Auteur Dark.drigger
Disclamer: Les G-boys ne m'appartiennent pas...
Couple : Rien pour le moment, mais ceux qui me connaissent vont vite deviner !
Ptit résumé:
Il s'agit d'un univers alternatif, Duo a une vie on ne peut plus tranquille, jusqu'au jour où il reçoit un appel de son père. Il va comprendre, à ses dépens, que ce n'est pas beau de mentir…
Note :
Une nouvelle fic ! Elle n'était pas du tout prévue mais que voulez-vous quand l'inspiration vous prend ! J'espère qu'elle vous plaira ! N'hésitez pas à me laisser un ptit commentaire !
J'ai enfin mis à jour mon profil (Qui a dit « c'est pas trop tôt » !) Je vous invite donc à y jeter un coup d'œil, j'y ferai part de l'avancée de mes fics de façon régulière, enfin j'essayerai…
J'en profite pour vous souhaiter à tous une bonne et heureuse année 2006 !
Biz Dark'
Bonne lecture …
Apparence trompeuse ou Tout est une histoire de point de vue…
Chap1 : Si j'avais su…
Il ne pouvait pas y croire. Ce n'était pas possible ! C'est pas vrai, on n'avait pas idée de se mettre dans une merde pareille ! Surtout pas de façon intentionnelle ! Bon dieu ! Mais, qu'est-ce qu'il allait faire ! Et en si peu de temps ! Il était mort ! Crucifié, empalé, écartelé, bref il allait se faire démolir ! Non mais quelle idée il avait eu lui aussi ! Franchement ! N'importe quoi ! Roh, et puis c'était de sa faute à lui aussi, s'il n'avait pas commencé avec toutes ses conneries, il n'aurait jamais… Rooh mais dans quel merdier s'était-il encore fourré !
Il poussa un gémissement plaintif avant de se laisser choir sur son canapé. Se prenant la tête entre les mains, il laissa un soupir fataliste passer ses lèvres avant de secouer légèrement la tête. Comment allait-il faire pour se sortir de ce bourbier ? C'était la fin. Il était foutu. Il allait mourir sans même avoir eu le temps de vivre pleinement ! Pire, il allait mourir avant même d'avoir connu l'amour…
Oui, je sais, cela frôle le pathétique mais la situation était vraiment extrême !
Bon dieu ! Qu'allait-il devenir ! Pourquoi la vie était-elle si injuste avec lui ! Miséricorde dieu, pourquoi tant de haine !
Ça n'arrive qu'à moi ce genre de conneries ! Dans le genre, qui est le type le plus malchanceux de la planète, je vous le donne en mille... Duo Maxwell !
Cela faisait bien une heure qu'il était prostré sur son canapé, essayant vainement de trouver une solution. Et malheureusement, au bout d'une réflexion intense, il n'avait trouvé que deux solutions possibles : La mort ou la honte. Soit il se donnait la mort tout de suite, évitant ainsi la torture qui allait lui être infligé. Soit il restait et racontait la vérité quitte à passer le reste de sa vie en ermite, avec la réputation du plus grand mythomane que la terre n'ait jamais porté. Sans compter qu'il serait certainement déshérité par son paternel. Bref, la mort à petit feu.
On avait pas idée d'être aussi con, aussi !
Il fut sorti de ses mornes pensées par un martèlement incessant sur la porte de son appartement. Il lui fallut quelques instants pour reprendre pied dans la réalité. Toute cette histoire allait le rendre complètement dingue. Il poussa un grognement face à l'insistante de l'empêcheur de tourner en rond, puis se leva et se dirigea d'un pas lent vers l'entrée de son appartement, arrivé à la porte il jeta un coup d'œil par le judas avant d'ouvrir à une tignasse blonde qui trépignait sur son palier. A peine l'eut-il ouvert qu'il fut enseveli sous une avalanche de questions :
- Duo, est-ce que tout va bien ? J'ai eu ton message alors que j'étais dans la voiture, je suis venu tout de suite, tu t'en doutes. Tu vas bien ? Tu avais l'air tellement désespéré tout à l'heure. Il s'est passé quelque chose ? Tu es tout pâle ? Tu es sûr que ça va ? Tu m'as foutu une sacrée trouille ! Ne recommences jamais ça ! enchaîna le blond à une vitesse incroyable alors que sa voix partait dans les aigus, signe de son anxiété. Duo ? s'enquit-il incrédule face à l'absence de réponse.
Duo fit quelques pas, tête basse. Il ne prit même pas le peine de refermer la porte d'entrée. Il s'écroula à nouveau dans son canapé, soupirant une énième fois face à la tuile épouvantable qui lui arrivait sur le coin de la figure.
Quatre n'avait jamais vu son ami dans un état pareil. Étonné, il referma la porte derrière lui avant de s'approcher lentement de l'américain. Il s'accroupit en face de lui, tout en lui posant une main réconfortante sur l'épaule. Duo releva la tête et lança un regard désemparé à son meilleur ami.
- Qu'est-ce qui ne va pas, Duo ? hein ? T'as un souci avec ton boulot ? s'enquit le blond, inquiet.
Le jeune homme ne répondit pas, se contentant de secouer la tête en signe de négation.
- Qu'est-ce qu'il y a, alors ? demanda le blond d'une voix douce.
- Mon vieux vient de m'appeler souffla-t-il alors qu'il se tassait un peu plus sur lui-même.
- Ah.. bah, c'est plutôt une bonne nouvelle, non ? fit le blond ne sachant que dire. Tu le vois quasiment jamais, c'est la preuve qu'il ne t'oublie pas et qu'il cherche à avoir de tes nouvelles…
- Non, tu n'y es pas du tout Quatre ! le coupa l'américain tout en secouant la tête. C'est loin d'être une bonne nouvelle ! Il vient de s'accorder deux semaines de congés ! Tu te rends compte ! s'exclama-t-il tout en faisant de grands gestes synonymes de son agacement. Cela fait plus de cinq qu'il n'a pas prit de vacances ! C'était même à se demander s'il savait ce que cela voulait dire ! Et là, il m'appelle, l'air de rien pour m'annoncer qu'il prenait deux semaines de congés ! s'exclama-t-il avec sarcasme. Et devine, où mon cher père, dans sa grande bonté d'âme a décidé de passer ses vacances ! Je te le donne en mille ! Chez bibi ! se désigna-t-il amer.
Quatre était totalement dépassé par les évènements. D'accord, il savait qu'entre Duo et son père, ce n'était pas toujours rose. En tant que fils unique s'était souvent le cas, il en savait quelque chose. Mais il ne comprenait pas pourquoi cela mettait l'américain dans un tel état. Il passerait certainement ces deux semaines avec son paternel continuellement sur le dos, ce dernier essayant de rattraper les années sans contact voire peut-être de parfaire tardivement à son éducation. Bref, tout ceci était commun aux parents ! Pas de quoi en fouetter un chat ! Cela allait être dur mais il allait survivre !
Incrédule face à sa réaction, Quatre essaya tout de même de lui remonter le moral.
- Voyons, Duo ! fit-il en le rejoignant sur le canapé. Je sais que c'est pas marrant de voir son paternel débarquer à l'improviste, mais ça va aller ! Tu vas gérer ! lança-t-il de façon rassurante, accentuant la pression de sa main sur l'épaule de son ami.
- Non. Quatre, tu ne comprends pas ! Je ne vais rien gérer du tout ! s'exclama Duo excédé. C'est fichu, je suis mort ! Tu comprends ça ! Il va me tuer !
- Mais qu'est-ce que tu racontes voyons ! s'enquit le blond perplexe.
- Quatre, je suis dans une merde pas possible ! susurra l'américain d'une voix éteinte. Quand il va savoir que… je … je…
Alors qu'il allait continuer sa phrase, la sonnette de la porte d'entrée retentie. Duo ne put s'empêcher de sursauter et de lancer un regard paniqué à son meilleur ami. De plus en plus intrigué par son comportement, le blond se détacha de l'américain afin d'aller ouvrir, lui jetant auparavant un regard rassurant. Il ouvrit la porte à une petite brunette qui se dépêcha d'entrer, l'air légèrement inquiète.
- Quatre, comment va-t-il ? l'interrogea la jeune femme. Il m'a laissé un de ces messages, je te raconte pas ! Je me suis dépêché de finir mon service ! J'avais peur qu'il nous fasse une connerie !
- Hilde ! Tu tombes bien ! s'exclama le jeune homme, soulagé d'avoir du renfort, vu l'état de Duo ce ne serait pas du luxe. Je sais pas trop ce qu'il nous fait mais c'est pas beau à voir ! fit-il avec sincérité. Je l'ai jamais vu comme ça ! Je te jure ! Viens, il est dans le salon… ajouta le blond tout en guidant la jeune femme à travers l'appartement.
Hilde découvrit alors, un jeune homme affalé sur le canapé, la tête entre les mains, qui ne cessait de marmonner des phrases incompréhensibles. La jeune femme lança un regard alarmé à Quatre, qui ne pu répondre que d'un haussement d'épaule.
Dans un élan de réconfort, la brune se précipita sur l'américain pour le prendre dans ses bras. Duo s'y blottit tout naturellement.
- Hey, honey ! Est-ce que ça va ! s'enquit-elle d'une voix douce.
- Hildy baby ! Je suis content de te voir ! Je suis désolé pour le message ! répondit Duo, honteux. Mais, je suis dans la merde jusqu'au cou ! Je sais pas comment faire… souffla-t-il en enfouissant son visage dans le cou de son amie.
- Et si tu commençais par nous expliquer Duo, hein ? On pourra peut-être t'aider… fit la brune en le repoussant légèrement puis elle plongea son regard dans celui désemparé de Duo
- Hildy, je suis mort ! Vous pouvez pas m'aider ! rétorqua vivement l'américain.
- Laisses-nous en juger, d'accord ? Racontes-nous ce qui s'est passé, ok ? poursuivit la jeune femme avant de s'asseoir en face de lui sur la table basse.
Duo hocha lentement la tête avant de s'installer au fond du canapé et de relever les jambes contre son torse, les entourant ensuite de ses bras. Il soupira longuement avant de se mettre enfin à parler.
- Mon père vient de m'appeler pour m'avertir qu'il passerait les deux premières semaines du mois prochain chez moi, dit-il d'une voix étouffée. C'est les premières vacances qu'il prend depuis plus de cinq ans, je me voyais mal lui dire que je ne pouvais pas le recevoir ! Rah, il va me tuer quand il va savoir la vérité !
- Pourquoi dis-tu cela ? s'enquit la brune confuse devant les propos de son ami.
- De quelle vérité tu parles ? intervient le blond pour la première fois depuis l'arrivée de l'allemande.
- Je lui ai menti sur ma vie… avoua enfin Duo, honteux.
- Bah, tu sais cela arrive à tout le monde de contourner la vérité, d'arrondir quelques angles… surtout lorsqu'il s'agit des parents ! le rassura Hilde avec un sourire.
- Oui mais tout dépend de la proportion avec laquelle tu as, comme tu dis, « contourner la vérité »… rétorqua alors l'américain avec un ait contrit.
- C'est à dire ! s'enquit le blond, s'attendant au pire.
- Je crois que j'ai exagérément contourné la réalité ! admit Duo avant de cacher son visage avec ses mains.
- Tu n'as pas fait ça ? lança la brune, dépitée.
Le jeune homme se contenta d'acquiescer lentement, honteux de son comportement, plus qu'enfantin.
- Rah Duo… grogna le blond exaspéré, alors qu'il secouait légèrement la tête.
- Je sais s'exclama l'américain en se levant brusquement du canapé. J'ai merdé dans les grandes largeurs mais faut me comprendre aussi ! Il est tellement exigeant avec moi ! lança-t-il alors qu'il arpentait le salon. Je suis son seul fils ! Je vous dis pas la pression qu'il me fout dessus ! Et puis comme il ne venait jamais me voir, je pensais qu'il n'en saurait jamais rien.
- Honey.. murmura la jeune femme touchée par la détresse de son ami.
- Duo, moi aussi je suis fils unique et ce n'est pas pour ça que je raconte n'importe quoi à mon père ! lui fit remarquer le blond, trouvant l'excuse de l'américain un peu faible.
- Mais ce n'est pas pareil ! riposta vivement Duo.
- Et en quoi, je te prie ! s'enquit-il, outré.
- Car toi, tu as un travail respectable et puis tu as quelqu'un dans ta vie ! Mine de rien, c'est un signe d'équilibre que je suis loin d'avoir ! répondit alors Duo d'une voix brisée.
- Enfin Duo, il n'y a pas de sous-métier ! Du moment que tu fais un travail qui te plait et te satisfait ! lui affirma l'arabe, choqué que son ami puisse penser ainsi.
- Je sais tout cela ! admit le jeune homme tout en se postant devant la fenêtre. Mais va l'expliquer à mon père ! Pour lui, tu ne peux être heureux que si tu as un travail honorable et un poste enviable ! continua Duo d'une voix étonnement calme tandis que son regard se perdait dans la contemplation de la ville. Il croit que je suis responsable du secteur marketing dans une grande entreprise de software et que j'habite un loft dans le centre. A ton avis, quelle va être sa réaction quand il va savoir que je suis courtier et que j'habite un studio minable en banlieue ! remarqua-t-il avec sarcasme, un sourire étrange aux lèvres. Mais ce n'est pas ça le pire ! s'exclama-t-il soudainement, s'attirant ainsi toute l'attention. Vous savez très bien que quand je fais quelque chose, je ne fais jamais rien à moitié ! fit-il avec amertume et il recommença à arpenter le salon, ayant une gestuelle saccadée. Comme j'en avais marre qu'il essaye toujours de me caser, à m'embarquer dans des rendez-vous foireux arrangés avec les filles de ses collègues et autres. Je lui ai balancé que j'étais homosexuel, pensant qu'il serait choqué que son fils unique soit de ce bord ! Ne laissant pas le temps à ses amis d'exprimer leur consternation, il poursuivit. Bref, je pensais qu'il allait me foutre la paix ! Mais pas du tout ! Vous vous rendez compte ! Non seulement, il n'était pas le moins du monde choqué mais en plus, il s'était mis à m'arranger des rencards avec des mecs ! s'exclama-t-il contrarié. Alors sur un coup de colère, je me suis inventé une liaison sérieuse avec un gars ! Non, mais tu m'imagines ! Moi ! fit-il avec sarcasme. Le spécimen même du célibataire endurcit ! Dont la dernière aventure remonte à Mathusalem ! Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas sorti l'artillerie qu'il doit y avoir des araignées ! S'il faut, je ne sais même plus comment ça marche ! Et le comble, c'est que je n'ai jamais touché un mec de ma vie ! Franchement, je ne vois pas ce qui cloche dans ma vie ! ironisa le jeune homme avec un sourire pincé. Mais comment je vais faire pour me sortir de cette merde ! Ma vie est un véritable enfer ! souffla Duo en secouant lentement la tête.
Alors qu'il finissait son monologue et qu'il venait de se laisser tomber une fois de plus sur son canapé, l'air complètement anéantit. Il se rendit compte que ses deux amis se retenaient difficilement de rire. Quatre avait une main sur la bouche empêchant ainsi tout son d'en sortir tandis que ses yeux en pleurait littéralement. Hilde, quant à elle, était plié en deux et essayait par tous les moyens de cacher ses gloussements. Offusqué par le manque de compassion de ses amis, Duo leur lança sèchement :
- Je ne vois franchement pas ce qu'il y a de drôle !
Cette phrase fut celle de trop. Les deux amis ne purent plus se retenir et laissèrent s'échapper de grands éclats de rire. S'en tordant à même le sol, Quatre en pleurait tellement il riait tandis que Hilde se tenait le ventre devenu douloureux à cause des crampes. Au bout de quelques minutes, Duo les avait rejoint, riant à son tour aux éclats. Le rire était communicatif. Et dans le cas présent, mieux valait en rire !
- Il en est hors de question ! Non, Non, Non et Nan ! s'écria l'américain en traversant son appartement de longue en large.
- Mais enfin Duo, ton père arrive dans une semaine ! Tu crois vraiment que tu as le choix ! le sermonna la jeune femme.
- On a toujours le choix ! répliqua-t-il avec mauvaise foi.
- Très bien. Alors, avoue-lui que tu n'as pas arrêté de lui mentir depuis des années ! s'écria la brune hors d'elle, agacé par cette tête de mule qui lui servait de meilleur ami.
- Tu sais très bien que je ne peux pas faire ça ! Ca le tuerai et moi aussi par la même occasion !
- Donc, on est d'accord !
- Alors ça non ! s'écria Duo furieux. Ne compte pas sur moi, pour aller m'aplatir devant ce petit prétentieux, belliqueux, égocentrique et j'en passe des meilleurs ! Je préférerai encore souffrir mille mort !
- Comme tu voudras mais ne viens pas te plaindre après ! répliqua-t-elle sèchement avant de se diriger vers la cuisine, préférant de loin se préparer un bon thé plutôt que de continuer à brasser de l'air.
Furieux, Duo arpentait son appartement de long en large depuis plus de dix minutes avant de se laisser choir sur son canapé totalement désespéré. Cela faisait deux jours maintenant que l'américain avait été contacté par son père. Et malheureusement, aucune solution ne lui était venue. Il était sur le point de renoncer. Se disant que si l'excuse d'une maladie virale ne marchait pas, il se résoudrait à tout lui avouer.
C'est à cet instant fatidique que sa meilleure amie avait sonné à la porte de son appartement. Voyant en elle une solution à son problème, Duo s'empressa de la laisser entrer. Et il avait raison. Elle avait effectivement une proposition à lui soumettre. Elle le prévint tout de suite que la solution proposée n'allait pas lui plaire, mais que pour elle, celle-ci était la plus approprié. L'américain hocha lentement la tête pour l'inciter à continuer.
L'idée était simple. Faire appel à un jeune homme, gay de préférence et de leur entourage, afin de jouer le rôle du petit ami imaginaire de Duo. Jusque là, l'américain n'avait rien trouvé à redire et était même, dans une certaine mesure, enthousiaste quant à cette idée. Les choses s'étaient quelque peu corsées quand Hilde avait présenté la candidature d'un jeune homme gay de leur connaissance et ayant le profil recherché.
Duo était alors entré dans une colère noire. Protestant, criant, réfutant, grommelant qu'il était hors de question qu'il fasse appel à lui. Hilde s'était alors lancé dans une plaidoirie avançant arguments sur arguments afin de mettre en valeur de dit-candidat.
Mais l'américain s'était fait un plaisir de les démonter un par un même si pour cela il devait avoir recours à la mauvaise foi. L'allemande lui avait alors demandé avec sarcasme « Combien d'homos connais-tu dans ton entourage proche, Duo ? »
Duo avait alors déglutit difficilement avant de souffler un léger « trois ». Hilde l'avait alors félicité avant de reprendre son argumentation. Parmi les trois, il y avait Quatre et Trowa.
Intéressant me direz-vous !
Cependant, Quatre et Duo se connaissaient depuis leurs premières couches et il n'était un secret pour personne que ces deux-là étaient amis comme cochons mais que ça n'allait pas plus loin ! D'ailleurs, l'américain aurait préféré se couper la langue plutôt que d'embrasser son meilleur ami.
Trowa ?
Bah, Trowa était le petit ami officiel de Quatre depuis maintenant deux ans. Et connaissant la possessivité et la jalousie du blond mieux valait oublier. Même s'il s'agissait d'un leurre. Même pour son meilleur ami. Même pour tout l'or du monde. Quatre n'aurait jamais marchandé l'homme de sa vie !
Quant au troisième…
Il était bien là, le problème.
Il s'agissait d'un jeune homme beau et brillant, ayant une position sociale non négligeable et possédant un charme fou.
Bref, la personne idéale !
Cependant, il était aussi le type le plus antipathique que Duo n'ait jamais rencontré.
Prétentieux, arrogant, insolent, m'as-tu vu, belliqueux, pédant... cela faisait beaucoup pour une seule personne ! Ce mec était une vraie plaie !
Duo avait fait sa connaissance durant sa dernière année de fac, par intermédiaire de Quatre. Faut dire qu'ils sortaient ensemble à cette époque. Quatre n'arrêtait pas de le bassiner pour qu'il rencontre sa nouvelle conquête du moment. Et oui, le gentil Quatre n'avait pas toujours été prévenant et rangé comme garçon. Et encore moins durant leurs années de fac! Sans être médisant, c'était à se demander qui, de la gent masculine du campus, n'était pas passé entre les draps de ce cher Winner.
Bref, toujours est-il que si l'arabe ne manquait pas d'éloge pour sa nouvelle conquête. Duo lui était loin de partager le même enthousiasme. Dès leur première rencontre, le jeune homme l'avait irrité au plus haut point. Se vantant à qui voulait entendre que son père était le dirigeant d'une des plus grosses boîtes d'informatique du pays, qu'il avait déjà une place de choix dans l'entreprise familiale, et qu'une fois qu'il serait à sa tête, il allait révolutionner le monde de l'informatique, devenant aussi célèbre que Bill Gates avec Microsoft.
Vous voyez le genre !
Duo s'était d'abord dit que c'était un grand comique, puis que c'était un grand immature et finalement il se décida à arrêter son choix sur égocentrique. Suite à cette petite analyse, l'américain avait tout fait pour l'éviter. Il détestait ce genre de personne. D'ailleurs, chaque fois qu'ils se retrouvaient par mégarde dans la même pièce, la discussion se transformait en lynchage en règle.
Depuis la fin de ses études, il ne l'avait revu que deux fois, à l'occasion de repas organisés par Quatre. Et oui, aussi étrange que cela puisse paraître, Quatre était resté en bon terme avec lui. Duo avait même entendu dire qu'ils s'appelaient régulièrement et qu'ils déjeunaient ensemble dès que leur emploi du temps respectif le leur permettait. Etrange pour une relation aussi mémorable et longue qu'un changement de chemise !
Bref, bien que leur dernière rencontre remonte au moins à trois ans, Duo ne pouvait toujours pas l'encadrer en peinture. Alors de là, à concevoir de vivre avec lui 24 heures sur 24, tout en laissant apparaître une certaine intimité entre eux !
Alors là, non ! Oh nan Oh nan Oh nan ! Autant crever !
- Bon alors, je l'appelle ! lui demanda la jeune femme alors qu'elle sortait de la cuisine, une tasse à la main.
- Qui ça ! s'enquit Duo, totalement déconnecté.
- Bah, Heero pardi ! s'exclama-t-elle comme si cela tombait sous le sens.
A suivre…
Alors ? Qu'est-ce que vous en pensez ?
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Merchi ! Dark.
