Titre : Zombieland.

Chapitre 1 : Le jour où je suis mort.

Je m'appelle Allen Walker, j'ai 15 ans mais surtout… Je suis mal barré.

Je suis sûr que vous avez déjà lu ce genre de livre, ou regardez ces films à la télé : Le héros se retrouve dans une situation très délicate, entre la vie et la mort. Bien entendu, à ce moment là dans les histoires fictives seulement une dizaine et/ou une vingtaine de minutes ne sont alors que passées. On sait donc sans trop se tromper qu'il va s'en sortir par une prouesse miraculeuse qu'on voit venir à des kilomètres.

Oui, un héros qui viendrait à mourir durant les dix premières minutes d'un film ça poserait quelques problèmes. Donc on évite.

Cependant dans la vraie vie, nous n'avons malheureusement pas la date fatidique ou le temps qu'il nous reste à exister. Du coup quand il nous arrive quelque chose, on pense toujours que c'est la fin. Mais comme je suis en train de vous parler, évidemment la question de ma survie semble sans équivoque. Malheureusement pour moi, je suis bel et bien mort.
J'avais inlassablement pensé qu'un jour quelque chose me tomberait dessus, que cela changerait ma vie morose et qu'ainsi je pourrais partir à l'aventure avec des compagnons de fortune qui deviendrait de véritables amis… Je peux admettre qu'en effet ma vie a considérablement changé.

« Moyashi bouge ton cul et apporte le café »

Tout ceci à commencé il y a une semaine.


Vous savez tous que dans le monde il y a ce qu'on appelle des « modes ». Avant on faisait des films ou les méchants venaient d'autres pays et nous attaquaient puis, on a eu les monstres génétiquement modifiés, les mauvais esprits, les sérials killers, les aliens… Et il y a encore peu de temps c'était les virus. Le mal n'était plus un être extérieur qui nous agressait mais une stupide molécule microscopique que nous avions crée de nous-mêmes. Et oui à force de jouer les apprentis dieux… Ca allait nous exploser à la figure.

Trois jours, j'ai survécu seulement trois petits jours… Pas fameux pour le premier protagoniste de l'histoire... Je ne me moquerais plus jamais de ces crétins qui se font mordre en moins de deux dans les films. Quoiqu'il en soit après l'annonce de la contamination dans notre pays, il me restait soixante-douze heures à vivre.
Je vais vous épargner l'arrivé du virus sur notre territoire, pourquoi les contaminés sont apparut malgré les barrières fortifiées (d'ailleurs je serais incapable de vous le dire à ce moment là), comment j'ai été pris en chasse par eux (je suis suffisamment ridicule comme ça). D'après moi tout le monde s'en fout, mais je pense que la suite va vous intéresser… C'est ici que tout débute.

Vous voyez l'imbécile qui court en ce moment sur le Tower Bridge ? Et bien c'est moi. Derrière : des contaminés, du moins je crois… A présent quand quelqu'un commence à s'approcher de moi sans parler ou en courant, je ne me pose pas de question et je m'enfuis. C'est donc en furie que je traversais ce pont et rentrais dans le premier magasin en fermant derrière moi. Que ce soit claire, les contaminés n'ont pas de forces hyper-destructrices-de-la-mort-qui-tue-et-qui-éclate-leur-tête-contre-la-vitre-tellement-ils-sont-bêtes-et-assoiffés-de-sang. Après avoir essayé d'enfoncer trois ou quatre fois la porte sans succès, ils s'en vont et heureusement.

C'est donc à moitié essoufflé et encore en état d'alerte que je gardais une oreille attentive sur ce qui m'entourait. Car s'il n'y avait rien dans cette salle, l'autre du fond dont la porte était entrebâillée avait des allures de films d'horreur où le monstre sortirait exactement de là pour me sauter dessus… Je regardais autour de moi, cherchant quelque chose qui pourrait me servir au cas où j'aurai besoin de me défendre. Par chance j'avais opté pour un magasin de bricolage, armé d'une perceuse que je venais de prendre sur l'étalage, je longeais le mur discrètement. Une fois arrivé ma tête passa doucement à l'intérieur de l'autre salle. C'était l'entrepôt, on trouvait des caisses de ci de là dans tous les coins, elles-mêmes entreposées dans de gigantesques étagères. Et dire que je me trouvais déjà suffisamment petit.

Après un regard vers la gauche qui déboucha sans aucun problème, la vision que j'avais à droite me parut beaucoup moins… Agréable. Oui, c'est comme vous l'imaginez, je venais de m'enfermer dans un magasin avec un contaminé qui prenait son repas. J'avais alors deux options, la première héroïque : me jeter sur la fillette qui était en plein ravitaillement et la combattre au péril de ma vie avec ma perceuse faisant des trous d'asticot ou bien, refermer la porte et barricader cette entrée aussi. J'optais donc pour tirer le meuble des perceuses qui me paraissait raisonnablement costaud.

« C'est pour un achat ? »

Je me retournais subitement, en face de moi se trouvait un homme de type asiatique. Grand, les cheveux noirs attachés en queue de cheval et habillé dans un beau costard qui valait un an de logement dans mon « ex » appartement… Parce que oui dans une histoire il faut toujours un beau mec classe qui fait frémir les filles. Pour ma part la première chose qui m'est venu à l'esprit fut qu'il allait m'attirer des emmerdes s'il continuait à parler aussi fort avec l'autre qui grignotait à coté… Il savait au moins que des infectés se baladaient dans la rues et croquaient les honnêtes citoyens ?

« Mais ça va pas ? Chuchotais-je. Tu veux qu'on se fasse bouffer ? »

Il m'observa silencieusement un instant avant de pencher sa tête pour apercevoir la contaminé puis, il se repositionna comme si de rien était face à moi.

« Vu la taille du morceau, elle n'aura plus faim…
-Parce que tu crois que ça a besoin d'avoir de l'appétit pour te chiquer ?
-Pas faux.
-Tu as une idée de ce qu'on pourrait faire ?
-Hum… Oui ! »

Sur ces mots il me poussa en avant, je tombais de tout mon long sur l'étagère qui fit tomber un gros carton sur moi. Évidemment le son produit par le choc sur ma tête et contre le sol interpella la jeune fille qui me remarqua immédiatement, je la regardais effaré avant de juger le garçon à la queue de cheval qui ne cillait pas.

« Mais… Tu veux que je me fasse tuer ? T'es de quel côté ? Demandais-je en tentant de me relever.
- Qui moi ? »

La contaminé se redressa et avança dans notre direction, je tentais de me relever… En vain, j'étais bloqué par le carton que j'essayais tant bien que mal à soulever de quelques centimètres. L'autre pendant ce temps continuait de me regarder comme si de rien était ! Bon c'est vrai il aurait pu me pousser pour détourner la cannibale vers moi et s'enfuir… (Ce que je comprends mais ne cautionne pas) Seulement là il restait immobile. La fille mangeuse de chair qui n'était alors qu'une silhouette trop éloignée fut enfin capable d'être décrite : Des cheveux courts et violets, une robe de la haute société d'un bleu ciel et des chaussures à talons compensées noires. La contaminée se jeta allègrement sur le brun qui venait de me lancer et l'entoura de ses bras. Il ne se défendit absolument pas et continua à me fixer d'un œil impassible.

« Je suis l'un des leurs, quelle question. »

Temps restant à vivre : 5 minutes.

Je pourrais finir ce premier chapitre là-dessus, cela mettrait en rogne la plupart de ceux qui voudrait avoir la suite. Mais comme cette fin serait un véritable cliché dans la narration française et que je dois faire quatre pages minimum, continuons un peu voulez-vous ?

Je suis donc devant deux infectés : L'une vient de finir son repas mais voudrait peut-être un dessert et quand à l'autre il semble vu le carton que je me suis pris, vouloir déjà m'emballer. Dans ces moments là on dit que toute notre vie défile devant nos yeux… Chose totalement incorrect car la seule chose que je vis fut la main poignante du brun dégager le carton, agripper mon col et me clouer au mur.

« Plutôt mignon le blandinet… Murmura la fillette d'un doux sourire
- Road, on ne joue pas avec la nourriture. Répondit l'autre donneur de leçon.
- Oh non ne mangeons pas celui là !
- Tu ne penses pas que tu as déjà suffisamment de sujet ?
-Allez juste un dernier… Supplia-t-elle avec des yeux doux.
- Tch, très bien mais il est à ta charge. Tâche de le rendre un peu moins bête que les autres. »

Sur ce il me relâcha et je fus cette fois pris d'assaut par la jeune fille qui se colla sans gêne contre moi. Si vous aussi vous ne comprenez absolument rien à cette histoire je vous rassure, à ce moment là j'étais totalement déconnecté de la réalité. Des gens qui se jettent sur toi pour te manger, des contaminés qui parlent normalement et semblent être totalement lucide de leurs actes… Et là je passe du casse croute à sujet ? Ils voulaient faire de moi leur esclave ?

« Ca risque de piquer… Précisa « Road »
- Hein ? »

Piquer, sensation dut a une piqure : petite blessure faite par un objet pointu. Cela n'avait RIEN d'une petite blessure. Vous vous rappelez dans ses films ou le vampire prend allègrement la douce jeune fille, vierge, si fragile et lui lèche la nuque avant de déposer doucereusement ses canines ? Et là la fille se sent érotisée par ce geste si pudique et séducteur à la fois ? Et bien NON chers lectrices un gros coup de dent dans la gorge CE N'EST PAS STIMULANT DU TOUT.
Après m'avoir arraché la nuque elle se dégagea et je pus retomber sur le sol en tentant de compresser la blessure qui me lancinait le corps. Elle se tourna vers son compère qui flânait dieu sait où entre les rayons.

« Yuuuuu, il faut préparer un lit pour le garçon !
- Il n'a qu'a faire sa transformation par terre, c'est pas un matelas qui va changer quoique ce soit »

Et voilà ! Vous être en train d'assister à ma mort, pas très gaie tout ça non ? Quoiqu'il en soit j'étais enfin partit pour l'aventure la plus folle de ma vie ! Oui car à présent je n'étais plus humain mais une toute nouvelle espèce qui venait à peine de voir le jour et comportait déjà des millions de personnes ! Allais-je perdre toute mon humanité ? Deviendrai-je un être sans aucune moralité ? Des milliers de questions se bousculaient dans ma tête et attendait des réponses qui ne semblait pas venir… Est-ce que je pourrais encore avaler mes mitarashi dango favoris ? Pourrais-je avoir des lampes torches dans les yeux la nuit comme les chats ?...

« Dis donc gros faignant t'a l'intention de resté combien de temps sur le sol ? Ca fait dix minutes que t'es là a nettoyé la poussière sur le sol »

Je tournais la tête incompris vers « Yu » si c'était bien son prénom, il me dévisagea d'un sale œil apparemment très agacé.

« Quoi ? Demanda t'il dans un claquement de langue
- Je ne me transforme pas ?
-T'es transformé depuis au moins cinq bonnes minutes. »

Je me redressais surpris : Rien n'avait absolument changé, ma façon d'être, de parler, de penser… Je ne voyais aucune métamorphose…

« Pourquoi je ne ressemble pas aux autres qui court partout et mordent tous ce qu'ils voient ? Demandais-je toujours étonné.
- Ne nous insulte pas tu veux ? On n'est pas du même monde, nous sommes une race bien supérieur. »

Au moins c'était clair. J'avais devant moi le anti-héros de l'histoire, mon rival et bien entendu mon futur amant car cette saleté d'auteur à prévu de nous foutre ensemble. Enfoirée de Yaoiste… Non mais sérieux vous n'en avez jamais marre de me coller avec un abruti pareil ? Regardez-le : Il n'a aucune culture, il est asocial, égoïste, fier, hautain… Quitte à me mettre avec un mec, trouvez-moi quelqu'un avec qui je peux causer normalement sans me prendre un coup ou une pique à chaque fois !

Bon c'est vrai il est mignon : il a un jolie visage, deux beaux yeux en amandes, des cheveux doux et fins… Un teint aphrodisiaque, une voix sensuelle et des mains qui… AHEM, bref à part un physique plus ou moins sympathique ce mec est une horreur ! Alors pourquoi vous voulez toujours que je finisse par craquer pour lui ?
J'admets si c'est juste pour le sexe c'est vrai qu'on peut comprendre… Mais il y a un truc que je ne supporte pas encore plus que d'être dans le même lit que lui : Être l'uke passif.

Je suis d'accord, imaginer Yu faire l'uke peut paraitre complètement ooc ( c'est-à-dire pas du tout sa personnalité pour les incultes) mais il y a uke ET uke ! Attendez même les vraies filles ne sont pas aussi gourdes et niaises! D'ailleurs « uke » ne veut pas forcément dire (imaginez une voix de fille criardes) nooooon Yuuuuuu ! Ne fais pas ahhhh lààààà, ni ta aaaahh làààà. Être dominé ce n'est pas être une fille et être une fille ne veux pas dire être dominé ! Quand à moi, si je dois vraiment être obligé de tenir le rôle de l'uke… Pas de « kyyyyaa »ou de robe…

Évidemment dans le Yaoi pour jeune fille bien fraiche, celle-ci en manque d'amour car les garçons de cet âge (ou tout court) sont trop con pour voir autre chose que les mensurations, adore voir les uke en dentelles. Du coup mademoiselle Riku à soufflé on ne sait comment à ce crétin de Yu que je serai leur larbin… Ou plutôt leur bonne. D'où le costume de maid que je porte...

Et nous voilà enfin au début de l'histoire ! Yu, m'appelant de sa douce voix et avec ces mots tendres qui ne sont qu'à lui… Et dire que ce n'est que le commencement de mes ennuis. C'est là que vous vous demandez : « Mais que peut il lui arriver de pire que de se retrouver contaminé, larbin et dans le même lit que le bakanda ? ».Franchement chères lectrices, vous me décevez… Si vraiment la fic devait se terminer alors qu'on a les simples bases d'un Yullen, ce serait encore plus désolant que toutes les fautes de grammaires que vous avez pu voir.
Bien sûr qu'il y va y avoir des péripéties ! Il en faut au moins quelques unes pour tenir un peu la route et ne pas faire simplement du lemon. Quitte à me faire… Autant qu'on y mette un peu plus de finesse, non ?

Je sais… Vous vous demandez ce que c'est que cette fic pourrit où il n'y a pas une seule explication logique et uniquement un narrateur qui aurait besoin d'un anti-dépresseur. Ne vous inquiétez pas j'y viens : Maintenant que je suis de l'autre côté du tableau j'ai eu le droit à quelques révélation… Figurez vous je travaille pour : Des Liches !
On parie combien que vous étiez persuadé que Yu et Road étaient des zombies ? Décidément, les mauvaises habitudes ont la vie dure ! Et ils ne sont pas non plus Edward Cullen et Bella… Vous n'en avez pas marre d'avoir des vampires à toutes les sauces ? Bon ceux qui couraient derrière moi sont effectivement des zombies mais tout cela devient un peu plus compliqué, permettez moi de vous l'expliquer :

La définition de liche vient de l'allemand Leiche, qui signifie cadavre, ce mort-vivant est présenté dans les livres comme un sorcier qui se maintient dans un était de mort/vivant grâce à ses pouvoirs magiques. Bien sûr nous sommes dans le monde réelle, la magie n'existe pas mais la science oui. C'est donc après des années de recherche dans la nécromancie que les savants ont mit au point le parfait phylactère. Un objet souvent petit qui contient la force vitale de la liche, on peut clairement penser qu'elle contient l'âme de l'être humain. Une liche ne peut mourir que par la destruction du phylactère, pratique me direz-vous.

Mais alors pourquoi ai-je donc été assailli par des zombies si je vous parle de liche ? En faite c'est plutôt simple, je ne vous apprends rien si je vous dis que toutes les expériences commencent d'abord par des échecs... Et pour l'instant.

« T'appelle ça du café ? »

J'en suis un.

« Mon café serait peut-être meilleur s'il y avait de meilleurs outils pour le préparer. Répondis-je à l'asocial.
- Oh mais il ne tient qu'à toi de sortir d'ici et d'aller me chercher tout ça, ma belle…
- Pas envie de me faire croquer, mon minet. »

Je finis de verser un second café dans sa tasse avant de reposé la filtreuse et de m'asseoir passablement irrité. Une semaine que j'étais un « cadavre » et je ne m'étais toujours pas fais à l'idée que j'avais changé. La raison était peut-être dut au fait que Road avait décidé que je deviendrais une liche et qu'ainsi j'avais gardé toute ma tête contrairement aux zombies qui dévoraient tout ce qu'ils voyaient d'humain.

«Tu n'as rien à craindre d'eux, tant qu'une liche ne leur donnent pas l'ordre de te tuer, ils te considèrent comme l'un des leurs. » Fit une voix angélique dissimulée dans mon dos.

Road apparut, les bras entourant ma taille et le visage enfouie dans mon cou.

« Ah parce qu'il y en a d'autres comme vous ? Demandais-je pas très rassuré
- Biens sûr ! Répondit la fillette. Et bientôt tu seras comme nous !
- Quelle est véritablement la différence entre une liche et un zombie ?
- Une liche a gardé son âme et sa volonté, un zombie obéit aveuglément à quelqu'un qui le manipule.
- Cela veut dire que n'importe quelle liche peut manipuler un zombie ?
- En théorie oui. »

Bon au moins j'étais rassuré… Finit la peur de se faire croquer en plein milieu de la nuit.

« Oh mais ne crois pas dormir sur tes lauriers moyashi… Tu n'es pas encore sorti d'affaire. »

Enfin presque… Quelque chose me disait qu'à présent ce n'était plus des autres contaminés que je devais avoir peur, mais chez qui je vivais.

« A quoi ça sert de me transformer en Liche comme vous si c'est pour me traiter comme un objet… Dis-je fatigué.
- Qu'on soit claire, c'est Road qui a voulu. Moi, moins il y a de monde, mieux je me porte.
- On n'est pas censé se serrer les coudes entre compagnons ?
- Compaquoi ? Répéta Yu d'une voix grançante »

Oui, maintenant que j'étais « immunisé » contre eux, c'était ce liche qui ne m'inspirait pas confiance. Seul l'un d'eux pouvait m'envoyer des zombies aux trousses et il en faisait partit… Sans compter qu'à mon avis, il n'avait pas besoin de déléguer pour s'occuper des problèmes lui-même. Du coup pour qu'il « supporte » ma présence je devais jouer la bonne à tout faire.

Pourquoi je ne me rebelle pas ? Pourquoi je ne fais preuve d'un peu de fierté ?... Allons il n'y a que dans les mangas ou dans les films américains où l'on est prêt à mourir par simple orgueil. Avez-vous déjà vu quelqu'un qui dans la vrai vie va tenir tête à quelqu'un alors qu'il a un flingue contre la tempe ? Enfin bon les petites piques n'étaient pas proscrites évidemment.

Comme vous avez du vous en apercevoir, la fin du récit commence réellement à devenir chaotique, certes le début n'était vraiment pas fameux mais au moins on tentait d'égayer le tout par de la moquerie. C'est pourquoi il est temps de nous quitter et clôturer ce premier chapitre pour vous laisser enfin vaquer à des occupations un peu plus intelligentes. Sauf que voilà, si je coupais maintenant le récit vous n'aurez aucune envie de voir le suivant, c'est pourquoi je vais devoir le terminer… En vous frustrant le plus possible !

Oui l'auteur est un être sadique qui adore tyranniser ses lecteurs. Et pour cela il va me mettre dans une position très inconfortable pour clore ce chapitre.

Il suffit de pas grand-chose, prenons par exemple le principe de la porte qui grince : Alors que je suis dans mon lit, endormis depuis deux petites heures, la porte de ma chambre émit un petit cri strident sous l'effet d'une ouverture plutôt lente. Une main apparut dans l'embouchure dégageant un peu plus l'ouverture pour le laisser entièrement passer. Il faisait sombre, la nature de l'être entrant alors dans la pièce était donc impossible à distinguer (mais comme on est dans un yullen et que vous avez l'habitude des scénarios de l'autre déluré qui tape sur son clavier, tout le monde sait que c'est Yu qui est rentré). Une fois arrivé à sa hauteur, l'ombre déposa délicatement ses doigts contre le doux tissu qui recouvrait mon corps chaud et dénudé…

[POURQUOI DÉNUDER ? Je ne peux pas dormir comme tout le monde avec un pyjama ? Nan mais vous croyez vraiment que je vais me foutre à poil en sachant que l'autre sociopathe peut venir à tout moment dans ma chambre comme maintenant ? Et qui dort nu quand il y a des zombies dehors ?]

-Reprenons- Une fois arrivé à sa hauteur, l'ombre déposa délicatement ses doigts contre le doux tissu qui recouvrait mon corps chaud et habillé seulement d'un bas de pantalon. La silhouette approcha son visage de moi, son souffle rauque laissant apparaitre une pointe d'excitation. Ses lèvres entrouvertes s'approchèrent dangereusement de mon visage tandis que ses mains compressaient le drap nerveusement. Puis il laissa échapper un mot…