Je sais que je devrais réviser le bac, ou alors écrire la suite de numéro12, mais j'avais envie de me détendre, et j'ai écris un petit drabble qui m'a d'ailleurs bien inspiré à en écrire d'autres ! Me voici donc lancée dans mon premier recueil ! Je vous souhaite donc une très bonne lecture, en espérant que ça vous plaise !


Lundi 6 juin 2012,
Washington D.C, ascenseur des quartiers du NCIS,
8h47,

Ayant les cheveux encore mouillés de sa trop récente douche, l'agent très spécial Anthony Dinozzo est dans l'ascenseur, encore en retard, comme cela lui arrive si souvent de l'être le lundi matin. Son apparence le trahit bien évidemment, avec son début de barbe non-rasé, sa chemise mise en bouton sur deux, son regard vitreux, bref il vient tout juste de se réveiller, mais cela ne va pas lui empêcher de trouver une excuse des plus fantastiques pour montrer qu'il n'est nullement responsable de ce retard. Tony remarque d'ailleurs que ses histoires mériteraient de figurer dans un bouquin, histoire que les types comme lui, arrivant trop souvent en retard, puissent s'en servir. Il en prend mentalement note, avant de mordre avec appétit dans un reste de pizza qu'il a emporté dans sa hâte en guise de petit-déjeuner. Tout en chantonnant, il réfléchit à quel genre de blague il pourrait faire à McGee dans la journée, puis finit son en-cas. Il sait que la porte de l'ascenseur va maintenant bientôt s'ouvrir, la faute à cette fâcheuse habitude d'arriver en retard. Dinozzo vérifie une dernière fois l'heure sur son téléphone, puis hausse les épaules en se disant qu'il est même plutôt en avance ce matin, comparé aux semaines précédentes. Puis enfin, les portes de l'ascenseur s'ouvrent, mais avant même que l'agent très spécial ne puisse faire un pas en dehors de l'ascenseur, il se retrouve face à Gibbs qui l'attendait apparemment. Et par un malheureux hasard, Tony n'a pas réfléchi à une excuse ce matin-là.

- Bonjour patron, tente-il en souriant.

- Tu es en retard Dinozzo, répond le dit patron en lui assénant un slap derrière la tête.

Et tandis qu'il voit ses très chers collègues éclater de rire à leur bureau, n'ayant pas manqué une miette de la scène, Dinozzo se masse l'arrière du crâne, se disant que la journée allait être plus longue que prévu.