Disclamer: Death Note ne m'appartient pas. Heureusement d'ailleurs, sinon L et les pauvres génies de la Wammy's auraient souffert, et pas qu'un peu!
Résumé: Vous savez, j'ai pas toujours été le méchant. Avant, j'étais même super gentil. Trop, sans doute. Et L l'a compris.
Couple: L/OC
Ceci risque d'être une histoire assez courte. Pas un OS, parce que les OS me frustrent toujours, mais je n'ai pas une idée de chapitre définie pour l'instant. L'idée m'est venu dans un rêve, alors oui, c'est bizarre, mais je me fais poursuivre par L dans mes rêves, et c'est juste pour me foutre en taule qu'il le fait, alors bon, je sais pas, je me sens peut-être coupable de quelque chose? Sinon, je vois pas pourquoi le plus grand détective du monde me poursuivrait. Bref, je suis sûre que vous en avez marre de mon blabla, alors place à l'histoire!
Pour toi mon frère
Chapitre 1: Comment tout commença
Je regardais encore par l'entrebaillement de la porte. Michel m'avait pourtant dit de ne pas le faire. Mais je voulais savoir ce qu'il allait se passer. Elle était revenu. Alors qu'Elle était partie depuis presque deux moi, Elle revenait aujourd'hui. A chaque retours, je savais que Michel allait l'empêcher de venir à proximité de moi.
Michel, c'est mon grand frère. Il a dix-neuf ans, les cheveux courts et noirs, la même couleur qu'Elle. Il était plutôt grand, et large d'épaules aussi. Assez pour me cacher contre lui lorsque j'avais peur. Et oui, à mon âge, je continue de me réfugier vers mon frère quand quelque chose ne va pas. Et puis Michel, il disait que c'était sa mission, toujours s'assurer que j'allais bien, parce que je suis son petit frère adoré.
Elle, c'est notre mère. Si on l'appelle autrement que Mère, on est punis. Elle nous aime pas, on le sait, on l'a toujours sû. C'est Elle qui nous l'a dit. Qu'Elle ne voulait pas avoir d'enfants, parce que les enfants sont dégoûtant et agaçants, mais que notre père nous aimait trop pour qu'Elle réussisse à s'en débarasser. Mais notre père avait disparut depuis longtemps, et on savait même pas s'il était vivant ou non.
-Laisse Ismaël en dehors de tout ça, il n'y est pour rien, s'écria Michel.
Ismaël, c'est moi. Je suis plutôt petit pour mes seize ans, et je suis l'exact opposé de Michel. Si Michel est bronzé, moi je suis très pâle, je ne suis pas très fort physiquement et j'ai les cheveux longs et blancs. On aurait pu penser que je suis albinos, mais j'avais les yeux violet parme, alors on ne pouvait pas vraiment parler d'albinisme. En attendant, je commençais à avoir peur. Elle était très en colère pour quelque chose que Michel n'avait pas fait pendant son absence, et Elle me rendait responsable de cela. Michel me défendait, mais il risquait d'être punis, et Elle utiliserait sans doute un fouet ou quelque chose de semblable pour cela. Ou pire encore. Je ne voulais pas que Michel ait mal. Mais si c'était le cas, alors je le soignerais, comme toujours, lorsqu'Elle serait partit se coucher, trop fatiguée pour continuer.
Elle a attrapé un couteau. Je grimaçais. Les blessures au couteau étaient toujours plus difficiles a cicatriser. Mais Elle ne se dirrigea pas vers Michel. Elle venait vers l'escalier, en haut duquel se trouvait notre chambre! Je reculais brusquement, mais Michel ne la laissa pas passer. Il s'interposa entre Elle et les marches qu'Elle n'avait pas encore atteinte.
-Pousse toi, imbécile, lui cria-t-Elle.
-Non! Tu ne blesseras pas Ismaël, sinon, j'irais tout raconter. Avec tout ce que j'ai fait, j'irais en prison un certain temps. Mais toi, tu y seras définitivement, parce que j'étais mineur la première fois, et que c'est toi qui m'y a obligé!
-Tu ne diras rien du tout, si tu pars voir les flics, je saigne ce petit abrutis avant que tu ne passe le pas de la porte.
J'avais peur. Vraiment peur. Je ne comprenais pas de quoi ils parlaient. Qu'avait donc fait Michel qui risquait de l'envoyer en prison? Qu'est-ce qu'il se passait? Avait-il vendu de la drogue, braqué des banques pour le compte de cette mégère? Je n'en savais rien, mais je savais qu'il avait toujours tout fait pour me protéger, alors c'était sûrement parce qu'Elle me menaçait.
-Tu ne pourras rien lui faire, je l'emmènerais avec moi, rétorqua mon héros.
De là où je me trouvais, je ne pouvais voir que le dos de mon frère et le visage ainsi que les bras de notre mère. Mais je pouvais dire que Michel était très crispé, et un air de rage immense déforma hideusement Son visage. Je ne vis ensuite qu'un éclat argenté, puis Michel hurla et s'effondra. Une flaque rouge commença à s'éttendre sur le carrelage au pied de l'escalier. Je hoquetais et me précipitais en bas, sans réfléchir un seul instant. Je dévallais les escaliers avant de me jeter au sol, devant mon frère. Je lui secouais l'épaule.
-Michel, murmurais-je. Michel c'est moi. Michel, réponds-moi, ne me laisse pas tout seul, s'il te plaît réveille-toi.
Je parlais de plus en plus fort, tentant de le faire réagir. Je sentais Son regard sur mon dos. Et je pu voir où Elle avait enfoncé le couteau qu'Elle tenait toujours dans Sa main. Le ventre de mon grand frère, celui qui m'avait élevé et protégé, se teintait lentement de rouge. Je me mis à sangloter. Elle l'avait tué. Elle avait tué Michel. Que devais-je faire? Appeler la police? Sûrement. Mais le téléphone, celui qui se trouvait sur un guéridon à côté de l'escalier, était plus près d'Elle que de moi, et si je faisais mine de vouloir la dénoncer, Elle me tuerais sans aucun état d'âme. Je me tournais vers Elle, ne voulant pas lui tourner le dos plus longtemps. Que faire? J'étais seul avec cette folle, désarmé alors qu'elle tenait un couteau, terrifié tandis qu'Elle semblait prête à tous nous envoyer dans la tombe.
-Bien, puisque ton abrutis de frère ne voulait plus m'obéir, tu vas le faire, toi, commença-t-Elle. N'est-ce pas? Tu m'obéiras au doigt et à l'oeil, sinon je te torturerais jusqu'à ce tu le fasse. Veux-tu être torturé?
Je secouais la tête. Que voulait-Elle que je fasse? Je n'étais pas aussi fort ni aussi grand que Michel, je ne réussirais pas à me faire respecter comme lui le faisait. Je déglutis lorsqu'Elle laissa enfin tomber la lame qu'Elle tenait, mais je n'étais pas pour autant en sécurité. Je me recroquevillais sur place, collé au corps de mon frère. Il avait cessé de saigner. Je renifflais doucement, ne sachant pas si j'allais le rejoindre rapidement ou pas.
-La forêt est juste à côté de notre jardin, déclara-t-Elle. Tu vas emmener le corps de ce bon à rien et le faire disparaître. Tu emporteras aussi le couteau. Tu reviendras ensuite ici. Si tu ne le fais pas, je te retrouverais, et je tuerais avec toi toute personne t'ayant caché de moi. Me suis-je bien faite comprendre?
-Oui Mère, dis-je d'une petite voix étranglée.
-Alors vas-y. Maintenant.
Je me redressais lentement, attrapais Michel par les bras et tentais de le soulever. Je n'y arrivais pas, il était beaucoup trop lourd. Je dû donc me résoudre à le tirer à travers la maison, puis vers la forêt, ramassant au passage cette arme dégoûtante qui avait prit la vie de mon frère.
Je le tirais loin, longtemps. Je ne voulais pas qu'Elle sache où je l'emmenait. Il y avait un endroit, une clairière près d'un étang, où nous allions tout le temps Michel et moi. J'allais l'enterrer là-bas, et Elle ne pourrait plus l'atteindre. Il serait à l'abris. Et l'étendue d'eau sera la cachette idéale pour l'arme.
Enfin, je parvins dans notre endroit favoris. J'allais jusqu'au chêne où Michel m'avait appris à grimper aux arbres, lorsque j'avais six ans. Par la suite, c'était toujours ici que nous allions pour discuter. Cet endroit renfermait tous nos bons souvenir, il était normal que Michel y repose à tout jamais. Je trouvais notre pelle, celle qui nous servait lorsqu'on voulait enterrer un trésor. Je l'enfonçais dans le sol. Aujourd'hui, j'allais anterrer mon dernier trésor. Plus le temps passais, plus je sentais, alors que le trou s'approfondissait, les larmes couler sur mes joues. Je désirais plus que tout que tout cela ne soit qu'un cauchemard, malheureusement, tout était bien réel. J'étais véritablement en train de creuser la tombe de mon grand frère, dans la forêt, en pleine nuit, alors que ma mère préparait je ne sais quelle horreur pour mon retour.
Lorsque le trou fut suffisamment profond, je tirais Michel jusqu'à lui et le poussait dedans. Je m'assurais ensuite qu'il était bien mis, bien coiffé et bien habillé. C'était stupide, mais je voulais qu'il soit bien. Même s'il était mort. Je me relevais ensuite et commençais à reboucher le trou. Lorsque ce fut fait, je gravais dans l'écorce du chêne, avec ce même couteau qui avait tué mon frère «Ci-gît mon plus précieux trésor. Qu'il soit en paix pour l'éternité». Puis j'allais balancer l'arme le plus loin possible dans l'eau. Après cela, je m'assis par terre et réfléchis. Si je rentrais, je risquais de devenir l'esclave de ma mère. Mais où pourrais-je bien partir, dans le cas contraire? Je n'avais pas d'argent, et à pieds, Elle aurait tôt fait de me retrouver et de me faire payer ma tentative de fuite. Je n'avais donc pas le choix. Je devais rentrer.
C'est ce que je fis. Tête basse, je fis le chemin en sens inverse. Trop rapidement à mon goût, alors que je m'étais enfoncer vraiment très loin dans la forêt, je fus en vue de la maison. Elle m'attendait. Je pouvais voir Son ombre derrière le rideau du salon. Je frissonnais et me dépêchais de rentrer. Sinon, Elle me ferais regretter d'avoir pris mon temps.
C'est ainsi que commença mon cauchemard. Ma vie devint un véritable enfer. Mais je ne savais pas encore jusqu'à quel point tout irait mal. Je ne savais pas encore ce que Michel avait refusé de faire et qu'Elle voulait que j'accomplisse à sa place. Je ne savais pas encore à quel point elle était sans cœur.
Alors, que dîtes-vous de ce début? Pour ceux qui lisent mes autres histoires, non je ne les laisse pas tomber, je mets juste Quelle galère en pause pour l'instant. Pour les autres, cela dépend de mon humeur, du jour et de la taille du capitaine.
Bref, à vos reviews!
