Chose promis, chose due, voici ma fic parodique complètement pétée. Les choses commencent doucement avec un chapitre court mais vous allez très vite vous demander ce que j'ai fumé.
Petite explication pour mes lecteurs non-français: En France, nous n'avons pas de service militaire. Par contre, on a une journée obligatoire qu'on doit passer dans une base militaire à écouter des trucs chiants. On reçoit une convocation pour ça. A la fin de la journée, on obtient un papier qui permet entre autre de passer son permis et le BAC(examen important).
J'ai passé la mienne il y a un moment et mes petits délires cérébraux pour ne pas m'ennuyer basés sur cette question "Que donneraient un UA avec les nations à la JDC?"ont fini par produire pendant les dernières vacances de longues pages de délire. J'ai finalement trouvé le temps et la motivation de commencer à la taper.
Gros délires complètement assumé même si ce début est plutôt calme.
Disclamer: Himaruya-sama est propriétaire d'Hetalia et de tous ses personnages, et c'est tant mieux vu ce que j'en fais.
Tous à la JDC
Jeudi 13 mars, 7:00, dans une gare d'une petite ville de province:
Deux adolescents courraient vers les quais. Le premier avait de longs cheveux dorés retenus par un ruban noir, de grands yeux bleus qui arboraient souvent un air innocent et aussi souvent une étincelle de perversité et des traits fins et réguliers. Malgré sa chevelure et un visage et une silhouette androgynes, une barbe de trois jours, d'aspect négligée mais en réalité soigneusement entretenue par son propriétaire qui était convaincu qu'elle était un de ses grands atouts de séduction en plus d'éviter une confusion des genres, indiquait qu'il s'agissait d'un jeune homme. Il avait la peau douce de ceux qui pensent que les crèmes de jour et les soins du visage ne sont pas destinés qu'aux femmes. Assez grand, il portait un jean moulant et une veste noire par dessus un T-shirt blanc. Beau garçon, il collectionnait les conquêtes, aussi bien masculines que féminines car comme il le disait lui-même «Le genre n'a pas d'importance, ce qui compte c'est le talent au lit». Généralement, le séducteur rajoutait d'autres choses ensuite pour préciser sa pensée mais elles n'ont aucune importance dans cette histoire. De carrure moyenne mais néanmoins discrètement musclé, il courrait avec l'aisance de quelqu'un s'entraînant régulièrement. En effet, le jeune blond était membre de l'équipe d'athlétisme de son lycée hôtelier.
Le second, moins rapide, s'en tirait néanmoins honorablement grâce à ses fuites régulières devant des gens énervés par une de ses farces diverses et variées réalisées avec la complicité de son compagnon. Un peu plus petit que son ami, il avait des cheveux bruns coupés courts toujours un peu ébouriffés et une peau naturellement mate qui trahissaient ses origines espagnoles. Ses yeux étaient d'un vert brillant. Actuellement, il sprintait derrière son ami, inquiet et un peu essoufflé, mais en temps ordinaire, il arborait sur le visage un grand sourire ouvert et chaleureux, niais diraient certains. Beau garçon, sympathique, gentil, ouvert et sociable, beaucoup de jeunes filles et même de moins jeunes en étaient secrètement amoureuse ou en tout cas, avaient un faible pour lui. Hélas pour ces malheureuses, il ne s'intéressait qu'aux garçons. Enfin, à un garçon en particulier. Malgré deux années de râteaux perpétuels plus ou moins humiliants, il n'abandonnait pas. On le disait idiot, il préférait penser qu'il était persévérant et inventif. D'ailleurs, même ces détracteurs devaient lui concéder que l'amoureux transi n'était jamais à court d'idées pour conquérir l'élu de son cœur. Les deux amis se connaissaient depuis la crèche et étaient les meilleurs amis du monde.
Les deux jeunes gens déboulèrent sur le quai et foncèrent vers leur train.
-On va le rater!
-Mais non!
Le blond saisit le poignet du brun et sauta dans le wagon en le traînant derrière lui. Surpris, ce dernier parvint toutefois à bondir et à atterrir à l'intérieur alors que les portes se fermaient dans un claquement sec. Cependant, déséquilibré, il effectua de grands moulinets ridicules avec les bras puis tomba sur son ami. Ils finirent donc tous les deux à terre, devant les autres voyageurs qui semblaient trouver la scène très drôle.
-Francis, je te déteste déclara le plus petit des deux en se relevant.
-Qu'est-ce que j'ai fait? Demanda l'autre avec un regard trop candide pour être honnête.
-Si tu n'avais pas passé autant de temps dans la salle de bain, on serait arrivé à l'heure.
-Mais nous sommes arrivés à l'heure Tonio! Nous sommes dans le train!
Tout en se chamaillant, les deux garçons se dirigèrent vers leur place et s'installèrent côte à côte. En face du dénommé Francis, se trouvait un autre adolescent. Blond également, sa tignasse semblait cependant ne jamais avoir connu de peigne. Il portait un jean noir, un T-shirt avec le logo d'un groupe de métal, de grosses chaussures à bout ferré et un casque sur la tête. Les yeux clos, il ne souhaitait de toute évidence pas sympathiser. Cependant, ce qui attira irrésistiblement l'attention des deux arrivants, ce fut ses sourcils ou plutôt ses «deux grosses chenilles mutantes» comme ils les baptisèrent aussitôt. Son voisin était un type aux cheveux blonds hérissés de gel, aux yeux bleus et à l'air froid qui leur était familier.
-Tiens Lars. Toi aussi, tu vas faire le clown chez les bidasses?
Lars était bien connu dans leur lycée. C'était lui qui fournissait tout le monde en joints et en spacecakes. Le dealer profitait de ses voyages chez sa famille à Amsterdam pour se procurer légalement ses petites substances et «empruntait» le réseau de son grand-père, très fier de voir son petit-fils suivre ses traces, pour ramener les stocks en France. Il était également connu pour sa radinerie et son avarice. Certains mauvais payeurs avaient regretté d'avoir abusé de sa patience, très courte lorsqu'il s'agissait d'argent.
-Salut Antonio, salut Francis. Et oui, moi aussi je dois me taper la JDC. Je crois que mon voisin aussi. Enfin, quand je lui ai demandé, il a poussé un genre de grognement que j'ai interprété comme un oui.
-T'inquiètes pas vieux, Tonio et moi, on trouvera bien le moyen de mettre un peu d'animation, comme à la soirée d'il y a une semaine.
Ils rirent tous les trois au souvenir de cette soirée où, entre autre faits notables, Antonio avait confondu son chéri et un arbre. Celui-ci, mort de rire, était très occupé à filmer sa déclaration d'amour passionné au grand chêne qui l'avait superbement ignoré, provoquant des larmes et un désespoir digne des plus grandes tragédies.
Les rires alliés au départ du train réveillèrent Gros Sourcil qui ôta son casque et demanda ce qui se passait. Mal lui en pris car le dragueur de la bande, devant le spectacle des deux grands yeux verts qui le fixaient d'un air courroucé et de l'adorable mine bougonne et mal réveillée, décida aussitôt de le taquiner/faire chier/séduire/épouser/mettre dans son lit/ rendre fou (rayez les mentions inutiles). C'est ainsi que le malheureux Arthur, jeune homme d'origine anglaise aimant le calme, la musique, mijoter des coups tordus pour se venger de ses ennemis et discuter avec ses nombreux amis imaginaires, passa l'essentiel du voyage à se disputer avec un beau parleur pervers adepte des doubles sens et des sous-entendus sous le regard amusé de l'hispanique et blasé du fournisseur en pétards. Au bout d'un moment, il finit par se lever et par traiter de tous les noms l'abruti avec qui il était forcé de voyager...en anglais. Le résultat fut qu'il n'obtient pas l'effet escompté. L'auto-proclamé Don Juan des temps modernes ne comprit rien du tout et éclata de rire en déclarant que «Tu es très sexy quand tu parles anglais mon lapin». Le train arriva alors à destination, empêchant un meurtre de la part du petit lapin très énervé sur le stupid frog qui lui adressait un sourire exaspérant.
Petite précision au cas où: Dans cette UA, les personnages sont tous originaires du pays qu'ils représentent mais ils vivent en France et ont la nationalité française.
Je tape ce chapitre tard le soir, je me suis relue mais je m'excuse si il reste des fautes. J'espère que ça vous a plu et à bientôt pour un nouveau chapitre.
