Hello everyone, première fanfiction sur l'univers du premier jeu vidéo Assassin's Creed. N'hésitez pas à commenter si vous aimez, ou même si vous n'aimez pas!

L'histoire commence avant le début des évènements du jeu vidéo, et couvre aussi des évènements antérieurs relatés dans le roman novelisé Assassin's Creed: la Croisade secrète, de Oliver Bowden. Une petite plongée dans ce que j'imagine être le passé des personnages et la façon dont ils en sont "arrivés là", cet évènement tragique qui a tout changé, au début du premier jeu :)

Chaque chapitre sera narré alternativement du point de vue d'Altaïr et Malik

Disclaimer: Les personnages du jeu Assassin's Creed, créé par Ubisoft, ne m'appartiennent pas!

Enjoy!


Je me souviens des mots qu'Al Mualim a prononcés lors de mon entrée dans la confrérie. Son discours m'a marqué de manière indélébile, comme une marque au fer rouge.

"Ne prends rien à la légère, Altaïr. Être un assassin n'est pas aussi facile à supporter que tu sembles le croire. Chaque fois que tu prends une vie, tu entâches ton âme par le choix et le sang. Tu ajoutes à tes épaules un poids de plus en plus lourd à supporter. Sous ce poids des âmes qu'ils ont volé, certains hommes sont devenus fous".

Ce discours m'a marqué de manière indélébile, comme une marque au fer rouge... Mais pas parce que j'ai pu en constater la véracité. Au contraire.

Al Mualim est l'homme le plus sage que je connaisse, mais cette fois-là, il avait tort.

Les existences que j'ai ravies ne m'ont jamais hantées. Elles se dissipent au vent, au moment où l'âme quitte le corps... Elles n'existent plus que dans les mémoires, inoffensives. Les morts ne m'effraient pas.

Ce sont les vivants que je crains. C'est son visage qui obstrue l'horizon de mes pensées et de mes sommeils. C'est ce tumulte en moi qui rugit, hurle, prend possession de mon esprit aux heures les plus sombres, décidé à m'imposer dans une torture perpétuelle le souvenir des erreurs que j'ai commises, de sorte à en expier le pêché pour l'éternité.

Si quelqu'un me hante aujourd'hui, c'est bien l'homme nommé Malik Al-Sayf.