Bonjour tout le monde ! Peut-être que certains me connaissent déjà mais peut-être pas . Bon autant vous prévenir que c'est ma première fanfic yaoi donc je m'excuse déjà à l'avance si elle n'est pas de bon ton, je n'ai pas vraiment l'habitude mais je vais essayer. Après tout j'adore yami no matsuei donc je devrais pouvoir faire quelque chose de potable. Alors j'ai vu l'anime et je ne suis qu'au volume 4 du manga mais je crois que je peux gérer tout le même. Si vous notez de trop grandes incohérences n'hésitez pas à m'en faire part pour que je puisse corriger tout ça. Je crois que je vais commencer à poster mes fanfic sur mon blog donc, n'hésitez pas à la visiter (http://aerith21.unblog.fr)
Donc ça de passe peu de temps après Kyoto et le feu de Touda. C'est évidemment une fanfic Hisoka/Tsuzuki, avec éventuellement quelques implications du genre Muraki/Tsuzuki, Muraki/Hisoka, Tatsumi/Tsuzuki et Tatsumi/Watari… Il y aura aussi l'intervention d'autres Shinigami, genre Wakaba, Hajimé, …. Je les aime bien et peut-etre Hijiri et autres perso… On verra.
Voilà, j'arrête là car je sais que je vous ennuie, bonne lecture !
Chapitre 1 Le souffle des souvenirs
On aurait dit des flocons de neige, tournoyant dans l'air avant de tomber légèrement et lentement sur le sol. Du moins c'est ce qu'il aurait pu penser depuis sa position étendue sur le dos, à même le sol, au pied d'un arbre.
Ce n'était pas une si mauvaise vue en fait.
Il aurait pu être bien là où il se trouvait. Sous un cerisier du japon en pleine floraison. Il neigeait des pétales roses sur lui. Tout autour de lui sentait la terre fraîche et humide…
Oui, ça aurait pu être un moment agréable… Cela aurait pu être un moment paisible pour un jeune garçon observant simplement la beauté de la nature… Et ça l'aurait certainement été sans ces deux cercles d'argent qui le dévoraient. Ils le dévoraient de la tête aux pieds, ils le dévoraient de l'extérieur, ils le dévoraient de l'intérieur…
Il sentit le vent sur sa peau le percer jusqu'aux os. Pas étonnant, il n'avait plus rien sur le dos. Une peur morbide et nauséeuse s'empara de ses entrailles.
Il ferma les yeux et serra les paupières jusqu'à en avoir mal à la tête.
Ce n'était pas vrai, ça ne recommençait pas… S'il se concentrait suffisamment, ça disparaitrait… Ce n'était pas la réalité.
Il rouvrit les yeux comme pour confirmer cette hypothèse mais le visage au sourire démoniaque, aux yeux gris, aux cheveux argent était toujours penché au-dessus de lui.
Maintenant qu'il y faisait plus attention, il sentait les mains de l'homme parcourir son corps. Il sentait les lèvres de son tortionnaire brûler sur sa peau, embrasser goulument son cou, se presser avidement sur ses lèvres.
Il avait tellement mal… Son corps était en sang, le goût de son propre sang dans la bouche.
Il y avait des marques rouges sur son corps. Elles brulaient sa chair profondément.
Il voulait crier mais tout restait bloqué dans le fond de sa gorge.
L'homme se pencha et colla ses lèvres à son oreille.
« Comme tu es beau, mon cher pantin… Chante… Chante pour moi, ma docile petite poupée… Chante le chant de la douleur…. ».
L'enfant gémit alors que l'homme plantait une lame dans son épaule. Il se mit à ricaner et s'écarta un peu du corps frémissant de douleur du garçon.
Un instant, il crut que tout était terminé, qu'on allait enfin le laisser tranquille mais il ressentit alors une vive douleur au bas des reins.
Ce fut alors comme si son esprit se déconnectait de son corps pour qu'il ne ressente plus toute cette douleur physique.
Il pouvait voir l'homme prendre du plaisir sur son corps, mais il ne sentait plus rien.
Par contre, il ressentait… Car si son esprit avait banni la douleur physique, il avait oublié de déconnecter son empathie.
Les « sentiments » et les émotions de cet homme glissaient à l'intérieur de lui et se mêlaient aux siens l'engluant dans une mélasse d'émotions blessées … Luxure, dégoût, plaisir, douleur, satisfaction, solitude, violence, souffrance, …
La voix de l'homme au creux de son oreille le ramena sur terre.
« Tu es à moi, mon joli pantin, à moi pour l'éternité » dit-il le souffle court et rapide.
L'enfant ressentit une dernière fois cette douleur viscérale avant que l'homme s'écroule sur lui. Sa respiration saccadée dans le creux de son cou le répugnait… Il aurait tellement voulu le tuer.
« Méchant pantin, tu as de si mauvaises intentions envers ton maître… » dit l'homme en posant ses lèvres répugnantes sur la peau frêle du petit garçon… Il repartait pour une nouvelle exploration de son corps.
Encore une fois, l'esprit de l'enfant quitta son enveloppe corporelle alors que son corps allait encore être ravagé….
Hisoka se réveilla en sursaut dans son lit.
Tout tournait autour de lui, il était baigné de sueur. Il serra ses bras autour de son torse dans un effort désespéré de faire cesser les horribles tremblements qui secouaient son corps.
Son estomac se contracta et il eut juste le temps de bondir hors de son lit, de foncer vers la salle de bain et de pencher la tête au dessus de la cuvette des WC pour y déverser son repas de la veille.
Il se releva en tremblant, se rinça la bouche et se passa de l'eau sur le visage.
Agité de spasmes, il regagna sont lit. Il s'y laissa tomber et rabattit les couvertures. Il regarda le réveil : 2h45… Ce serait encore une longue nuit. Quand les souvenirs de Muraki venaient le hanter, il retrouvait rarement le sommeil.
« Tu es à moi pour l'éternité »
Le jeune homme frissonna et se pelotonna sous les couvertures en position fœtale. Ses genoux ramenés contre son torse, ses mains serrées atour de ses jambes pour former une boule la plus serrée possible.
Il soupira. Les souvenirs de Muraki ne venaient généralement pas seuls. Et c'est surtout pour cette raison qu'il redoutait tellement de s'endormir le soir. Cela faisait plus de 2 mois maintenant, mais il lui semblait pouvoir encore sentir la chaleur du feu de Touda lui brûler la peau, enflammer ses poumons. Il revoyait sans cesse le regard vide de Tsuzuki cherchant à se donner la mort… Après coup, quand il y repensait, il était parfois paralysé par la peur en se rendant compte qu'en se jetant de cette façon inconsciente dans les flammes, il aurait pu disparaître. Non pas mourir, mais disparaître totalement. Et cette perspective le terrifiait tout simplement… Quand il y repensait, il refusait de s'imaginer ce qu'aurait pu être sa vie sans son partenaire, il ne pouvait se résoudre à la possibilité d'avoir échoué en essayant de le convaincre de ne pas se laisser mourir. Mais parfois, c'était une alternative que ses cauchemars les plus cruels lui faisaient entrevoir…
Il soupira une nouvelle fois s'apprêtant à une nuit durant laquelle il verrait toutes les minutes passer mais au moins durant laquelle il ne rêverait plus…
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Il arriva au bureau à 8h30, comme d'habitude. Rien ne laissait envisager qu'il avait de nouveau passé une nuit infâme.
Bien sûr comme d'habitude, Tsuzuki était en retard et il n'arriverait pas avant 9h30 si tout allait bien. Sauf s'il passait par le monde des humains et s'arrêtait à toutes les boulangeries pour s'acheter toute sorte de pâtisseries et de sucrerie.
Un faible sourire effleura les lèvres d'Hisoka. Il y a des choses qui ne changeraient jamais.
Il se souvint alors de son rêve…
Non, décidément, il y a des choses qui ne changeraient jamais…
Son regard tomba alors que la pile de dossiers qui reposaient sur son bureau. Il soupira. Tatsumi en avait surement ajouté depuis la veille car il était persuadé que quand il était parti, il n'en restait pas plus de quatre.
Depuis Kyoto, aucune enquête ne leur avait été confiée. Konoé semblait croire qu'ils n'étaient toujours pas redevenus suffisamment stables émotionnellement pour pouvoir affronter une nouvelle affaire.
Mais Hisoka pensait aussi que le vieux Shinigami et son secrétaire essayaient simplement de les protéger lui et Tsuzuki tant que l'épisode du feu de Touda serait aussi vivant dans leurs esprits… Dans les esprits de tous d'ailleurs.
Depuis cet incident, comme l'appelait Tsuzuki avec euphémisme les rares fois où la conversation s'orientait là-dessus, les membres de l'Enma-Cho étaient tous très attentionnés à leur égard. Trop attentionnés selon Hisoka. Ils n'étaient pas en sucre et ce n'est pas en leur parlant comme avant, en leur parlant normalement qu'ils allaient craquer…
De toute façon si c'était pour ça que tout le monde prenait des pincettes avec eux, c'était inutile.
Brisés, ils l'étaient déjà et cela bien avant le feu de Touda.
Mais ce qui le révoltait le plus dans cette histoire, c'est que personne ne voulait en parler franchement. Aucune conversation sincère n'avait été lancée à propos de ça. Plus jamais, depuis ces deux mois Tsuzuki et Hisoka n'avait discuté vraiment de ce que cela avait changé dans leurs vies, dans LEUR vie. Pire encore, Tsuzuki se comportait comme avant. Cachant ses sentiments par sa bonne humeur et son comportement de grand enfant attardé.
Hisoka trouvait ça extrêmement égoïste de sa part de lui refuser cette conversation, car il aurait voulu en parler. En même temps, il se sentait lui-même égoïste de vouloir faire souffrir Tsuzuki en lui rappelant ces moments difficiles. Alors Hisoka avait laissé tomber…
La porte du bureau s'ouvrit à la volée et une voix lança joyeusement :
« Bonjour, 'Soka-chan ! » C'était Tsuzuki. Il tenait une boîte de pâtisserie entre les mains.
« Baka, lança Hisoka, tu as vu l'heure qu'il est, tu es encore en retard. Et arrête de m'appeler comme ça, tu sais que ça m'énerve.
- Oh, tu es tellement cruel avec moi… gémit Tsuzuki, les épaules affaissées.
- Non, tout simplement réaliste, c'est pour ça que ça te fait mal, parce que c'est la vérité ! rétorqua Hisoka.
- Méchant… » murmura Tsuzuki en se laissant tomber tout penaud sur sa chaise. Hisoka leva les yeux au ciel avant de revenir à ses dossiers.
C'est alors qu'il ressentit une émotion… Inquiétude. Il releva la tête vers Tsuzuki. Celui-ci l'observait mais l'émotion était partie, dissipée comme un nuage de fumée ou plutôt dissimulée derrière les barrières psychiques du Shinigami.
« Quoi ? » demanda Hisoka d'un ton plus abrupte qu'il ne l'aurait voulu.
Tsuzuki hésita un moment puis demanda :
« Tu es sûr que ça va, 'Soka-chan ?
- Pourquoi est-ce que ça n'irait pas ? maugréa le jeune homme en retournant à sa pile de dossiers.
- Je ne sais pas, tu as l'air… exténué.
- Je n'ai pas bien dormi la nuit dernière… ça ne t'arrive jamais à toi…
- Parfois, 'Sika-chan mais…
- Arrête de t'inquiéter pour les autres, idiot, et inquiète-toi un peu pour toi. Je suis sûr que ça ne te ferait pas de mal. Et pour l'amour du ciel arrête de m'appeler comme ça. »
Tsuzuki allait répliquer quand Watari fit irruption dans la pièce.
« Ohayou, Hisoka-kun, Tsuzuki-san! Venez, le Konoe-kashou vous attend dans son bureau.
- Qu'est-ce que tu as encore fait ? demanda Hisoka à Tsuzuki en lui lançant un regard noir.
- Moi ?! mais rien du tout, gémit le Shinigami. Ce que tu peux être suspicieux alors…
- Dépêchez-vous… » lança Watari en précédent Hisoka.
Tsuzuki resta un moment à son bureau pensif.
Rien n'avait changé depuis le feu de Touda. Hisoka était toujours aussi froid et distant avec lui. N'était-ce cependant pas lui qui lui avait demandé pour rester auprès de lui. Ne lui avait-il pas dit que sa seule place était à ses côtés… ? Peut-être qu'Hisoka ne pouvait plus le supporter…
Et il avait pensé cela sans prendre soin de dresser ses barrières mentales.
« Baka ! » La voix d'Hisoka le ramena à la réalité. « Arrête de penser à des choses stupides. Tu es flémard, idiot, long à la détente, gourmand, tu te mêles toujours des affaires des autres et tu fais des promesses insensées mais je n'en suis pas encore arrivé au point de ne plus pouvoir te supporter. Allez, viens, dit-il en agrippant le bras de son partenaire pour l'extirper de sa chaise. Sinon Konoé va encore s'énerver contre toi.
- Tu penses vraiment ce que tu as dit ? s'enquit Tsuzuki.
- Oui… répondit Hisoki sur un ton agacé. De toute façon, je te promets que tu seras le premier au courant le jour où je changerai de partenaire, rétorqua Hisoika.
- Méchant… » souffla Tsuzuki en souriant.
Alors qu'est-ce que vous en pensez ? Vous croyez que je dois continuer ou alors vous n'aimez pas du tout et je peux m'arrêter là ? Laissez des reviews qui sinon, je ne me motive pas à continuer à écrire… Ce n'est qu'une affaire de motivation.
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Aerith21
