Bonjour !
En attendant la suite de Vacances Romaines, voici une nouvelle idée qui m'a trottée dans la tête.
J'espère qu'elle vous plaira autant qu'à moi ! Cette fic étant pratiquement terminée, je devrais être en mesure de publier un chapitre par semaine ! ;-)
Disclaimer : rien à moi, tout aux américains qui sont les rois du monde en matière de fiction télé ! ;-)
Bonne lecture !
"Mesdames, mesdemoiselles, messieurs ! Ici le docteur McKay qui demande toute votre attention…"
Cette voix désincarnée venait des haut-parleurs d'Atlantis et son propriétaire, l'honorable docteur McKay, était évidemment ravi d'avoir l'occasion d'étaler sa science devant la cité toute entière.
"… Comme certains d'entre vous l'ont sans doute déjà constaté, nos radios ne passent pas toujours partout sur la cité. C'est pourquoi je vous annonce dès aujourd'hui l'installation d'un petit logiciel que j'ai intitulé AIM, pour Atlantis Instant Messenger ! Dorénavant, chaque ordinateur terrien de la cité en sera équipé, et au cas où les radios ne passeraient pas dans la zone où vous vous trouvez, vous aurez ainsi la possibilité de communiquer avec le reste de la base ! Applaudissez le génie !"
ooooooooOOOOOOOOoooooooo
Quelques jours plus tard.
Tout avait commencé le plus banalement du monde, en salle de réunion, pendant l'un des nombreux débriefings qu'ils devaient subir après leur retour de mission. Rien de vraiment neuf, rien de vraiment vital… Mais comme d'habitude, Rodney McKay s'était lancé dans un interminable monologue ! En l'occurrence, il décrivait dans ses moindres détails le fonctionnement d'un appareil lantien trouvé sur la planète d'où ils revenaient. Comme d'habitude, au bout de quelques minutes, Elizabeth, John et Ronon avaient totalement décroché. Comme d'habitude, seule Teyla suivait encore avec attention l'ennuyeux discours du scientifique….
Elizabeth naviguait sur son ordinateur. Ronon se balançait sur sa chaise en observant le plafond et John, était plongé dans son activité préférée : admirer la dirigeante de la cité. Il remarqua d'ailleurs rapidement, que malgré l'impression qu'elle donnait, elle n'était pas en train de prendre des notes… Un bref sourire éclaira son visage lorsqu'une idée traversa son esprit. Il saisit son propre ordinateur portable, pianota dessus quelques secondes et attendit en observant attentivement la dirigeante.
Une petite fenêtre apparue brusquement et se mit à clignoter sur l'écran d'Elizabeth. C'était AIM, le logiciel de conversation instantanée de la base.
Lt-Col Sheppard : Respectueusement, Docteur Weir, croyez-vous qu'il soit vraiment sérieux de jouer aux cartes pendant un débriefing aussi… important ?
Elizabeth releva les yeux et croisa le regard goguenard de son second, assis de l'autre côté de la table. Elle était stupéfaite par son insolence, et articula silencieusement "N'importe quoi !" en secouant la tête. John sourit et pianota à nouveau sur son ordinateur. Quelques secondes plus tard, la fenêtre se remit à clignoter :
Lt-Col Sheppard : Comment ça "n'importe quoi" ? J'ai tort ?
Elle lui jeta un regard noir et pianota à son tour sur son ordinateur.
Dr Weir : Respectueusement, Colonel Sheppard, de quoi j'me mêle ?
John manqua d'éclater de rire, cette femme avait vraiment un sacré tempérament. Elizabeth, quant à elle, résista vaillamment à la tentation de lui tirer la langue. Il ne manquait vraiment pas de toupet ! Ils s'affrontèrent un instant du regard, puis le colonel inscrivit :
Lt-Col Sheppard : Plus sérieusement, ça vous dirait une partie de golf avec moi, un peu plus tard ?
Elizabeth leva les yeux au ciel et poussa un profond soupir… qui ne passa malheureusement pas inaperçu.
McKay : Elizabeth ? Une question peut-être ?
La dirigeante sursauta et balbutia rapidement une réponse.
Liz : Euh… Non, non Rodney ! Continuez, je vous en prie !
Le scientifique hocha la tête d'un air soupçonneux, mais continua néanmoins son discours. Elizabeth l'écouta quelques seconde puis croisa le regard de John qui, plié en deux, tentait de masquer son fou rire derrière une quinte de toux. Si les yeux de la jeune femme avaient pu tuer, John serait mort sur place. Mais cela ne l'impressionna pas une seule seconde, il avait l'habitude ! Au contraire, son hilarité redoubla ! La dirigeante reprit furieusement son ordinateur et tapota dessus :
Dr Weir : Colonel Sheppard, vous êtes tout bonnement insupportable !
La réponse ne se fit pas attendre.
Lt-Col Sheppard : Certes, mais c'est comme ça que vous m'aimez, non ?
Elizabeth fut troublée par sa réponse. Evidemment John avait dit ça sur le mode de la plaisanterie, il ne pouvait pas savoir qu'il venait de toucher un point sensible… Il ne pouvait pas savoir que depuis quelques temps, Liz s'était confusément rendu compte des sentiments qu'elle avait pour lui…
Elle décida, par conséquent, de ne pas entrer dans son jeu et inscrivit, agacée :
Dr Weir : Sheppard, oubliez moi !
Lt-Col Sheppard : Si seulement c'était possible…
Elizabeth releva brusquement la tête de l'écran pour croiser le regard du colonel. Elle était profondément surprise et troublée par ce que John venait d'inscrire. Lui était parfaitement conscient de la situation et tout à fait maitre de lui-même. Il la fixait entre ses cils avec un de ses fameux sourires dévastateurs, confortablement installé au fond de son siège. Puis, voyant qu'elle ne répondait pas, il ajouta :
Lt-Col Sheppard : Alors cette partie de golf ?
Dr Weir : Ça serait avec plaisir Colonel… Seulement, le Chancelier Lycus* vient nous voir cet après-midi pour négocier un accord commercial… Vous comprendrez donc que je ne sois pas disponible !
Mouais… Il avait bon dos le Chancelier Lycus… John savait pertinemment que l'accord en question avait déjà été signé ! Le Chancelier ne venait cet après-midi que pour accompagner la délégation qui venait livrer les marchandises et en chercher de nouvelles. Il venait en ami pour les saluer et boire une tasse de thé. A tout casser, il resterait une heure ou deux ! Il n'allait pas la laisser s'en tirer si facilement, il reprit l'ordinateur et allait taper quelque chose lorsque le silence se fit dans la pièce. McKay venait de terminer son discours.
Elizabeth : (se levant et rassemblant ses affaires) Bien ! S'il n'y a pas de questions, je crois que nous allons mettre fin à ce débriefing ! Merci à tous.
Sur ces paroles, tous sortirent de la salle, sauf le colonel Sheppard qui revint à la charge :
John : Elizabeth…
E : Non John, je ne viendrais pas jouer au golf avec vous cet après-midi. Soupira-t-elle en se dirigeant vers la sortie.
J : Oh allez Liz ! Ça vous fera du bien de souffler un peu !
La dirigeante de la cité s'arrêta devant la porte et se tourna vers son second.
E : Primo, vous n'êtes pas autorisé à m'appeler Liz. Secundo, comme je vous l'ai déjà dit, le Chancelier Lycus vient cet après-midi. Et tertio, vous-même devriez avoir autre chose à faire que de jouer au golf !
J : J'aimerais bien savoir quoi ! Je vous rappelle que nous venons juste de rentrer de mission, nous avons bien le droit de nous reposer un peu !
E : Eh bien reposez-vous sans moi ! Et si vous vous ennuyez vraiment trop, vous avez toujours la solution d'écrire votre rapport, histoire de le rendre à l'heure pour changer ! Bon après-midi colonel ! ajouta-t-elle avant de le planter là, sortant de la pièce.
*Cf. épisode 19 saison 2 – Inferno. L'épisode où l'équipe sauve un peuple d'un volcan entré en éruption en embarquant sur le vaisseau ancien l'Orion.
J'espère que ça vous a plu ! Dites moi ce que vous en pensez ! Merci !
