Bonjour/Bonsoir! Ceci est ma première fanfiction, et je suis vraiment contente d'enfin arriver a la publier! je remercie grandement ma correctrice (je te fais pleins de bisous). Je ne sais pas combien de chapitre durera cette fanfiction, mais je pense quelle en fera pas mal... Le chapitre 1 est déjà en préparation ( ceci étant le prologue).
Sur ce je vous souhaite bonne lecture
Prologue - Le cauchemar d'Amsterdam
Il regardait la scène, pétrifié, des larmes coulant abondamment sur sa joue, puis il criait, encore et encore, lui demandant d'arrêter. Essayant de couvrir les bruits douloureux à ses oreilles, comme ce ricanement écœurant, par ses propres cris. Il ne voulait pas croire ce qu'il se passait, il ne pouvait pas croire ce qui se déroulait sous ses yeux.
Aux cris désespérés, les bruits des ressorts vinrent se mêler à une sonnerie lointaine, sonnerie qui se rapprochait de plus en plus, jusqu'à devenir assourdissante.
C'est à ce moment là qu'il ouvrit les yeux, haletant, les yeux emplis de panique, les joues rougies par les larmes, la tête au bout du lit au lieu de l'avoir sagement sur son oreiller à l'opposé, la couette étendue par terre. Le blond s'assit en se frottant le visage. Il soupira, puis souffla.
« Encore »
L'homme secoua la tête de gauche à droite, il ne devait plus y penser.
Il se leva, chancelant tout d'abord mais se rattrapant au mur. Il alla à pas lent devant la porte qui se trouvait juste devant celle de sa chambre. Et ouvrit celle-ci. La salle de bain. Avec la même lenteur, celui-ci se passa de l'eau fraîche sur le visage, s'appuyant au lavabo, histoire de se réveiller un peu et d'oublier tout ce qu'il venait de rêver. Le blond s'essuya le visage avec sa serviette de toilette. Puis il entendit sonner à sa porte.
"Qui peut bien venir me voir, et à cette heure... Si c'est encore les témoins de Jéhovah, je ne réponds plus de rien."
C'est ce qu'il se dit avant d'aller ouvrir la porte, ne se rendant même pas compte qu'il était juste vêtu d'un caleçon et qu'entre temps il avait enfilé ses chaussons aux motifs de lapins. Il ouvrit et fit face à un homme d'à peu près sa taille, aux cheveux courts et roux, et aux yeux verts tels deux émeraudes.
Celui-ci lui lança un joyeux :
"Bonjour! Tim Abel Morgens, je me trompe?
- Pourquoi je devrais répondre à votre question alors que je ne vous connais même pas, et que de plus je n'aurais rien en échange de cette information.
Répondit d'un ton froid le néerlandais, un regard malveillant à l'attention de son interlocuteur.
-Parfait! Aucun doute, c'est bel et bien vous !
Le roux entra dans la maison, poussant le radin qui se trouvait sur son chemin, ce qui décrocha un regard assassin et un grognement de la part du blond. Il alla sans hésitation dans la pièce d'à côté se trouvant être le salon. Celui-ci s'assit sur le canapé sans même demander son avis, puis jeta sur la table basse en face de lui un dossier.
« Ne vous gênez surtout pas.
Grogna l'habitant de la maison.
-Ne vous en faites pas, et regardez un peu ce que je vous amène
-Je vous ai déjà dit que…
-Regardez ! »
Le coupa le roux.
Le blond grommela mais alla tout de même récupérer le dossier qui traînait à présent sur sa précieuse table basse. Il jeta un regard assassin à celui qui venait de violemment entrer dans sa maison. SA propriété. Il soupira mais ouvrit quand même ce que lui avait confié cet hurluberlu. La lecture du dossier se termina par un « Non » catégorique du néerlandais.
Le roux fit la moue et se leva, mettant ses mains sur ses hanches.
"Et pourquoi donc? Notre établissement est très réputé.
-Parce qu...
Le néerlandais se racla la gorge pour éclaircir sa voie.
-Parce que je n'ai aucune raison d'y entrer, et de plus cela me coûterait de l'argent. Rien ne me donne envie d'accepter cette si "gentille" proposition."
Si le blond était plus expressif, un sourire se trouverait sur ses lèvres. Sourire qu'avait d'ailleurs le rouquin en face de lui. Celui ci récupéra d'ailleurs le dossier dans un ricanement incontrôlable.
"Pourquoi ce fou rire soudain?
Le regard de Tim fut interrogatif, et légèrement perdu, comme s'il avait rater une étape.
-Et bien voyez-vous
Il releva le menton du plus jeune avec son index puis se rapprocha de son oreille pour lui chuchoter
-Le jour où tout explosera, vous ne saurez vous contrôler. Et ce jour là, ce moment-là...
Il ricana.
-Tu causeras ta perte.
Le blond resta pétrifié alors que le roux avait reprit sa position initiale afin de faire une révérence.
-Sur ce très cher, je me retire. Alistair Kirkland vous salue.
L'écossais se redressa et lui offrit un sourire qui se voulait carnassier, provocateur, puis il se retourna et sortit de l'appartement, claquant la porte.
Le néerlandais ne reprit ses esprits que quelques instants plus tard, après que cet intrus ait claqué la porte avec "délicatesse". Le blond alla au pas de course a l'entrée. Il y trouva une petite carte de visite avec un message inscrit au dos :
"Si tu change d'avis dis le moi. Mais bon, comme le dit le proverbe, seul les cons change d'avis.
Et pour l'argent, on peut s'arranger pour vous trouver une bourse."
Depuis quand ils se tutoyaient? Mais la proposition de bourse était intéressante. Ça lui permettrait de faire quelques économies niveau logement et nourriture. Mais il ne pouvait pas. Il ne voulait pas.
Soudain, un frisson apparut dans sa nuque et dévala sa colonne vertébrale, la seconde d'après il sentit un corps se presser contre lui. Le néerlandais n'osa pas bouger. L'inconnu l'enlaça avec une douceur et lui chuchota avec autant de tendresse.
"Pourquoi avoir si peur de l'amitié Tim?"
Les mots furent comme un coup de poignard. Ledit Tim se retourna directement, ne reconnaissant que trop bien la voix qui venait de s'adresser à lui. En se tournant, il rencontra juste le vide, rien d'autre. Le regard du blond s'embruma, les larmes lui montaient. Il alla se rincer le visage un bon coup. Il croyait qu'il allait devenir fou. Pourquoi ça le hantait de plus en plus. Il se maudissait. Il alla s'habiller : il devait prendre l'air.
Une fois dehors il se rendit directement au Parc. Il y trouva un parc presque vide à cause de l'heure, mais également du temps nuageux. Le blond alla s'asseoir sur une balançoire. Une fois dessus il se balança doucement d'avant en arrière, se relatant les événements de cette matinée. Pourquoi spécialement lui? Pourquoi a t-il eu ce destin? Son karma devait vraiment être nul.
Il soupira puis entendit deux enfants accompagnés de leurs mères respectives. Ils se baladaient, semblant vivre le bonheur parfait. Son attention se porta plus particulièrement sur l'un d'eux qu'il dévisagea longuement, avec discrétion cependant. Pourquoi tout ne cessait de lui rappeler son ami. Cela n'était plus assez de venir hanter ses rêves, maintenant il hantait sa vie. Le blond décida de se lever de la balançoire et de s'éloigner. Ce serait mieux ainsi, il pourrait peut-être enfin essayer de se vider l'esprit, qui était en ce moment même remplit de questions qui ne faisaient que le tourmenter. Il se baladait dans la ville avec tranquillité lorsqu'il tomba sur un marché qui se déroulait sur la place du village, il décida de s'y rendre, histoire de penser a autre chose.
Les étalages éclataient de milles-et-une couleurs, des produits frais et de qualités étaient exposés, les enfants couraient en riant autour des différents magasins, à la recherche d'un objet qui attirerait leur attention, qui permettrait de les divertir suffisamment. On pouvait entendre les différents marchands crier à la réduction, le bruit des sonnettes de vélo, les gens étaient heureux. Cette atmosphère si chaleureuse rendait le cœur léger à notre très cher néerlandais qui passant de rayon en rayon, de sourire en sourire, oubliait tous ses soucis en s'abandonnant au bonheur qui l'enveloppait.
Mais cette ambiance ne dura pas éternellement. En effet, des cris s'élevaient près de lui, il courut à l' origine du problème. Un homme. Un homme armé menaçait un marchant et son fils, leur demandant la caisse. Le père se cachait derrière les étalages mais son fils lui, était devant l'agresseur, pétrifié, des larmes coulant abondamment sur son visage, il ne savait que faire, complètement paniqué. Pourquoi lui aussi il lui ressemblait ? Le blond vit l'arme se lever.
Il ressentit sa tête le faire souffrir, il la prit entre ses mains et ressentit comme un coup dans sa tête, accompagné d'un chuchotement inaudible.
Le pauvre garçon tremblait et semblait pleurer toutes les larmes de son corps.
Un second coup accompagné de spasme. Le chuchotement était plus puissant.
L'arme se rapprochait encore
Un autre coup. Puis d'autres à la chaînes, jusqu'à ce que la voix se fasse de nouveau entendre, cette fois parfaitement claire :
« Dis-le, La voix sembla émettre un rire.
Non il ne pouvait pas.
-Je sais que t'en a envie Tim… Aller, fais-le… Pour moi… DIS-LE »
Le regard du blond se vida, il releva la tête et regarda l'agresseur qui s'apprêtait a commettre son acte.
« Meurs ».
L'agresseur se stoppa, pris de soudaine convulsion, il lâcha son arme, saisissant avec ferveur son haut au niveau du cœur et s'écroula au sol. Ce fut la panique totale. Certains s'éloignaient en criant, d'autre s'approchaient dans un élan de courage et le reste appelaient les urgences. Seul Tim ne disait rien et restait là, impuissant, sans pouvoir faire quoi que ce soit. Et puis quelque chose vint frôler sa main pour lui chuchoter.
« C'est bien »
Puis parti avec un rire écœurant.
Quelques mètres plus loin un rouquin sortit son briquet qu'il porta à sa bouche pour allumer son cigare. Il tira une taffe.
« Il aurait dû m'écouter »
