Ashes to Ashes

De cendres en cendres

Note de la traductrice : J'ai lu cette histoire il y a quelque temps, et j'en suis tout de suite tombée amoureuse. L'auteur ne m'as toujours pas donné l'autorisation pour traduire sa fic, mais j'ai décidé de vous offrir ce premier chapitre en avant goût. Si elle ne me répond pas, je continuerais de poster. L'histoire est toujours en cours avec huit chapitres pour l'instant, si celui ci est court, les prochains seront un peu plus long. J'ai lu et relu, si il reste des fautes, faites le moi savoir.

L'univers Harry Potter appartient à J.K.R, cette histoire est de Jacktogive et je n'en suis que la traductrice.


Chapitre 1

Poudlard est, et a toujours été, un des instituts psychiatriques les plus respectés et des plus en vue dans toute l'Europe – si ce n'est du monde entier- et Harry Potter, 23 ans, était déterminé à y travailler. C'est pourquoi il se dirigeait en ce moment même à un entretient d'embauche. Il avait toujours était fasciné par l'hôpital, quand ses défunts parents venaient rendre visite à leur ami -son parrain-, le légalement déclaré instable Sirius Black, ou comme les journaux et les masses populaires aimaient l'appeler, The Grim. Harry avait toujours aimé son parrain, même après avoir commis des crimes et avoir été jugé fou, il avait toujours était un homme espiègle- il avait juste... un sérieux problème de dédoublement de la personnalité, et les infirmières à Poudlard semblaient comprendre cela aussi. En particulier l'infirmière en chef -Madame Pomfresh- qui était strict, mais gentille, à la manière d'une grand-mère.

Elle avait toujours glissé quelques biscuits supplémentaire à Sirius, pensa Harry, bras croisés, alors qu'il marchait sur le sentier en pierre menant à l'entrée principale de l'hôpital. Il se demandait si elle travaillait toujours là...Il n'était pas venu dans cet hôpital depuis près de huit ans, pas depuis que son parrain était mort subitement. C'est comme si un voile noir était venu pour emmener Sirius dans les bras de la mort. Ça a été si inattendu. Sirius n'avait pas été un homme malade -si on ignorait son trouble mental- c'était un homme honnête et tout à fait craquant selon les commérages du personnel. Sirius avait toujours était beau et musclé, même dans un établissement psychiatrique il n'avait pas dépéri, rien ne pouvait prévoir sa mort. Mais le fait demeure, il était mort. C'était aussi simple que cela, il ne reviendra pas, peu importe à quel point Harry le souhaitait.

Il supposait que c'était un sujet bien trop sombre auquel penser, il était reconnaissant que Sirius soit mort si tôt et si soudainement. Harry savait que si Sirius n'était pas mort, il ne se serait pas consacré à ses études, et n'aurait pas gagné une merveilleuse bourse qui l'a fait sortir de la maison de sa famille abusive, et n'aurait pas pu intégrer une superbe académie privé, ni rencontré Hermione et son idiot de petit ami -devenu meilleur pote- Ron. Après la mort de ses parents dans un accident de voiture quand il avait six ans, il avait été accueilli dans la famille de sa tante -la petite sœur jalouse de sa mère- et il en avait beaucoup souffert. Il se souvient qu'ils n'étaient même pas venu à l'enterrement, ils l'avaient simplement récupéré dans le bureau des avocats pour le fourrer dans le placard à balais sous l'escalier, sitôt arriver à la maison. C'était une pièce sombre et étroite -qui ne ressemblait à rien de ce que Harry avait l'habitude- et sa famille l'avait traiter en esclave. Au début, il s'était plaint, mais il apprit rapidement que c'était mieux pour lui de s'adapter. Il valait mieux faire profil bas, s'il ne voulait pas être battu.

Les choses ont commencé à changer à son onzième anniversaire. On lui avait donné la deuxième chambre de son cousin -la baleine- Dudley , parce qu'il était devenu trop grand pour rester dans le placard, c'était plutôt horrible à dire, mais Harry était heureux que son oncle et sa tante aient remarqués qu'il devenait trop grand pour rester dans un si petit espace. Et ce n'était pas la seule chose qui avait changé, il allait aussi dans d'autres écoles que celles où était scolarisé son cousin, qui avait pour habitude de le malmené et de faire fuir les amis qu'il se faisait miraculeusement. Tout s'améliorait à cette époque là, pensa Harry. Même si il allait dans une des écoles publiques des moins réputées, son école était proche de Poudlard et il pouvait facilement s'y rendre et visiter Sirius. Il ne l'avait pas vu depuis ses seize ans -autrement dit depuis cinq ans. Son premier jour passé à l'école a aussi été le premier jour où on lui permit de revoir Sirius après la mort de ses parents, il avait passé son temps dans les bras de son parrain à pleurer. Pendant un temps, Harry a pu vivre tranquillement, essayant le moins possible d'attirer l'attention. Il faisait le minimum syndical requis pour ses cours, il visitait son parrain le plus souvent possible et la vie suivait son cours. Sirius décéda peu avant son seizième anniversaire. À ce moment là, il pensa que le bonheur devait le haïr.

Il se consacra à ses études pour se distraire et tout oublier. Une tactique qui a payé, il avait finalement obtenu une bourse pour une très bonne école de médecine en Europe, pour obtenir son diplôme plus tôt que prévu et travailler pendant un an dans une petite clinique de renom. Il y serait bien rester, c'était une clinique agréable où travailler, mais Harry avait toujours aimé Poudlard. C'était comme un rêve d'enfant de pouvoir un jour y travailler. Et voilà qu'aujourd'hui, il se retrouvait ici, pour un entretient avec Albus Dumbledore, le directeur de Poudlard.

« Harry, mon cher enfant, c'est bon de te revoir. Depuis combien de temps cela fait-il ? ». Albus Dumbledore n'avait pas changé. Les cheveux blancs, légèrement ondulés, la longue barbe, et portant encore les mêmes lunettes en demi-lune.

Harry était sur qu'il s'agissait d'une question rhétorique, mais il se sentait le besoin de répondre. « Depuis huit ans, monsieur. »

« Huit ans ? Depuis si longtemps ? Eh bien, le temps passe bien vite de nos jours ». Harry le regarda emmêler ses doigts dans sa barbe, et se demanda quel âge avait réellement Albus Dumbledore. « Trêves de plaisanteries mon garçon, je suis heureux de t'annoncer que Poudlard sera ravi de te compter parmi son personnel. »

« Vraiment monsieur ? Vous voulez dire que j'ai obtenu le poste ? », Harry ne pouvait pas en croire sa chance, il était là depuis à peine dix minutes et il était engagé ?

Dumbledore eut un petit rire. «Oui, Harry, tu as le poste. »


« Je suis navré Harry, je sais que tu commences officiellement ton travail la semaine prochaine, mais une de nos infirmières a eut un accident et n'est pas présente. J'ai bien peur que tu ne sois le seul qualifié pour cette tâche. Peut tu venir aujourd'hui ? »

C'était la seul chose que Dumbledore lui avait dit, il pensait que cela devait être important... et les infirmières... ne jouaient pas seulement aux bonnes, prêtent à apporter le dîner aux patients des cellules isolés. Bon, peut être qu'il ne devrait pas le prendre à la légère.

''Je veux dire, le patient est dans une cellule isolée pour une bonne raison. Une personne ayant un diplôme en soins infirmiers et en psychiatrie est parfaite pour prendre soin de ce patient. Mais quand même ! Je ne peux pas croire que je joue la servante dans mon job de rêve.''

Harry savait qu'il ne devrait pas faire la moue, mais rien à faire, ce n'était pas comme si il y avait quelqu'un à cet étage pour le voir bouder. Mais ça ne faisait pas bonne impression de faire face à un patient en faisant la moue, surtout si c'est un patient en isolement. Il devait vraiment y avoir une bonne raison à ce patient pour avoir été placé en quarantaine.

''Ce n'est pas comme si Dumbledore m'avait parlé de lui, hormis son nom et d'être prudent.''

« Le patient dont tu auras la charge s'appelle Tom Riddle. Il est en cellule d'isolement au sixième étage. Je dois te prévenir Harry, c'est un homme dangereux. Méfie toi de lui. Tu ne t'occupera de son cas que temporairement. À l'heure où nous parlons, je suis déjà à la recherche d'un remplaçant permanent. »

L'ascenseur sonna et les portes s'ouvrirent, il était arrivé au sixième étage. Il sortit lentement, en faisant rouler le chariot de nourriture avec lui. Qui que soit ce Tom Riddle, il recevait un bon repas, Harry était sûr que c'était meilleur que son propre dîner, mais Poudlard avait toujours servit de la bonne bouffe -il se souvenait de ses déjeuners avec Sirius- et oui, à Poudlard on ne servait que le meilleur.

''Ah, j'y suis...Maintenant, voyons voir... Dumbledore a dit que j'ai seulement besoin de faire glisser ma carte ici,'' il passa sa carte devant la petite machine connecté à la porte, ''et taper le code...0...0...0...1...2...0...0...''

La porte s'ouvrit, révélant un homme en uniforme de sécurité blanc, il hocha la tête dans sa direction avant de regarder le mur en face de lui en silence. Harry haussa un sourcil, mais ne dit rien, avant de se diriger vers la chambre 62, où se trouvait Tom Riddle.

La porte était claire...et blanche, tout comme l'était le reste du sixième étage. Alors que le reste de Poudlard était riche en couleurs. Poudlard avait été autrefois un château avant d'être transformé en institut psychiatrique.

Soixante-deux, écrit en grosses lettres noires. Il laissa échapper le soupir qu'il retenait avant de frapper doucement à la porte et d'entrer.

''Monsieur Tom Riddle, d'après Dumbledore vous êtes un très homme dangereux et je dois me méfier de vous. Est-ce que vous êtes musclé ou quoi... ?''.


Tom Riddle ne ressemblait à rien de ce qu'avait imaginé Harry. On pouvait dire qu'il était cliché, mais il l'avait imaginé comme étant robuste, un type avec un air d'homme d'auberge, et tous les muscles qui vont avec. Ou au moins quelqu'un retenu dans une camisole ! C'est ce que les patients portaient d'habitude dans les cellules isolées. Mais le Tom Riddle qui lui faisait face avait un sourire agréable sur le visage, il était svelte, et peu importe comment on le regardait, c'était un jeune adolescent ! Il n'avait pas de camisole et il était même en train de lire à en juger par le livre dans sa main.

« Bonsoir », murmura Riddle, « Dumbledore envoi des adolescents s'occuper de moi maintenant ? » Il n'y avait aucune méchanceté dans sa voix, juste un léger amusement, comme s'il pensait Dumbledore réellement capable de lui envoyer des ados. Ce qui était pire, c'est que Harry lui même pensait Dumbledore tout à fait capable de faire ce genre de chose. Dumbledore pouvait faire des choses peu orthodoxes parfois.

« Je peux vous assurer, que même si j'ai cette allure, j'ai vingt-trois ans. Vous m'avez vous même l'air assez jeune, quel âge avez-vous ? »

« Je suis majeur, mais vous devez déjà le savoir, je suppose que vous avez lu mon dossier, n'est-ce pas ? ». Au regard vacillant de Harry, le jeune homme sourit très légèrement, « Non ? Et bien, Dumbledore a finalement perdu la tête. Non seulement il m'envoie un ado- »

« J'ai vingt-trois ans ! »

« mais en plus quelqu'un qui n'est même pas renseigné sur mon compte. »

Était-ce lui où les yeux de Riddle sont-ils légèrement devenus rouges ?

''Idiot, il n'y a aucun risque que les yeux d'une personne deviennent rouge'' Harry se réprima en son for intérieur, ''mais j'aurais juré qu'ils le sont devenu pendant une seconde''.

Riddle haussa un sourcil, comme s'il savait ce qu'était en train de penser Harry, il semblait vouloir dire quelque chose, mais se retint et se contenta de fredonné. Il se dirigea vers la table dans le coin de la pièce et y posa son livre, « Vous joindriez-vous à moi pour le dîner ? »

Harry pouvait sentir ses deux sourcils se levés, il ne pouvait pas dire si Riddle essayait d'être poli, ou si il voulait vraiment partagé son repas. « Non, désolé, je suis juste là pour- »

« amener la nourriture et ne pas socialiser avec Monsieur Riddle ». Harry sursauta quand il entendit la voix venant de l'interphone.

« Allons », déclara Riddle en haussant les épaules, pas du tout déconcerté par l'intervention, « J'apprécie un peu de compagnie de temps en temps ».

« Si vous avez terminé, Monsieur Potter, le directeur Dumbledore vous demande », une fois de plus la voix à travers l'interphone se faisait entendre.

« Vous devriez vous dépêcher, monsieur Potter, » Harry n'aimait pas la façon qu'avait Riddle de dire son nom, ça lui envoyé des picotements bizarre le long de sa colonne vertébrale, « Le directeur- », cette fois Harry pouvait clairement voir l'éclat rouge dans ses yeux, « -Dumbledore », il siffla le nom, « vous appelle ». Riddle ne le regardait pas, il était plutôt concentré sur la porte.

Harry hocha la tête, « Bon appétit alors ». Il se retourna et remarqua l'enseigne lumineuse rouge au dessus de la porte qui indiquait la sortie. Cela devait être à cause de son reflet, personne ne pouvait avoir les yeux qui changeait de couleurs comme ça.

Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de penser que Tom Riddle pouvait être très beau même avec les yeux rouges.


Tom Riddle fredonnait, « dites à Dumbledore que je souhaite lui parler. Dites lui que je veux lui parler de Monsieur Potter », si quelqu'un se trouvait dans cette pièce, il penserait que Tom se parlait à lui même, mais lui savait. Il savait que cette pièce était sous surveillance.


Prochain chapitre le 10 mars