Bonsoir ! Me voilà de retour pour une FanFiction sur un OC vivant au temps des Maraudeurs ! Cette fic traitera surtout de la montée en puissance de Voldemort à cet époque et son effet sur Poudlard, notamment chez les Serpents. J'y ai rajouté un peu d'histoire d'amour histoire de mettre un peu de piment. J'ai tâché de respecter au maximum l'univers de J. K. Rowling à qui nous devons Harry Potter ! Je pense que tout est dit, en tout cas moi je n'ai rien à ajouter donc je vous laisse lire et si possible me laisser votre jugement une fois que cela sera fait !
Lily- Nora.
C'est fini.
Prologue
Décembre 1977 :
Toutes les idées avec lesquelles on m'avait éduquées se sont effondrées devant mes yeux. Elles ont révélées leurs vrais visages pleins de vices et de cruauté. Je ne savais plus que penser. C'est sans doute pour ça que je me retrouvais le lendemain dans la forêt interdite à trois heures du matin, marchant sans but précis comme une illuminée.
Mes fines chaussures laissaient passer les épines des ronces sur lesquelles je marchais ainsi que l'eau des flaques que je ne pouvais éviter. Mon uniforme de Poudlard, lui, était en aussi piteux état que mes souliers couverts de boue. Les manches de mon chemisier autrefois blanc étaient à présent couvertes de mousse et de quelques gouttes de sang dues aux griffures que les basses branches des arbres de la forêt ont eu le privilège de me donner. Ma jupe était trouée par endroit et ma robe de sorcière avec le célèbre blason des Serpentards avait tout bonnement disparue. A croire que tout le monde, même les objets, cherchaient à me fuir!
Au loin, j'entendis des sabots battant le sol, s'éloignant lentement. Du à un groupe de centaures sans doute. J'espérais en vain qu'ils me retrouvent et qu'on me dissuade de mes funestes pensées. Mais ce serait aussi le chemin qui me forcerait à affronter la réalité. Et honnêtement, je n'arrivais pas à délibérer pour élire entre cette dernière et ma brusque fin qu'elle serait la solution la plus terrible pour moi. M'écroulant une énième fois suite à une racine que je n'avais pas réussi à distinguer dans l'obscurité, je tâchais de ne pas craquer.
Si j'avais eu ma baguette, j'aurais depuis longtemps lancer un sort pour m'indiquer le chemin le plus court pour les chutes les plus proches. Mais idiote comme je l'étais, je l'avais perdue, me retrouvant comme une moldue à suivre un mince cours d'eau espérant qu'il me conduirait dans la bonne direction. Ce qui serait sans doute arrivé si je n'avais pas abandonné à cause de l'épuisement et de mes nerfs à vifs. Quel pathétique tableau que je formais!
Je ne sais pas combien de temps je restais là à pleurnicher sur mon sort mais cela du être long car mes jambes engourdies par le froid ne ressentaient plus l'eau glacée qui trempait mes chaussettes en laine grise. Même mon souffle avait presque cessé de former la fumée caractérisant sa température supérieure à celle de l'air de cette fraîche nuit de décembre. Mes doigts crispés prirent plusieurs minutes pour se déplier et lentement alors que les fins rayons de l'aurore venaient chatouiller mon nez j'agrippai la plante mauve sur laquelle mon coude avait préalablement reposé, arrachant la pauvre fougère dans mon geste.
Je connaissais cette plante violette. Fanatique de botanique il aurait été idiot que j'eus oublié le plus puissant poison d'Europe de l'Ouest. Une seule feuille en contenait suffisamment pour tuer une classe entière tellement il était concentré. Une mort rapide, discrète dont même le plus puissant sorcier ne saurait réagir suffisamment prestement pour la stopper. Une mort qui n'avait rien à envier à une chute de plus de trente mètres. Absolument rien.
Alors, avec courage, j'ouvris un peu ma bouche et engouffrai une des feuilles givrées dans celle- ci. Et je mâchai cette plante. Infecte. Et même si je ne sentis pas le poison s'infiltrer dans mon sang pour gagner mon coeur, le dernier battement de celui- ci résonna dans ma tête tandis que je lâchais mon dernier souffle, faisant voler une dernière fois une feuille glacée sur le sol.
