Dumbledore est toujours vivant et n'est en rien malade au contraire
Il n'y a aucune relation autre que prof/élève dans ce chapitre au cas où vous vous demandez
Vous verrez aussi que plusieurs éléments seront changés car je ne me base pas du tout sur les romans de J. K. Rowling.
Présentation :
POV OC
Je me retournais de l'autre côté du lit en soupirant, incapable de me rendormir. Encore ce rêve, ou plutôt ce cauchemar. Résignée à ne plus me rendormir, je me tirai de mon lit pour me rendre à la salle de bain afin de me rafraîchir le visage d'eau froide. Ça me remettra les idées en place. Une fois fait, je restai quelques secondes immobile devant le miroir et observai ce misérable reflet de moi-même.
Mes cheveux noirs corbeaux, bouclés et mi- longs dû à mes origines. Oui, ma mère est d'origine Afro-Américaine mais vit à Londres et mon paternel, lui est un métisse, d'origine américaine et congolaise donnant naissance à cette crinière d'apparence désordonné dû à mon manque de sommeil chronique.
Cette insomnie avait fait des dégâts sur mon teint caramel dont j'avais coutume d'être fière en observant les filles de mon dortoir se bronzer à l'aide de sorts en tous genres pour espérer avoir le même résultat que moi, il y avait de quoi l'être ! Je croisais mon regard marron claire souligné de cerne mais décidai de ne pas trop m'attarder sur cela. Mes yeux glissèrent donc sur mon nez droit, ma bouche pulpeuse et mes dents du bonheur.
Enfin, je regardai les altérations faites à mon pauvre corps, il était vrai que j'étais un peu plus corpulente que les filles cette école mais en même temps, elles faisaient presque toutes en sorte d'être fine. Je n'étais pas tout de même obèse mais j'avais juste de petites rondeurs, des fesses un peu trop rebondies et une poitrine de taille moyenne. Je me trouvais belle mais pas magnifique. Voilà tout.
Je commençai à me préparer pour cette journée qui semblait déjà interminable, ça n'était pas tous les jours que je pouvais profiter de la douche autant de temps pendant que les filles dormaient encore !
Pendant que l'eau coulait sur ma peau je me remémorai cet effroyable cauchemar. Je m'installai dans la baignoire remplie d'eau presque fraîche qui d'habitude aurait été brûlante dû à mon excessive frilosité. Mais j'avais besoin de me réveiller de peur de m'endormir d'aise et de retomber dans ce rêve angoissant.
J'essayai de me décontracter mais en vain. Ce cauchemar me hantait on dirait. Je ferme les yeux et aussitôt ces flashs me revenaient.
Je parcourais les cachots sombres de Poudlard, frissonnante de froid, vêtue seulement d'une chemise de nuit. Je marchais avec assurance et enthousiasme jusqu'à la salle de cour de potion où le professeur Rogue m'attendait. Je toquai et entrai sans attendre de réponse. Je le vis assis derrière son bureau griffonnant sur ce que je devinais être des copies d'élèves. J'avançai doucement vers son bureau pour rester plantée devant celui-ci en attendant une réaction de sa part. Au bout d'un certain temps, il dénia enfin poser son regard intransigeant sur ma personne, me détaillant de la tête aux pieds et n'essayant même pas de s'en caché. Vu qu'il ne sembla pas se gêner de se rincer l'œil, j'en fis naturellement de même en analysant chaque parcelle de son corps ou du moins ce que je pouvais voir tandis que ce fichu bureau me barrait la vision. Le fait qu'il ne portait pas son éternelle cape noir me permit d'imaginer sa musculature à travers sa chemise sombre.
Je déplaçais mon regard sur son visage pour l'observer mais je croisai accidentellement son regard soudainement devenu enjôleur. Euh. D'accord. Je tentai de lui dissimuler ma surprise ainsi que ma joie de me savoir voulu par cet homme si charismatique et feins l'indifférence tout en soutenant son regard onyx semblant brûlant de désir non contenu pour moi.
Pour moi.
C'est là que je compris réellement ce qu'il en était de la situation : j'étais dans le bureau du professeur Rogue. Personne ne savait que nous étions ici, que tous les deux.
C'était comme s'il avait lu dans mes pensées car un mince et malicieux sourire prit place alors sur ses lèvres tentantes qui semblaient si douces. Peut-être qu'il serait temps de vérifier, non ?
Un sourire coquin se fraya un chemin sur les miennes tandis que j'avançais d'une lenteur aussi épouvantable pour lui que pour moi je devinais à cause de son froncement de sourcils. Mais je préférai continuer à cette cadence là pour faire durer le moment et me faire désirer. Arrivée derrière son bureau, il recule dans sa chaise et je profite de l'espace entre sa chaise et son bureau pour me mettre sur lui à califourchon. Tout cela en soutenant son regard de braise.
À peine m'y étais-je assise que ses mains vinrent empoigner mes cheveux ondulés d'une poigne de fer pour rapprocher mon visage du sien et m'embrasser d'une telle façon qui me fit perdre mes moyens. Instantanément, mon corps s'enflamma et je ne pus rester en place.
Sans mettre fin au baiser, je me rapprochai le plus possible de son corps brulant comme si j'espérai que nous fusionnions. Je me rends tout de suite compte de son sexe en érection sous le mien. J'entrepris alors de poser mes mains sur le dos de sa chaise et entame un déhanchement des plus rigoureux sur cette bosse qui semble sur le point d'éclater la fermeture de son pantalon. Le professeur Rogue grogne dans ma bouche puis délaisse ma chevelure pour agripper très fermement mes fesses pleines pour intensifier la rencontre. Je gémis bruyamment à la sensation de ses grandes et rocailleuses mains qui claquèrent fortement mon fessier. Mon désir s'intensifia et je me découvris un plaisir à être traiter de cette manière.
Il quitta soudainement mes lèvres meurtries suite à ses acharnements sur celles-ci, baisse sa tête dans mon cou pour le mordillé légèrement. Ses mains glissèrent sur mes cuisses puis firent doucement remonter ma nuisette jusqu'à me l'enlever. N'ayant pas d'autre sous vêtement que ma petite culotte, il plongea sa tête dans ma poitrine tout en me soulevant pour venir me poser sur son bureau avec délicatesse. Cet homme pouvait passer du chaud au froid en un instant. Il appuie sa main sur mon épaule pour me faire coucher doucement et une fois fait il déposa un baiser sonore entre mes seins. Ma respiration s'accéléra quand il prit en bouche mon téton en le mordillant et le suçotant comme pas possible. Je voulais plus, je voulais sentir sur peau contre la mienne j'en avais maintenant besoin
- - Severus…
Soudain il devient d'un coup brutal en mordant mes seins. Je sursaute en poussant un cri de douleur à cette violence imprévisible et tenta de me redresser pour mettre fin à cet ébat immédiatement.
- - Mais enfin qu'est-ce que vous croyez f-.
Il releva un visage vers moi et me pris par la gorge pour me replacer avec force sur son bureau. Je commence alors à paniquer, il appuyait vraiment fort et l'air commença à me manquer. Malgré toute la force dont je fis preuve pour retirer sa main, il ne bougea pas d'un millimètre.
Il prit la parole d'une voix roque et terrifiante :
- - Croyez-le ou non mais cela n'a rien de personnel. Je me dois juste d'obéir au Maître.
Mes forces me quittaient et je ne pu rien voir d'autre que cette lumière aveuglante….
Je sursautai, revenue à la réalité. Severus ne semblait pas du tout intéressé par moi et était encore moins un meurtrier. Je ne savais absolument pas pourquoi dès que mes yeux se fermaient, ces images surgissaient !
Enfin j'avais quand même une petite idée.
Une toute petite.
Tellement petite du genre : le soir dernier, j'arpentais les couloirs du château seul et à la recherche de quelque chose à faire. Camilla, la seule et unique personne qui a su m'accepter telle que j'étais, c'est-à-dire colérique, chiante, immature et j'en passe, est malheureusement en compagnie de son cher et tendre William Lockart. Oui, j'aurai pu passer mon temps à les emmerder mais agacer Camilla avait parfois des conséquences à très long terme. Et j'ai sentis que ce jour-là n'était pas le bon moment pour la faire sortir de ses gants. Ce fut donc un peu hilare que je sorti de la salle commune sous les insultes des deux tourtereaux. Pourtant je leurs avais juste souhaité une bonne partie de jambes en l'air en pleine salle commune, qui est bien sûr truffée de monde à cette heure-ci. Je ne voyais vraiment pas où était le mal.
Je fus sortie de mes pensées par le son d'une porte s'ouvrant et se refermant dans le couloir. J'aperçus la silhouette du professeur Rogue disparaître au coin d'un autre couloir. Il venait donc de sortir du bureau du directeur. Qu'avaient-ils à se dire à presque 11h du soir ?
Piquée d'une curiosité, je me mis à le suivre aussi discrètement que possible. Après tout, je n'avais que ça à faire. Je fis tout mon possible pour ne pas me faire repérer en laissant une longue marge entre lui et moi. Après une marche qui sembla durer une éternité, je distinguai sa silhouette se retournant comme s'il avait perçu ma présence. Après vérification il disparut par les portes d'entrée du château.
Ma curiosité s'amplifia et je ne pus m'empêcher de le suivre car cela devenait vraiment intéressant. Il ne voulait à mon avis pas être suivi. J'attendis un peu avant de sortir à mon tour dans le parc. J'eus beaucoup de mal à le repérer avec cette obscurité mais en étant méticuleuse, je pu l'apercevoir rentrant dans la forêt interdite. En constatant cela, j'eus un temps d'arrêt. C'était quand même dangereux le soir et puis il ne s'agissait que d'une curiosité mal placée. Mais c'était Severus, merde. Je ne pouvais pas rater ça.
Je m'élançais à mon tour dans cette sombre et terrifiante forêt regorgeant de bêtes inconnues que je ne souhaitais en aucun cas rencontrées ce soir justement. Ni jamais. Après quelques arbres sillonnés silencieusement je conclus que j'avais perdu la trace de Severus. Je fulminai intérieurement. Je me retournai pour rentrer, résignée, mais me rendis compte que les alentours se ressemblaient furieusement. C'était fini pour moi. Je repris donc ma marche en essayant d'être la plus discrète possible car je ne voulais surtout pas qu'une créature peu recommandable vienne à ma rencontre. Je marchais toujours désespérément et en ayant l'impression de m'enfoncer encore plus dans cette détestable forêt quand j'entendis des éclats de voix provenant de ma droite. Cette fois ci je ne pris pas 100 ans pour aller à leurs rencontres. Je me fichais bien de qui sa pouvais être tant qu'ils me ramenaient au château. Au fur et à mesure que je me rapprochais d'eux, leurs voix devinrent bien distinctes. C'était deux hommes. Et l'un d'eux était mon mystérieux professeur de potion.
- - Severus, nous nous retrouvons enfin !
- - Un peu moins fort.
Je fus sur le point de signaler ma présence quand je fus prise au dépourvu par les dires de cet Inconnu :
- - Severus, tu sais aussi bien que moi ce que le maître projette de faire durant cette soirée ! Tu sais donc ce que cela signifie pour toi – Sa voix devint plus moqueuse – C'est aussi ta chance de trouver chaussure à ton pied et ainsi de démontrer que tu n'es pas impuissant.
- - La ferme Lucius. Cesse donc de babiller, la raison de cette rencontre étant accomplie, je désirerais me rendre à mes appartements.
- - Mais bien sûr. Nous nous reverrons bientôt. Le maître prévoit sans doute une descente vers ces sangs de bourbes.
Puis un craquement semblable au bruit d'une transplanation parvenu à mes oreilles.
- - Qui que ce soit, sortez de là ! Vous ne voudriez pas rendre l'âme par un de mes Avada Kedavra, je présume.
Il parlait à moi ? … Mon pouls s'accéléra tout d'un coup. Bien sûr qu'il parlait à moi !
… Oh non, il parlait vraiment à moi !
- - Bien. Puisque c'est ainsi…
- - NON ATTENDEZ ! -Le coupais-je
Je m'avance vers lui en vitesse, sortant de l'ombre.
- … Miss Jackson. Dit-il d'une voix plate.
- - Oui, c'est moi.
- - …
- - Euh… Ça vous dit de rentrer ?
Je n'eus pas le temps de comprendre ce qu'il se passait. Je fus empoignée et jetée contre l'arbre derrière moi.
- - Pourquoi me suiviez-vous ?
- - MAIS LÂCHEZ MOI, DE QUEL DROIT V-
Il m'empêcha de parler plus longtemps et chuchota à mon oreille.
- - Fermez-là, idiote ou je vous jure de vous laisser périr ici. Et vu les signaux que votre sale bouche a émise, votre mort sera rapide.
- - Vous m'insultez encore une fois d'idiote, et c'est votre saleté de bouche que je casserai volontiers.
Oh merde. Il fallait vraiment que j'arrive à me taire des fois… Il me regarda fixement, surpris. Nous restions immobiles jusqu'à ce que nous entendions des bruits bizarres aux alentours. Il me prit par le bras et m'entraina de force avec lui. Je décidai de le laisser faire étant donné qu'il était le seul à connaître le chemin. Au bout d'un quart d'heure tout ou plus, nous sortions de la forêt. Aussitôt, je me détachai de lui d'une violence semblable à la sienne qu'il avait utilisée quand il m'avait empoigné. Je le regardai avec tout le mépris possible puis continua mon chemin en faisant fi d'ignorer sa présence derrière moi. Et bien « fi » car il était impossible pour moi d'ignorer sa présence bien sûr. Mais je ne voulais pas lui donner trop d'importance, son comportement envers ma charmante personne m'exaspérait. Nous arrivâmes enfin au château. Nous marchions toujours rapidement et en silence. Il ne manquerait plus que l'on nous aperçoive tous les deux.
Nous étions proches de la salle commune quand il m'arrêta devant la porte de son bureau. Oh naaaan.
- - Vous ne pensiez tout de même pas vous en aller sans que nous ayons clarifié certains points ?
- - Que voulez-vous dire par là ?
Il ouvrit la porte et me fit signe d'entrer. Je le regardai, suspicieuse, avant d'entrer. Ce n'était pas comme si j'étais à sa merci. Avec mon sort de magie noir qui est d'abord similaire à Salveo maleficia (qui est un sort utilisé pour repousser les maléfices) mais qui inflige en plus de terribles douleurs physiques puis mentales, je ne voudrai pas abîmer mon petit Severus. Enfin voyons la suite, je suis presque sûr que cette discussion ne nous mènera pas à ce stade-là !
Un seul coup d'œil me suffit pour analyser son bureau. A première vue, aucun objet personnel, tout est bien ranger, tout semble bien classé. Un fou maniaque, voilà ce qu'il est. Mais cette déduction ne me dérangea pas plus que ça. J'allai m'avachir sur un des fauteuils placés au centre de la pièce et attendis qu'il en fasse de même mais il ne vint pas tout de suite. Je le vis alors s'approcher d'une armoire pour en sortir une bouteille d'alcool et un verre avant de prendre place en face de moi. Je l'observais se servir et boire son verre d'une traite.
- - Bon vous m'avez fait entrer pour vous regarder vous saouler ? Parce que si c'est cela, autant m'offrir un verre.
- - Assez ! Pauvre ignorante… Qu'avez-vous vu ? Entendu ? Dites-moi tout avant que je ne le découvre par moi-même. – Me demande -t-il, fulminant.
- - Pas besoin de me menacer ! -Je me levai et allai à la fenêtre- Avez-vous toujours été si menaçant ? – lui demandais-je sur le ton de la conversation.
- - Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, petite sotte, ce n'est pas le moment de rire. Je vous repose la question une dernière fois -il se leva pour se poster juste derrière moi- qu'avez-vous vu et entendu dans cette forêt ?
Dieu que je détestais être menacée de la sorte ! Les personnes ayant eu cette folie ne l'ont plus jamais fait bon sang, pourquoi faut-il que cela tombe sur Severus ? La vie est vraiment injuste envers moi !
- - Ne vous en faites pas, je ne gagne rien à vous dénoncer au contraire.
- - Vous n'-
- Et c'est tout ce que vous avez à savoir.
En disant cela, je me retournai pour lui faire face et lui montrer que mon jeu était terminé, que ma patience avait des limites.
- - Pour conclure cette discussion, cher mangemort, -il sembla tressaillir à son surnom- je vous conseille de ne surtout rien tenter sur moi, ce serai vraiment fâcheux pour moi si vous deviez, hum comment dire, mourir dans d'atroces souffrances. A présent, je vais m'en aller et demain nous oublierons tous. Je ne vous demande pas si vous avez compris car il est plus qu'évident que vous n'êtes en rien idiot ni inculte au sujet de notre communauté. Vous savez donc que les Jackson ne sont pas connus pour être des saints. Sur ce, bonne nuit, professeur.
Je le contournai pour mettre mes paroles en exécution mais quand je fus sur le point de sortir, je ne pus contenir ces paroles.
- - Oh ! J'oubliais ! Plus jamais d'insultes à mon égard, s'il vous plait, cela me fond le cœur. – ajoutais-je ironiquement
Puis je sortis pour me diriger vers mon dortoir. Malgré l'heure tardive, la salle commune était encore assez vivante. Rien qui ne soit anormal. Quand je fus entrée dans le dortoir, certaines filles ne dormaient pas, dont Camilla, mais aussitôt que leurs regards se posèrent sur moi qu'elles retournèrent à leurs activités.
Oui, chez nous c'était comme ça, on s'en fichait.
Je fis vite fait ma toilette tout en repensant à cet épisode de dingue que fus ma soirée. Je ne regrettais pas de l'avoir corrigé. Mais je regrettais qu'il ait été si insolent, il n'avait pas à se comporter comme ça avec moi. Une fois ma toilette finie, je partis me glisser dans mon lit, fatiguée de toutes ces péripéties.
N'hésitez pas à donner votre avis s'il vous plait. C'est ma première fanfiction.
