Jeudi 29 Novembre - Appartement dans le centre de Londres
« Le célèbre gang que l'on ne présente désormais plus, les « Phantom » ont encore créer la panique au sein du gouvernement avec leur attentat capoté ayant pour but d'assassiner notre bien aimé premier ministre. Jusqu'où irons ces délinquants de base zone ? Le célèbre psychologue J. Michaelis a répondu à nos questions. »
Toujours la même chose. Encore les même titres. Le journal vola sur une pile d'autre journaux aux mêmes titres. L'homme soupira. Qu'avait-il fait pour mériter cela ? « Ce sera un gros coup pour ta carrière ! » avaient-ils dit. Tout ce qu'il voyait, c'était que le gouvernement craignait de plus en plus ces mômes et qu'il n'avait pas les moyens de lancer une enquête concrète avec le peu d'argent que lui procurer l'Etat. Il passa une main lasse dans ses cheveux noir corbeau avant de se lever pour enfiler sa veste. Une carte blanche ornée du cachet royal où étaient inscrites tous les détails sur lui tomba maladroitement de sa poche. Il la ramassa et la remis à sa place originelle en soupirant de lassitude. Alors qu'il allait sortir de son petit appartement, le téléphone sonna. Le jeune homme grommela et décrocha avec lassitude.
« Allô ?
- Sebastian ? C'est May Linn, j'espère que je ne te dérange pas ! »
Elle n'eut pour seule réponse qu'un grognement incompréhensible qu'elle interpréta pour un oui. La jeune femme avait l'habitude des sautes d'humeur lunatiques de son collègue.
« C'est juste pour te dire que ton père est au bureau pour ses soit-disantes théories psychologique et qu'en vue de la relation que tu entretiens avec lui, il serait préférable que tu prennes un congé maladie.
- C'est très agréable à toi, May Linn, mais je tiens à venir. Déjà que l'enquête n'avance pas du tout, autant venir pour chercher quelques preuves inexistantes
- Très bien. Je t'enverrai quelqu'un pour te communiquer le dossier dans ton bureau. Sur ce, je te laisse. Fais bonne route. »
La conversation se termina par quelques bip sonores et le dénommé Sebastian sortit lentement de l'immeuble pour laisser le vent frais de Londres teinter ses joues de rouge.
