Chapitre 1
Il ne se reconnaissait plus, il avait perdu de l'appétit. Lui, Végéta, le prince des saiyens, déprimait. Il était amoureux de … Sangoku. Mais malheureusement, il était persuadé que cet amour n'était pas réciproque. Il n'arrivait plus à vivre avec cette idée. Il avait pris sa décision et rien ne pourrait lui faire changer d'avis. Ce serait lent, très lent mais il ne souffrirait pas.
Il était sur son ordinateur quand Bulma entra dans la pièce
- Au faite, je passe l'après-midi avec Chichi et Sangoku viendra surement ici s'entrainer
- Bien
- Bulma ! Je vais prendre un bain avant que Sangoku arrive.
- Ok, il arrive dans 30 minutes donc tu as le temps.
Bon, maintenant qu'il allait venir, il avait décidé de lui faire payer son manque d'amour envers lui en lui écrivant une lettre dans laquelle il le rendrait coupable de tout et surtout de sa mort. Il mit environ 20 minutes pour écrire cette lettre (eh oui les saiyens ont pas trop l'habitude d'écrire des lettres comme celle-ci). Dès qu'il eu fini il posa la lettre sur son lit et alla dans la salle de bain. Il se fit couler un bain et s'y installa. Il avait lu sur internet que si l'on plongeait ses poignés tranchés dans l'eau, cela accélérait le saignement. Il prit une lame de rasoir et …
Ding-dong
- Entrez ! dit Bulma
- Bonjours Bulma !
- Bonjours Chichi, bonjours Sangoku !
Et elle leurs fit la bise.
- Végéta doit surement se trouver dans sa chambre en train de s'habiller car il vient juste de prendre un bain. Tu peux monter si tu veux.
- Bien merci Bulma. Passez une bonne après-midi ensemble.
- Merci. Allez, à plus tard.
Et les deux femmes sortirent de la maison. Sangoku monta à l'étage et alla frapper à la porte de la chambre de Végéta :
- Végéta ? C'est Sangoku. Je peux rentrer ?
(Pas de réponse)
- Végéta ?
Ce n'était pas normal. Il tourna la poignée de la porte pour voir si elle était ouverte et c'était le cas. Il entra et découvrit la lettre sur le lit :
Sangoku,
Je t'aime mais malheureusement pour moi,
Cet amour n'ai pas réciproque. Mais je ne peux me faire à
Cette idée, alors je préfère partir plutôt que de continuer à souffrir.
Adieu. Végéta
Sangoku était bouche bé et très ému par cette lettre. Végéta allait mourir et ça par sa faute ! Non, il ne pouvait pas laisser faire ça. Il réfléchit et se remémora les paroles de Bulma et se souvint que Végéta était sensé prendre un bain. Il se précipita dans la salle de bain mais la porte était fermée à clé. Il défonça la porte et vu Végéta dans un bain de sang. Il se dépêcha de le sortir de l'eau et lui banda ses poignés en sang.
Végéta était semi-conscient. Il peinait à ouvrir les yeux et le peu qu'il pouvait voir était flou. Sangoku le pris dans ses bras et l'emmena dans la salle de soin. Cette salle avait été créée pour Végéta qui y allait un peu fort dans ses entrainements et qui en revenait souvent couvert de blessures plus grave les unes que les autres. Il l'allongea sur le lit, lui mit un masque à oxygène et sortit de pièce.
Il descendit les marches la tête basse et les larmes aux yeux. Il sortit de la maison et se trouva devant la salle d'entrainement. Et c'est d'un coup de poing monstrueux qu'il fit écrouler la salle. Il était à bout. A cause de lui, son seul ami allait mourir. Si seulement il avait fait plus attention, si seulement il avait comprit. Il s'en voulait trop. Si Végéta mourait il ne se le pardonnerait jamais. Et il décida de laisser ses larmes couler et de s'écrouler au sol.
- Mais quel con je suis ce n'est pas possible ! J'ai rien vu ! Et tout était devant mes yeux ! Il m'aime, il …, je …, je l'aime aussi… Putain ce n'est pas vrai, pourquoi a-t-il fallut qu'on en arrive la ?
Après s'être calmé, il retourna dans la maison pour boire un verre d'eau quand il entendit un bruit sourd comme quand quelqu'un tombe. Il monta les marches quatre par quatre, entra dans la pièce où se trouvait Végéta et le trouva au sol essayant de se relever en s'aidant du bord du lit.
- Végéta ! Tu dois rester allongé, c'est important.
- Nan c'est bon, laisse moi tranquille !
- Parce que tu crois que je vais te laisser le choix ?
Sangoku le pris et le posa doucement sur le lit.
- Puisse que je te dis que je vais bien.
- Ah oui ? Eh bien on va vérifier …
Sangoku avait un petit sourire en coin, ce qui inquiétait beaucoup Végéta. Qu'allait-il lui faire ? Il n'était vraiment pas rassuré. Sangoku était occupé à chercher quelque chose et Végéta en profita pour se lever le mieux qu'il put et se dirigea vers la porte. Mais malheureusement, le fait qu'il ait perdu du sang lui avait pris pas mal d'énergie et il n'avançait pas très vite. Il lui resté quelques mètres à faire lorsqu'un bras lui barra le passage.
- Tu comptais allais où ?
- Ne me touche pas !
- Ah oui ? Et pourquoi ?
- Parce que tu n'es pas médecin !
- Mais bien sûr que si. Allez s'il te plait retourne t'allonger.
- Non !
- Pourquoi ?
- Parce que …
