Disclaimer : Ils ne sont malheureusement pas à moi.
Genre : UA, fluff, yaoi, très probablement OOC et partiellement nawak.
Notes de l'auteur : On va dire qu'il n'y a rien d'original, c'est du déjà vu /déjà lu, pas sérieux du tout, mais j'espère que mes scribouillages plairont à qui passe par ici. Bonne lecture ?
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The american dream
Chapitre 1
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Le jeune homme resserra les pans de sa veste en jeans usée aux coudes, et se frotta les bras pour se réchauffer. Il hésita une seconde avant d'entrer dans le snack, recompta la totalité de sa monnaie, et poussa la porte.
« Yo, Hélène ! », lança-t-il d'un ton dégagé.
Une dame d'une quarantaine d'année releva la tête de sa vaisselle et le gratifia d'un clin d'œil, élevant une voix un peu rocailleuse.
« Tiens, tiens, qui voilà ! Comment ça va, Duo ? »
Ce dernier enleva sa veste et se frotta les mains en répondant :
« Froidement, comme tous les jours. »
Hélène hocha la tête sans répondre. L'hiver se faisait ressentir particulièrement tôt, cette année. Il gelait déjà en ce début d'octobre. Mais qui donc avait parlé de réchauffement climatique ?
Duo commanda un morceau de tarte aux pommes et un café bien chaud. Hélène lui découpa une part bien plus grande que la normale et fit mine de ne pas avoir vu les pièces s'étaler sur le comptoir. Duo fronça les sourcils ; il n'aimait pas qu'on lui fasse la charité, même si un ventre vide poussait parfois à ignorer certains soubresauts d'orgueil.
« Prends les, vieille femme, tu en as autant besoin que moi. Faut bien que tu fasses tourner ta boutique ! », renifla-t-il.
Elle lui offrit un sourire un peu désolé et récupéra la monnaie au creux de sa main. Elle fit glisser le tout dans la caisse enregistreuse qui protesta dans un crachotement douteux.
« Elle est aussi vieille que moi, murmura Hélène, sur un ton d'excuse.
— T'en fais pas ! Quand je serai riche, je t'en achèterai une flambant neuve, high tech dernier cri et tout et tout ! »
Hélène plissa malicieusement des yeux et fit la moue.
« Je préfèrerais que tu m'entretiennes et ne plus rien avoir à faire de la journée. »
Duo sourit et surenchérit. Ils parlèrent quelques minutes de tout ce qu'ils feraient « quand ils seraient riches », tentant d'oublier cette lancinante ritournelle qui leur murmurait que ça n'arriverait jamais.
« Bienvenue aux States », cracha mentalement Duo, en mélangeant distraitement son café. Bienvenue là où tout le monde réalise son rêve. « The american dream ». Duo était né dans un pays qu'il n'affectionnait pas particulièrement. Vivre dans la rue ne l'empêchait pas de lire les journaux, même s'ils étaient parfois dépassés. Il n'avait certes pas droit à l'Enseignement (avec un grand « E »), mais il était pourvu d'un cerveau et savait s'en servir. Il fallait bien ça, pour survivre dans les rues de ce quartier, pour survivre à ce système que les gens instruits appelaient « l'économie à deux vitesses », où les riches devenaient chaque jour de plus en plus riches et où on passait devant les pauvres en fermant les yeux très fort.
Hélène arracha Duo de ses pensées en poussant un petit cri de surprise.
« Il est six heures du matin ! »
Duo leva un œil morne de sa tasse.
« L'horloge parlante, c'est en option ?
— ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu si tôt.
— Ouais…D'ailleurs tu devrais pas ouvrir si tôt ; c'est pas une vie pour toi ! »
Il porta la tasse de café à ses lèvres et se força à avaler une gorgée pour se donner contenance. Il n'était pas là pour son plaisir, juste pour échapper au froid matinal. Il devait encore patienter une demi-heure pour que la première pharmacie de garde ouvre ses portes. Le petit Jim n'allait pas bien ; il avait supporté une rage de dents toute la nuit et il fallait lui trouver des anti-douleurs.
Les pharmaciens de nuit avaient refusé d'ouvrir à Duo, et il ne leur en voulait pas plus que ça. Avec la dégaine qu'il avait et l'angoisse plaquée sur son visage, il était certainement passé pour un drogué en manque. Il était revenu au squat et avait confié le petit Jim à Ian, l'aîné de la bande, juste après lui. Il avait fait la tournée des bars pour récolter les quarante dollars qu'il avait en poche. Il s'était rarement fait une telle somme en une nuit, mais faut croire que celui que les autres appelaient Dieu était avec lui. C'était pour la bonne cause après tout.
Duo sourit, ironique, sans prêter attention au regard d'Hélène posé sur lui. Il bailla et replongea dans ses pensées, avisant l'horloge murale d'un œil distrait.
Il avait ramassé des pièces sur des comptoirs cette nuit, dans presque tous les bars du quartier et ceux du quartier d'à côté, mais il s'était vite rendu compte que ce ne serait pas suffisant. Alors il s'était rendu dans la ruelle qu'il s'était promis d'éviter et avait fait une passe à un gars qu'il ne connaissait pas. Vingt dollars d'un coup ; ça les valait probablement. Il voulait éviter la douleur au p'tit Jim.
Duo se rappelait presque parfaitement de la seule fois où il avait eu mal aux dents. Solo était encore là, à l'époque. Il devait avoir six ou sept ans. Ça lui avait fait tellement mal qu'il avait supplié Solo de l'achever. Pour une rage de dents, ouais, sans antidouleur, sans soins, sans rien. Il faisait si froid cette nuit-là. Solo avait fini par arracher la « mauvaise dent » et la douleur était passée doucement, lentement, et Duo avait fini par s'endormir. Il se rappelait de cette nuit comme l'un de ses pires cauchemars, et pourtant il en avait vu d'autres…
Il se frotta les yeux et sauta du tabouret sur lequel il s'était installé. Avec quarante dollars en poche, il reviendrait vite avec un anti-douleur assez puissant pour calmer Jim. Après il aviserait pour trouver de quoi payer le médecin. Ouais, parce que sans sécurité sociale, ça douillait sec les toubibs.
« Bye Hélène ! »
Elle lui fit un signe de la main et sourit, plissant plus encore son visage usé.
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Depuis la rue, Duo avisa la grande bâtisse qui faisait office de demeure, pour lui et les gosses. C'étaient autrefois des logements sociaux, mais l'Etat les avait un beau jour « oubliés », tout simplement. Plus d'entretien, plus d'électricité, mais l'eau fonctionnait encore par il ne savait quel miracle.
C'était Hélène qui lui avait raconté tout ça ; il n'avait pas été là pour voir le quartier se dégrader. C'était à peine plus qu'un bidonville quand il était arrivé. Les bandes avaient déjà élu domicile, mais contrairement aux conneries qu'on pouvait lire dans les journaux, il n'y avait pas de véritable guerre des gangs. Les dealers restaient plus au nord et faisaient leur business sans faire chier le monde. Idem pour les putes et les trafiquants en tout genre ; ils appliquaient un principe très simple « chacun reste chez soi et les vaches seront bien gardées ».
Il entra rapidement et grimpa les escaliers quatre à quatre, comme si les quelques secondes économisées allaient changer quoique ce soit. Il ouvrit ce qu'il restait d'une porte en grand et repoussa les cartons posés devant pour conserver la chaleur de la pièce. Un croassement lui parvint aux oreilles et il fit la grimace.
Il fit quelques pas pour arriver dans une autre pièce où un tas de matelas étaient posés sur le sol. Au centre de l'amas se trouvait un petit garçon recroquevillé ; il chantait à tue tête en s'essoufflant. Quelques autres gamins étaient assis sur les matelas dispersés autour de lui.
« C'est quoi ce bordel ? » demanda Duo d'une voix forte.
Un petit rouquin longiligne et informe à la fois émergea des couvertures.
« Yo, Duo ! T'as vu ? Il a l'air d'avoir vachement moins mal ! » s'écria-t-il en brandissant une bouteille de Whisky bon marché.
Duo secoua la tête en écarquillant les yeux. Il se pencha sur Ian et lui releva le menton.
« Quelle quantité pour lui ? Quelle quantité pour toi ? » siffla-t-il.
Ian fit mine de se concentrer et plissa des yeux.
« Euh… Trois quarts pour lui. Un quart pour moi, je dirais.
— Bordel Ian, il a sept ans, le sermonna Duo.
— Ouais mais en attendant il beuglait et chialait quand t'es parti ; et là il chante ! » se défendit le rouquin.
Duo sourit en reportant son attention sur Jim qui chantait toujours, un sourire perdu traînant sur les lèvres. Duo s'approcha et se servit d'un bout de couverture pour lui frotter la bouche.
« 'Tain, Jim, arrête de baver, ce n'est pas d'ton âge ! » chuchota-t-il, comme si sa voix pouvait réveiller la douleur du gosse.
Jim marmonna quelque chose que Duo ne comprit pas. Il semblait ne plus avoir mal, et puis de toute façon, il fallait attendre qu'il dessaoule pour lui faire prendre les médocs.
Il s'allongea parmi les gosses, juste à côté de Jim pour qu'il n'ait pas trop froid, et sombra dans le sommeil. Il pouvait dormir tranquille, les ratons savaient ce qu'ils avaient à faire. Becky irait voir Sally, l'infirmière du quartier, pour demander une aide sociale, Ian devait faire la queue pour avoir une nouvelle couverture et Tom irait acheter du savon. Sam irait à la bouffe et ramènerait quelque chose s'il avait du bol. Sinon il les conduirait à la soupe ce soir…
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Duo fut arraché des limbes du sommeil par les pleurs du p'tit Jim. Il baissa les yeux sur le corps allongé à ses côtés et croisa de grands yeux gris embués. Le visage fin aux lèvres tremblantes lui serra les entrailles et il s'en voulut d'avoir pris quelques heures de sommeil.
« J'ai froid, Duo.
— Ok, ok, t'en fais pas, s'empressa-t-il de répondre, je vais t'apporter une couverture supplémentaire. »
Duo plaça sa propre couverture sur le corps frêle et posa sa main sur le front du petit, constatant que la fièvre grimpait encore.
Il fouilla rapidement dans le sac à dos qu'il emportait partout et en sortit un tube d'antidouleur ainsi que des anti-inflammatoires. Il lut attentivement la posologie et glissa finalement deux comprimés dans sa main.
« Becky ? » appela-t-il en forçant sa voix déjà enrouée. Tu peux apporter un verre d'eau ?
Une petite fille d'une douzaine d'années se précipita dans la pièce, de longs cheveux blonds effilés pendouillaient sans son dos. Elle s'approcha du lit, un air contrit plaqué sur le visage et tendit le verre d'eau.
« Je suis désolée, Duo. Sally a fait ce qu'elle a pu mais on avait déjà utilisé notre troisième ticket ce mois-ci… »
Duo se mordilla la lèvre inférieure. Trois tickets par mois pour les soins ; quatre rations de nourritures et quelques coupons pour la supérette du coin. Dire qu'il avait dû faire toutes ces démarches pour prendre les cinq mouflets sous son aile. Tout ça pour ça. Il haussa les épaules en se disant qu'ils n'auraient peut-être rien eu sans lui.
« C'est pas grave bouchon. On fera c'qu'on pourra. »
Il confia les médicaments à la petite blonde et prit un air sévère :
« Ne lui en donne que toutes les quatre heures. Quand Ian revient, dis-lui que c'est lui qui devra vous emmener manger, ce soir, ok ? »
Elle hocha la tête d'un air admiratif. Ça avait le don de le mettre mal à l'aise.
« Allez, je file. Je vais essayer de trouver de quoi payer un dentiste. »
Il y avait bien le charlatan à deux rues de là, mais Duo ne pousserait sa porte qu'en dernier recours. Ce type était un boucher connu pour rater ses interventions une fois sur deux.
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« Je ne suis toujours pas persuadé du bien fondé de la chose…, chuchota Wu Fei.
— Moi non plus, si tu veux savoir, murmura Trowa en longeant un mur.
— Vous n'y connaissez rien en stratégie ; puisque je vous dis que c'est un bon plan ! s'emporta doucement Quatre.
— C'est sûr que traîner dans les sales quartiers à quatre pour le projet de socio, ça relève du génie stratégique. Si dans deux minutes on n'est pas repérés… »
Heero soupira et fit signe à ses amis de s'arrêter. Il les emmena dans le renfoncement d'une ruelle et étudia leur « équipement ». Il haussa un sourcil en murmurant :
« Qu'est-ce que vous n'avez pas compris dans « tenue locale » ?
— Bin on s'est dit qu'un training ferait l'affaire…
— Tu portes un training Gucci, Quatre, et Wu Fei a l'air ridicule avec ses lunettes de soleil alors que le soleil est couché depuis 24 minutes… Y a que Trowa qui passe encore. »
Quatre et Wu Fei haussèrent les épaules ; Trowa lui lança un regard désolé, redoutant le caractère exécrable de son ami.
« J'étais déjà contre l'idée à la base, mais là ça dépasse mon entendement… »
Ne pas contrarier Heero. Ne surtout pas contrarier Heero. Quatre adopta une moue boudeuse, c'était encore la technique la plus sûre dans ce genre de situation.
« Allez Heero, maintenant qu'on est là, on ne va pas rebrousser chemin. Puis tu avais toi-même reconnu qu'il pouvait y avoir "des implications intéressantes" dans ce projet. »
Heero leva les yeux au ciel.
Trowa sourit. Quatre était redoutable.
Heero n'eut pas le loisir de répondre. Un jeune homme d'à peu près son âge venait d'entrer dans la ruelle, masquant le peu de lumière qui émanait du lampadaire d'en face. Ce dernier avait à peu près son âge, oui, mais au moins le double de sa masse musculaire. Il empêchait toute retraite, un air mauvais plaqué sur le visage.
Qui avait eu l'idée stupide de les amener dans ce cul-de-sac ?
Heero se mordit la lèvre inférieure, sans pour autant éprouver la moindre inquiétude.
Les regards des trois autres convergèrent alors vers la masse sombre de l'illustre inconnu. Celui-ci éleva une voix rocailleuse.
« Tiens, tiens. Un petit groupe d'"hommes du monde"… »
Quatre plissa des yeux, semblant plus ennuyé qu'effrayé.
Si on se fait remarquer ici, Heero s'en servira comme excuse pour rentrer.
Jetant un regard à ses compagnons, il réalisa que tous étudiaient les différentes échappatoires qui s'offraient à eux. Mais Quatre était le stratège du groupe; et les autres le respectaient en tant que tel, malgré les apparences. Quatre réfléchissait plus vite, dans ce genre de cas.
La seule crainte qu'avait le stratège, c'était que « monsieur Muscle » fasse rappliquer sa bande…
Parce qu'un mastodonte pareil, ça devait forcément avoir une bande.
Quatre manquait peut-être de connaissance du terrain, il fallait l'avouer. Surtout de ce terrain là. La rue.
« J'ai pas toute la nuit les gars, filez vos objets de valeurs : montres, portefeuilles, bijoux… » grinça le jeune homme.
Heero haussa un sourcil mais Quatre le devança.
« Euh… oui, bien sûr, tout de suite. »
Il fit taire les protestations de Wu Fei d'un regard et s'apprêtait à s'avancer vers l'inconnu quand un deuxième individu entra dans son champ de vision. Celui-ci éleva une voix menaçante.
« Allons, Joseph. Tu ne vas pas me dire que tu continues ton racket débile… »
Ce dernier se retourna d'un bond. Il écarquilla les yeux, semblant apeuré.
« Duo… Tu…
— Dégages d'ici, Jo. Ou bien je t'assure que tu regretteras d'avoir mis les pieds dans cette ruelle. »
Le mastodonte haussa les épaules d'un air dépité et fit demi-tour, passant la tête baissée devant Duo.
Heero haussa un sourcil dubitatif et Quatre réfléchit à toutes vitesses. Mieux valait garder profil bas. Il s'avança vers le nouveau venu et le détailla.
De grands yeux d'un bleu étrange, à la lueur des réverbères, de longs cheveux caramels rassemblés en une natte serrée, des traits fins sans être efféminés, un corps longiligne et à peine musclé… Il lui offrit son plus beau sourire, faux, bien sûr.
« Je ne sais pas comment nous aurions fait sans vous… merci infiniment.
— N'importe quoi, commença Heero, avant d'être interrompu par un regard très clair du jeune empathe. »
Le genre de regard qui voulait dire « ta gueule » en somme. Il se répéta son mantra pour la énième fois de la soirée.
Ne.Pas.Vexer.Quatre.Winner.
La dernière fois qu'il avait eu le malheur de se mettre le jeune arable à dos, il avait pu apprécier pleinement combien celui-ci était rancunier. Cela lui avait coûté un nouveau portable ; ses fichiers étaient irrécupérables, de même que son ordinateur et tous ses travaux de l'année.
Quatre pouvait aussi faire preuve de génie, même en informatique. Ce qui lui avait valu de gagner le respect de Heero.
Duo se gratta l'arrière du crâne d'un air gêné.
« Pas de problèmes… J'étais juste là au bon moment. »
Quatre fouilla dans sa poche et en sortit son portefeuille.
« Tiens, dit-il en lui tendant un billet de vingt dollars, pour nous avoir aidé. »
Duo sourit largement avant d'attraper l'argent.
« Plutôt généreux… Je prends ! »
Il fit un signe de tête à Quatre et fit demi-tour, quittant le cul de sac dans lequel ils se trouvaient.
« Quatre… », commença Heero.
Ce dernier leva la main pour le faire taire.
« Ne crois pas qu'on m'arnaque aussi facilement, Heero. »
Trowa sourit. Wu-Fei aussi. Ils échangèrent un regard complice.
« Alors pourquoi ce nabot est-il repartit avec l'argent ?
— Il me semble que je fais ce que je veux de mon argent… »
Le jeune asiatique leva les yeux au ciel.
« De plus ce jeune homme me semble plus grand toi.
— On avait la même taille tout au plus ! » se défendit Heero.
Deux points pour Quatre. Zéro pour Heero. Arriverait-il à marquer des points un jour ? se demanda Trowa dans un sourire discret.
« Ce sera lui.
— Pardon ?
— Tu m'as très bien compris, Heero.
— Hors de question !
— Si, Heero. Ce sera lui. Et je ne te demande pas ton avis. Tu n'aimerais pas te voir retirer la subvention qui te permet d'étudier dans l'internat de mon père, si ?
— Connard… »
Le petit blond éclata de rire.
« De ta part, je le prends comme un compliment, Hee-chan. »
Heero forfait par KO, décrétèrent mentalement Trowa et Wu Fei.
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« Alors, j'ai été bien ?
— Parfait, comme à chaque fois Jo ! s'esclaffa Duo. J'ai reçu un billet de 20, on n'a qu'à passer le changer chez Hélène. On partagera après. »
Joseph baissa les yeux, semblant inquiet. Duo sourit. Joseph faisait peur, vraiment. Sa carrure imposante n'avait fait que lui attirer les pires ennuis, et pourtant il ne connaissait personne de plus doux que lui.
« Allez, t'en fais pas va ! T'as vu leurs fringues ? Ils en ont à revendre, de la thune ! Arrête de culpabiliser dès qu'on fait ce genre de coup. Et puis c'est pour ton gamin ! »
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A suivre (ou pas, c'est selon. De toutes façon la suite arrivera XD)
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