Cette fanfiction est la première que je poste donc n'hésitez pas à me dire ce que je dois améliorer, je prend tout ce qui est constructif. Je dédie cette première fic à maman panda roux. Je vous souhaite une bonne lecture!
Les personnages et l'univers appartiennent à DC COMICS. Le contexte et la timeline sont ceux regretté forum 'children of gotham' et appartiennent à Klara.
Je me tenais, droite sur le rebord de l'immeuble moderne, sans crainte du vent et de la chute, affichant un sourire cruel sans faille. Dans le ciel, le soleil d'été rayonnait encore malgré l'heure tardive, diffusant une douce chaleur. Je plaçais mes mains dans mon dos, à la manière d'un professeur sévère et reposais mon regard vers la scène se déroulant quelque rue plus loin, sans cacher le moins du monde mon plaisir face à ce qui se déroulait devants mes yeux. Mon cirque se déroulait à merveille. Piégés à l'intérieur du quartier d'affaires, les quelques civils restant tentaient en vain d'échapper à mes fidèles hommes de main armés jusqu'aux dents. Je t'en prie arrête. Je ferrais ce que tu voudras. Un large sourire sur les lèvres, je pris une grande inspiration et pus percevoir la douce odeur de sang et de fumé mélangés s'en échappant. Jamais mes narines n'en avaient connu de si douce et agréable. Je me baissais et rattrapais ma chère batte de baseball qui traînait par terre et, tout en me relevant, levais les bras au ciel comme pour m'étirer, heureuse.
« N'est-ce pas une merveilleuse journée mesdames ? »
Excitée comme une enfant de huit ans devant une pile de cadeau de Noël, je me retournais vers les deux femmes censées assurer ma protection pour les découvrir au sol, dormant comme des bébés. Derrière leurs corps se tenait, vêtue de son ridicule costume rouge et noir, Red Wing. Décidément de joyeuse humeur, je lui offris une révérence en guise de salutations.
« Mini-bat ! Qu'elle surprise »
Je lui tirais la langue et, mon arme dans ma main gauche, posais mes poings sur mes hanches en faisant sonner les grelots décorant les queues de pies de ma redingote noir et blanche. Le gros méchant pas drôle en profita pour prendre la parole.
« Lucy Quinzel, c'en est fini. Rend toi et il ne te seras fait aucun mal.»
Je riais à gorge déployée. Moi me rendre, jamais. Je t'en supplie, laisse toi faire. Je te promets de te laisser occuper entièrement le corps mais arrête ce massacre. Cette idiote pensait vraiment m'avoir avec un mensonge aussi ridicule. Je resserrais mon étreinte autour de la poignée de ma batte. Mini-batou le repéra et se mit en position de combat.
« Quel dommage, j'aurais adoré tuer ton maître petit chien mais, il faut croire que je vais devoir m'occuper de son acolyte avant de pouvoir entrevoir le grand batman. »
Je fis de même et me préparais à lui sauter dessus. Ne le touche pas ! Je fus prise d'un sursaut mais repris immédiatement le contrôle sur le corps, pas assez rapidement. Déjà, mon ennemi se trouvait en face de moi et me décochait un uppercut dans le ventre, me soulevant du sol par sa force. Je ne pouvais qu'observer la scène, simple pensée, voix que l'on peut ignorer. Je voulais pleurer mais n'en étais même pas capable et une question me torturait. Comment avions-nous pues en arriver là ?
*6ans auparavant*
Mon sac de cours négligemment posé sur mon épaule gauche, je trottinais sous les flocons, faisant crisser la neige sous mes pieds à chaque pas. J'avais beau adorer l'hiver, et surtout les sports relatifs à cette saison, après une longue journée de collège, je voulais surtout retrouver mon lit, mon radiateur et une bonne tasse fumante de chocolat chaud. Je salivais presque à cette perspective. Seule, j'avançais dans le quartier résidentiel en bordure de ville où je résidais. Jetant un coup d'œil à ma droite, je pus apercevoir les champs recouvert d'une épaisse blanche pellicule de neige et cette vue de toute beauté m'émue presque. Finalement, j'arrivais au niveau de ma maison et fus immédiatement surprise. Devant se trouvait la voiture de ma mère, pourtant encore au travail à cette heure-ci habituellement ainsi qu'une moto d'un rouge pétant, une Harley Davinson je notais. Vue le véhicule il ne s'agissait sûrement pas d'un membre de la famille, trop chère. Peut-être un ami de mes parents ? Emplie de curiosité et de question, je m'avançais et entrais. A l'intérieur, le premier son qui me parvint fut celui de pleurs et j'haussais un sourcil, ne comprenant pas ce qu'il se passait sous mon nez. Quand j'arrivais dans notre salon-salle à manger, je trouvais ma mère en pleure, assise à table, et mon père tentant de la rassurer mais, lui aussi au bord des larmes. Et puis, les fixant depuis le sofa, je vis une femme blonde dans la trentaine, une arme à feu dans une main et un sac à dos largement rempli dans l'autre, vêtue d'un blouson en cuire noire, d'un jean de la même couleur et de botte rouge lui montant jusqu'en dessous des genoux. En me voyant arriver, elle se releva avec un large sourire sur les lèvres. Je la reconnue sans jamais l'avoir rencontré en chair et en os, l'ayant déjà vue à l'information du s'agissait de la célèbre criminelle Harley Quinn, folle, veuve du Joker et, accessoirement, ma tante. Un désagréable frisson d'effroi me parcouru la colonne vertébrale.
« Mon chaton ! Enfin rentré ! Quels méchants professeurs de te retenir aussi longtemps »
Par réflexe, je regardais l'horloge qui affichait seize heures. Terrorisée, je me tournais vers mes parents, recherchant un peu d'aide. Leurs regards désolés ne firent que m'enfoncer encore plus dans la crainte de ce qui allait arriver. Elle ouvrit alors grand les bras, son arme toujours en main. Après un sursaut je la regardais et hésitais. Fallait-il que je me laisse câliner ? Obtempérant je m'avançais vers elle et lorsque je fus assez près, je la sentis me serrer fort contre elle. Le métal froid de son arme vient se poser contre mon dos et me rappeler à qui j'avais affaire, je préférais donc me laissais faire, à contre cœur bien sur. Sans me lâcher, elle commença à me chuchoter ces mots à l'oreille.
Je me tournais vers les dits menteurs, un regard questionneur. Cela ne pouvait être qu'un mensonge, un odieux mensonge… Les deux baissèrent directement les yeux et hochèrent la tête, honteux. Je n'en croyais pas mes yeux. Après une longue minute de silence qui me sembla interminable, celui que je croyais être mon père finit par prendre la parole
« Nous aurions peut-être du t'en parler avant mais…
-Nous ne pensions pas qu'elle reviendrait, nous ne voulions pas que tu grandisses et se sente mal en sachant que tu es adoptée et que ta mère est… Nous sommes désolés. Repris ma nouvellement tante, cherchant ses mots au fur et à mesure. »
Je n'en croyais pas mes oreilles. Tout. Toute ma vie était un mensonge. Je crus que le monde entier s'effondrait autour de moi. Mes mains puis mes jambes, mes bras et finalement tout mon corps se mirent à trembler. Je paniquais. Ma respiration accélérait ainsi que mes battements de cœur et je crus que j'allais imploser de l'intérieur. Je ne contrôlais plus mon corps, prise dans un tourment d'émotions vives. Colère, incompréhension, peur, abandon, rage, solitude…
« Ma petite Lucy, je vais te révéler un secret. Maman Kitty et papa John sont de vilains menteurs. Tu n'es pas leur petite fille. En réalité, tu es mon chaton à moi. Et aujourd'hui, maman est revenue te chercher pour t'enlever à ses méchants »
Des larmes me montèrent aux yeux, brouillant ma vue pour finalement glisser le long de mes joues. J'avais mal au crâne, au ventre, au cœur, partout… Et puis ce fut le noir complet, enfin le calme. Je tombais au sol, évanouie. Ce que je ne vis pas, ce fut mon anciennement mère qui plongeait vers moi en hurlant mon nom, me prenant dans ses bras et vérifiant mon état physique. Ce fut le canon de l'arme qui vient les menacer et les forcer à me porter jusqu'à la moto avec mon sac, me monter à l'arrière du deux roues et m'attacher les poignets de façons à ce que j'entoure la taille d'Harley de mes bras. Les larmes et les dernières supplications quand la moto démarra. Ce furent les paysages défilant autour de chaque côté de la route ; passant de la bucolique campagne et ses champs à perte de vue aux verdoyantes forêts, à la banlieue de cité sales et malfamés puant la pollution et les égouts. Lorsque je me réveillais, je me trouvais, un casque de moto sur la tête, dans une ville aux immenses immeubles noir comme la nuit en opposition avec les lumières vives des lampes, néons de boutique où dépassant des fenêtres. Ne sachant pas comment je m'étais retrouvée en ce lieu je paniquais et commençais à me débattre, faisant tanguer la moto.
« Calme toi mon chaton ! »
En entendant la voix aiguë me parler de façons si affectueuse je me rappelais. Et je voulus pleurer, vider toute l'eau de mon corps, pleurer à en mourir, comme jamais je n'avais pleuré. J'allais devoir vivre avec elle. A partir de ce jour je devenais sa fille. Et je me sentis tout à coup très seule. Je me trouvais dans une ville inconnue, avec une tueuse comme mère, sans aucune connaissance. Je me rendis compte que je n'avais pas mon téléphone portable et priais mentalement pour que mon répertoire de numéro soit mon sac, même si au fond je savais très bien que ce ne serait pas le cas. Plusieurs minutes passèrent avant que le deux roues tournent, empruntant une petite pour finalement s'arrêter devant un immeuble moderne de cinq ou six étages. Harley descendit de la moto et attrapa mon sac posé juste devant elle en me souriant. Je voulus m'enfuir, courir au loin, loin d'elle et de cette ville que j'avais dviné être Gotham, célèbre ville de Batman. Mais que faire après, je me serais retrouvée seule dans une immense cité inconnue, sans argent. Je ne savais même pas qu'elle route prendre pour rentrer ni même combien de temps cela pouvait prendre. Je la suivis donc alors qu'elle rentrait dans le hall du bâtiment. Nous montâmes à pied les marches nous séparant du dernier étage. Ascenseur en panne il me semble, je n'écoutais Harley que d'une oreille, dans un état presque secondaire, comme si mon corps marchait en mode pilote automatique. Finalement nous arrivâmes devant la porte de l'appartement qu'elle ouvrit avec précipitation, excitée de me voire emménager avec elle. Je la suivais avec crainte, craignant de trouver un endroit décoré aux couleurs du Joker, remplie d'armes et respirant le chaos. Heureusement, la première pièce où j'entrais me prouva le contraire. Il s'agissait d'un grand salon faisant aussi office de salle à manger et ouvert sur une cuisine américaine moderne. Aux couleurs claire, principalement blanc et beige, certains meubles en bois claire y apportaient une touche chaleureuse. Le tout était de toute beauté, bien plus que mon ancienne maison. Je m'approchais de la grande baie vitrée donnant sur la ville et y posais une main. Devant mes yeux se dessinaient des silhouettes d'immenses bâtiments modernes et zigzaguant entre eux ; le célèbre métro aérien de Gotham. Je sentis alors une main se poser délicatement sur mon épaule. Sur les nerfs je la repoussais et me retournais, Harley me regardait avec désarrois. Je me mis à courir vers ce qui semblait mener aux chambres, dépassant ma mère et la poussant presque à terre au passage. Je finis par arriver devant une porte décorée de lettre rose écrivant le mot 'chaton' et compris qu'il s'agissait de ma chambre. J'y entrais et m'y enfermais, mon cœur battant à cent à l'heure. Je me retrouvais dans une pièce taupe peu meublée. Seulement un lit, une grande armoire et un bureau avec, posé sur celui-ci, un ordinateur portable holographique. Je m'allongeais alors sans même enlever mes chaussures dans mon lit et me mis à pleurer, pliée en deux. Mon corps tremblait de plus en plus fort à mesure que les larmes augmentaient et il me fallut attendre deux heures avant que Morphée ne vienne me délivrer me mon calvaire. Mais le cauchemar ne commencerait véritablement que le lendemain matin.
