 11 mois, et 10 jours.

- C'est … Précis.

- Ca l'est, la date de mon entrée au NCIS est importante pour moi. C'est la première fois que je reste aussi longtemps au même endroit vous savez.

- Admettons. Mais pourquoi vous vous inquiétez autant ? Ca s'est si mal passé la dernière fois qu'il est parti ?

- J'ai pris sa place, et on s'est pas trop mal débrouillés. Mais ça a été très dur à gérer. Gibbs est le genre de personne qu'on ne peut pas remplacer, parce que le remplaçant sera forcément pas assez bien pour prendre sa place. Personne ne peut égaler Gibbs, en tant que patron.

- Vous exagérez. Il est peut-être génial comme boss, mais personne n'est irremplaçable.

- Oh si. Si vous répétez ce que je vais vous dire, je serais obligé de vous tuer, alors écoutez bien. Le NCIS, c'est pas juste une agence fédérale qui arrête des criminels, c'est une famille, dysfonctionnelle et recomposée, mais une famille. Ned en faisait partie, comme bien d'autres. Et le pilier de cette famille, c'est Gibbs.

- Je ne dirais rien, mais je ne comprends pas pourquoi vous ne voulez pas que les autres membres de votre équipe sache ça. C'est bien comme idée, non ? Mon fils en faisait partie ? Et il était qui alors dans votre famille étrange ?

- Hum … Un cousin je pense, quelqu'un qu'on ne voit pas forcément souvent mais qu'on apprécie malgré tout énormément. Peut-être plus un neveu pour Gibbs et Ducky.

- Ca me fait plaisir de savoir ça. Bon, et si Gibbs est indispensable alors, il est quoi lui ? Et vous ?

- Lui, c'est le patriarche bien sûr. Moi, je ne sais pas exactement.

- Alors je crois que vous devriez chercher une réponse à cette question. Quelle est votre relation avec Gibbs exactement ? Je n'arrive pas à saisir.

- Nous sommes collègues, il est mon patron. Et je suppose qu'on pourrait dire que nous sommes amis dans une certaine mesure. On se connaît par coeur, parce qu'on a bossé ensembles pendant des années.

- Vous SUPPOSEZ que vous êtes amis ?

- Hé bien, ce n'est notre genre ni à l'un ni à l'autre de se confier ou … Mais on se connaît et on peut compter l'un sur l'autre en cas de soucis. Donc oui, je suppose qu'on est amis.

- Vous êtes bizarres au NCIS vous savez. Mais je commence à comprendre pourquoi mon fils vous appréciait. Est-ce qu ….

Une sonnerie interrompit la discussion. Et quelques minutes plus tard, les deux agents repartaient vers la nouvelle planque présumée de Daniel Bud.

5 jours plus tard, dans l'avion ramenant Miranda Teague, Antony Dinozzo, et Daniel Bud à Washington

- Allez, assis Daniel, ne me provoque pas, j'ai épuisé mes réserves de patience, lâcha l'agent Teague.

- Mon avocat vous détruira, on ne frappe pas un prévenu !

- J'ai arrêté l'agent Dinozzo uniquement pour respecter le protocole, mais je vous assure que ça me démange autant que lui. Et il est arrivé très souvent que des criminels se cognent, accidentellement bien sûr, dans des carlingues d'avion de ce genre, alors ne cherchez pas trop.

- Vous me le paierez !

- C'est ça oui … fit-elle, moqueuse. Fermez-la et dormez, c'est ce que vous avez de mieux à faire.

- Oh, madame est trop fatiguée ? Je vous ai donné du fil à retordre n'est-ce pas ?

- Daniel, intervint l'agent Dinozzo, soit vous la fermez, soit je finis ce que j'ai commencé quand on vous a choppé. Et je vous assure que personne ne viendra me chercher d'ennuis pour avoir frappé un terroriste.

- On est arrivé Madame. On va se poser dans quelques instants.

- Merci Sergent. Dinozzo, debout, on rentre au bercail !

- Enfin, c'est pas trop tôt ! Des agents vont récupérer notre ami Daniel à l'atterrissage, il va aller casser les oreilles à quelqu'un d'autre.

Une heure et quelques papiers plus tard, Tony s'étira et bailla.

- Ca fait du bien de reposer les pieds sur le sol américain. Après plus d'un mois d'absence, je crois que j'ai jamais autant eût envie de prendre une douche et de me poser sur mon canapé.

- Ca attendra un peu Dinozzo, je viens d'avoir un message de votre directeur, il nous attend pour le débrief le plus vite possible.

- Je suppose que je vais devoir patienter encore un peu pour prendre ma douche. Si c'est le directeur qui le demande …

Arrivés au NCIS, les deux agents épuisés n'eurent même pas le temps de saluer le reste de l'équipe avant de se retrouver entraînés dans des réunions et des réunions, répétant leur compte-rendu à tous les hauts fonctionnaires ayant travaillé avec eux pendant ces cinq semaines.

Enfin arriva le soir, et avec lui, le repos bien mérité.

- Ce fût un plaisir de travailler avec vous agent Teague, dit Tony en lui tendant la main.

- Moi de même Dinozzo, même si j'aurais aimé que ce soit dans d'autres conditions, répliqua-t-elle en la lui serrant.

- Evidemment Madame. Je renouvelle encore une fois mes plus sincères condoléances.

- Merci. Faites-moi plaisir, essayez de réfléchir à la question que je vous ai posée l'autre jour avant que nous ne soyons interrompus, ajouta-t-elle.

- Je le ferais.

- Votre famille le mérite Tony.

- Merci, répondit-il, ému. Je vais profiter de ma semaine de repos pour le faire.

Puis les deux agents rentrèrent chez eux, épuisés.

L'agent Teague fondit en larmes devant une photo d'elle et de son fils posée sur le montant de la cheminée, et le long travail du deuil commença.

L'agent Dinozzo prit une douche, puis s'écroula dans son lit, épuisé, pour avoir sa première vraie nuit de sommeil depuis leur départ en Irak, cinq semaines plus tôt.


La suite bientôt. Je vais aller voir l'épisode 2 avant de vous l'écrire.

Pour les reviews, vous savez où est le bouton, je prends tous les commentaires.

A bientôt !

PS : Pour ceux qui suivent l'esprit de Noël, je ne l'ai pas abandonnée, je ne sais juste pas encore comment la continuer.