Bonjour à tous ! Voilà une très courte lettre que John pourrait adressé à Sherlock. C'est vraiment court et pas très travaillé, désolée. J'espère que ça vous divertira en attendant la saison 3 !

Sherlock, Sherlock, Sherlock,

Tu trouves ça peut être pathétique et ridicule, mais je viens sur ta tombe tous les jours : il m'est déjà arrivé de passer la nuit à contempler la plaque de marbre noir et ton nom… De simple lettre d'or qui me rappellent que tout ce qu'on a vécu est réel, que je ne suis pas dans mon subconscient en train de m'inventer une vie avec un génie. Je sais que tu es réel. Sherlock Holmes a réellement existé et c'est mon meilleur ami, mon colocataire et mon partenaire, mon collègue ! Je suis toujours ton blogueur. J'ai cru en toi, je crois en toi et je croirais toujours en toi. Je contemple tous les jours ces lettres qui forment ton prénom, Sherlock, si singulier, un prénom inoubliable, insensé. Lestrade pense que je dois tourner la page... Tu vas voir que je sais exactement comment résoudre ce problème de page ! Il faut simplement que j'écrive de nouveau ! Il continu de travailler imperturbable, moi j'ai arrêté, beaucoup trop ennuyeux, aucune adrénaline, aucun rebondissement de dernière minute, aucune course poursuite à des heures pas croyable, sous la neige ou la pluie dans les bas-fonds de Londres. Tourner la page ... Sans rire ! J'imagine que c'est ce que pense ton frère aussi, mais tu seras sûrement ravi d'apprendre que je ne lui parle plus depuis qu'il t'a trahis ! Parce que si tu t'es sacrifié pour moi, comme il le prétend, alors il a provoqué ce sacrifice. C'est quand même incroyable d'avoir renseigné un malade comme Moriarty pendant je ne sais combien de temps sur son petit frère ! Ce n'est pas étonnant qu'après il tente le diable pour te protéger, lui il savait qu'elle menace pesait sur toi ! Sérieusement ! Même ma sœur ne m'a pas trahi à ce point ! Enfin bon… Mrs. Hudson ... Oh elle aussi trouve que je m'affaiblie, selon elle je prendrais vraiment très mal ta mort. Moi je pensais plutôt l'avoir pris comme il faut, j'ai fait mon deuil six mois, je viens régulièrement sur ta tombe et je me morfonds dans un état léthargique par manque d'activité ! Je rouille sur place en attendant que je ne sais quelle affaire se pose à mes pieds, les bras ouverts. J'aimerais bien savoir comment est-ce qu'on peut prendre bien la mort de son meilleur ami ! Bref. Je sais que tu l'as fait pour moi, tu dois penser que je crois encore à ta mort, à ton suicide, mais en fait, j'ai confiance en toi Sherlock. Je sais que tu es plus intelligent que Moriarty, ou qu'en tout cas tu sais t'en sortir en toutes circonstances ! Un homme comme lui ne peut gagner contre un homme aussi doué que toi.

Je crois que tu m'as pris pour un idiot ! Tu as déjà pensé que tu pouvais me sous-estimer ? Que tu pouvais te tromper ? Tu dois savoir que je ne suis pas complètement insensible et que je suis un ancien soldat, armé, en bonne condition physique (merci la chasse au criminel) et qu'après ta mort, je me suis trouvé livré à moi-même. Tu aurais pu prévoir ça ! C'était une évidence ! Tu devais savoir que tu laisserais des indices, que je ne resterais pas sans rien faire ! Que je ne laisserais jamais ton nom se faire bafoué et humilier. Je détenais la vérité et je l'ai tue ! Alors j'ai essayé d'accomplir ma vengeance, détruire Moriarty, en tout cas le reste de son organisation de criminel ! Et tout ce que j'ai trouvé c'était des cadavres et des incohérences : Je sais que tu es vivant, je sais que tu as démantelé entièrement le réseau, ça ne peut être que toi ! Tu n'as laissé aucune trace, aucune ! Mais un jour tu as fait une erreur, ou plutôt un jour j'ai presque réussi à te retrouver. Tu venais juste d'éventrer Sebastian Moran, j'imagine que tu voulais qu'il souffre pour les dernières heures de sa vie. Je suis arrivé, je dirais deux heures après ton départ et nous avons discuté, il m'a dit que tu avais éliminé tous les autres membres du réseau. Qu'il était le dernier ! Le dernier ! Ça n'expliquait toujours pas ta cruauté à son égard, mais j'ai compris peu de temps après quand il a murmuré, qu'il avait bien fait de ne pas me tuer. J'ai alors compris ta motivation, tu avais eu peur de perdre ton seul ami. Tu as donc sauté et par je ne sais quel moyen ça a empêché le tueur de m'achever. J'imagine que c'était le plan de Moriarty... Je ne comprends pas encore toutes les subtilités de cette affaires, mais je suis maintenant persuadé que les enquêtes vont de nouveau nous submerger, puisque tu n'es finalement pas mort, par je ne sais quel miracle ... Je ne sais pas qui t'a aidé, j'aurais aimé que tu viennes vers moi, mais je suis déjà ravi de te savoir en vie, et en pleine possession de tes moyens puisque capable d'éventrer un tueur professionnel. C'est donc avec une certaine impatience, teintée de sentiment que j'attends ton retour … Je pense que tu viens aussi ici tous les jours, pour me voir, que tu n'as pas le courage de m'aborder (Dieu seul sait pourquoi), mais je sens ton regard, Sherlock. Et je me demande ce que tu attends ! Sans rire, il n'y a plus personne ! Je suis sûr que tu comprends ce qu'il te reste à faire ! J'attends des explications, puisque des colocataires doivent savoir le pire de l'autre, je pense que découvrir comment tu as déjoué ton suicide, est la pire chose que tu puisses me cacher ! Ramène-toi en vitesse, non de dieu !

A tout de suite.

L'adresse est 221B Baker Street, le nom est John Watson, tache de t'en rappeler, et de ne pas partir à l'autre bout du monde te terrer pour éviter ton frère ! (De toute façon il ne pourra pas passer le seuil de la maison, Mrs. Hudson et moi-même le tuerons de sang froid !)

Ton seul ami John Watson