Amour de lycéens

Hetalia ne m'appartient pas !

Alice Kirkland (Fem!Angleterre)

Gilbert Beilschmidt (Prusse)

Francis Bonnefoy (France)

Antonio Fernandez Carriedo (Espagne)

Alfred F. Jones (Amérique)

Sakura Honda (Fem!Japon)

Ludwig Beilschmidt (Allemagne)

Chiara Vargas (Fem!Romano)

Felicia Vargas (Fem!Italie)

Madeline Williams (Fem!Canada)

Seront probablement les plus récurrents même si ils ne sont pas forcément présents à chaque chapitre.


Trois garçons étaient affalés sous un arbre dans la cour de leur lycée, la sonnerie de reprise des cours avait déjà sonner depuis un bon quart d'heure mais aucuns ne s'en préoccupait. Ils avaient encore une heure de libre après tout alors pourquoi s'ennuyer dans une salle d'étude alors qu'ils pouvaient profiter du soleil de cet belle après-midi de septembre? Celui aux cheveux blonds fredonnait gaiement tout en cherchant une recette sur son portable afin de faire un bon dîner pour son rendez-vous en amoureux avec sa petite-amie alors que le brun faisait simplement une bonne sieste, se servant de leurs sacs comme d'un oreiller. Enfin, le troisième larron aux cheveux blancs baladait son regard sur les gens qui passait, s'ennuyant à mourir. Et le fit savoir.

«Bordel qu'est-ce que je m'ennuie!

- Trouves toi une petite-amie Gil.

- Depuis que toi et Tonio êtes casés on peut même plus se faire des week-end entre potes.

- D'ailleurs ton petit frère aussi s'est trouvé une copine, non?

- Pff, c'est elle qui lui a sauté dessus. Si elle ne l'avait pas embrassé, ils en seraient encore au stade zéro.

- Sans doute ~ Mais dis moi, tu es toujours accroc à Elizavetta?

- Hein ? Nan pas du tout. Je m'en fous d'elle et de l'autre coincé avec son foutu club de musique.

- Si tu le dis. Pourquoi ne pas chercher une nouvelle conquête dans ce cas?»

Gilbert ne répondit pas, cherchant des yeux dans les groupes d'étudiants l'une de ses connaissances qu'il pourrait peut-être aller embêter. Elizavetta était une belle brune avec qui il était resté deux ans avant que celle-ci ne décide de le larguer pendant l'été et de le remplacer à la rentrée par un lunetteux joueur de piano sans intérêts. Bref, il était célibataire alors que tout le monde autour de lui filait le parfait amour. Démoralisant à souhait. Il continua donc à ruminer ses sombres pensées lorsque son regard tomba sur un couple un peu plus loin. «Awesome, encore des abrutis qui se lèchent la tronche.» pensa-t-il avant de reconnaître les deux blonds, Alfred un étudiant américain débarqué l'an dernier et Madame la Présidente du conseil des élèves, Alice Quelque chose. Un sourire se dessina sur son visage alors qu'une idée, tordue pour les autres mais géniale pour lui, lui venait à l'esprit. Francis fronça les sourcils en voyant ce sourire digne du chat du Cheshire. Le blond se pencha donc vers son ami pour l'interroger et tirer tout ça au clair.

«Toi, tu viens de trouver un plan quelconque. Je me trompe?

- Non. Je vais suivre ton conseil et me trouver une fille.

- Laquelle...?

- Madame la Présidente du conseil des élèves ~

- Quoi? T'es bête, elle est déjà prise.

- Et alors? C'est ça qui est drôle. En plus son copain c'est un véritable boulet.

- Je t'accorde que le ricain il brille pas par son cerveau mais briser le cœur de la demoiselle pour te l'attribuer ce n'est pas très gentleman.

- Oh, tout de suite les grands mots... Ils se disputent sans arrêt de toute façon.

- Bon, libre à toi.»

Francis réveilla leur ami espagnol pour lui faire part du plan de leur camarade et celui-ci lui souhaita bonne chance parce que «Santa Madre! Elle a un foutu caractère cette fille.» et il était bien placé pour le savoir parce qu'ils avaient été dans le même groupe de sport plusieurs fois de suite et le brun s'en souvenait encore. Quoiqu'il en soit, Gilbert était déterminé, avant la fin du trimestre la belle sera tombée dans ses bras et bye bye Mister America.

Phase 1 du plan génial du génialissime moi: Aborder la proie (la fille)

De préférence quand son gorille n'était pas dans les parages, il fallait se rapprocher en subtilité d'abord, il serait toujours possible de s'occuper du cas d'Alfred plus tard. Cette occasion se produisit le vendredi après-midi, soit deux jours après qu'il eu décidé de son plan génial. Gilbert repéra la silhouette gracile de la jolie blonde devant le panneau d'affichage dans le hall, manifestement elle essayait d'attraper un papier punaiser trop haut pour elle. Il s'approcha donc et le décrocha avant de lui tendre avec un sourire.

«Voilà pour vous Madame la Présidente ~»

Alice le fixa quelques secondes en silence avant d'acquiescer et prendre le papier, une inscription pour le club de cuisine. Comprenant que l'autre n'allait pas partir avant qu'elle ne lui réponde quelque chose, elle lui accorda un peu de son temps.

«Merci, Beilschmidt.

- Tu peux m'appeler par mon prénom ~

- Nous ne sommes pas amis que je sache.

- Non et alors?

- Alors je n'ai pas envie d'être familière avec toi. Et ton uniforme n'est pas réglementaire.

- Je porte les deux trucs obligatoire: la chemise et le pantalon. Les cravates c'est chiant et ma veste rouge est largement plus classe que la veste d'uniforme.

- Béni soit le jour où tu passeras enfin inaperçu maintenant si tu permets, j'ai du travail alors au revoir.»

Et sans plus se préoccuper de lui, Alice reprit son chemin. Ce qu'elle n'avait pas prévu c'est que l'importun allait la suivre, poussant le vice jusqu'à la retenir en l'attrapant par le poignet.

Phase 2 du plan génial du génialissime moi: Se rapprocher de la proie (la fille)

Gilbert ignora délibérément le regard noir de la demoiselle et prit un faux air contrit en lui relâchant le poignet, passant sa main dans sa tignasse désordonnée.

«Attends, j'avais quelque chose d'important à te demander.

- Quoi? Dépêche toi.

- Ouais mais c'est embarrassant.

- Beilschmidt embarrassé par quelque chose, il va geler en Enfer bientôt.

- Te moque pas de moi! Je voulais te demander d'être ma prof pour l'anglais, mes notes dégringolent et mon père commence sérieusement à me saouler.

- Pourquoi je t'aiderais? Tu n'as qu'à venir en cours régulièrement comme ton petit frère. Quel mauvais exemple tu fais, je le plains.

- Ouais bon ça va hein. C'est ton boulot d'aider les élèves en difficultés oui ou non?»

Sur ce point, Alice ne pouvait pas le contredire puisque c'était effectivement son travail même s'il aurait pu aller voir l'un des autres membres du conseil étudiant. La demoiselle soupira doucement puis fit signe au jeune homme de la suivre alors qu'elle allait vers sa classe. Ils comparèrent leurs emplois du temps afin de trouver des horaires où ils pourraient travailler ensemble puis il reparti en lui faisant un signe de la main et en souriant comme un imbécile heureux. La belle se laissa choir sur sa chaise avant de cacher son visage dans ses mains en se maudissant de rougir pour si peu et surtout pour un type pareil.

Phase 3 du plan génial du génialissime moi: Connaître la proie (la fille)

«Ca sera sûrement la phase la plus longue» songea Gilbert tout en enfournant ses affaires dans son sac de cours. Ses amis l'attendaient tout en discutant entre eux et c'est tout trois qu'ils partirent vers la grille.

«Au fait Gil, t'en ai où avec Madame la Présidente? ~

- Je me demandais quand l'un de vous allait me poser la question Tonio. Figure toi que j'ai rendez-vous avec elle ce soir.

- Ce soir ? Dio, t'es vachement rapide. Et Alfred alors...?

- Ils sont toujours ensemble, j'ai rendez-vous avec elle pour prendre des cours d'anglais.

- Et tu vas réussi à te concentrer ou tu vas loucher sur elle? ~

- Kesesesese ~ Je vous dirais tout ça demain.»

Et il les planta là, allant retrouver la blondinette qui lui signifia que ça faisait déjà sept minutes qu'elle l'attendait.

Les semaines suivantes se passèrent sans encombres particulières, Alice découvrit que si son «élève» était assez chiant la plupart du temps, il était malgré tout très intelligent. Apparemment, il avait juste la flemme de se servir de cette intelligence dans ses études ce qui était vraiment dommage. Et puis il était drôle aussi, une fois qu'on avait compris le mécanisme de ses blagues. De son coté, Gilbert ne pu que se dire que son choix était définitivement bon. En plus d'être séduisante et d'avoir un tempérament intéressant, la jolie blonde avait du plomb dans la tête et elle s'était révélée bien plus patiente avec lui qu'il ne le pensait. Parfois ils discutaient ensemble dans les couloirs, partageaient quelques rires qui étonnaient ceux ne sachant pas qu'ils avaient commencé à se fréquenter. La tranquillité ne pouvant évidemment pas durer, les rumeurs commencèrent donc à se diffuser, les principaux ragots étant que la Présidente était en train de tomber amoureuse du bad boy du lycée ou que celui-ci était follement amoureux d'elle depuis le début et qu'il n'en pouvait plus de la voir au bras du bel américain. Bref, la machine à cancans s'emballait à pleine vitesse et les dites rumeurs finirent par atterrir dans les oreilles d'Alfred qui ne les apprécia pas du tout.

Il profita donc d'un jour où sa girlfriend était retenue plus tard par une réunion du conseil étudiant pour aller chopper l'hurluberlu aux cheveux blancs et à la veste rouge. Manque de chance pour Gilbert, ce jour là Antonio était avec Chiara et Francis avec Madeline, il se retrouva donc seul face au petit-ami de sa proie. Pas impressionné pour autant, Gilbert remit son sac sur épaule et offrit un sourire provocateur au blond à lunettes qui se rua sur lui, l'attrapant par le col.

«Comment oses-tu draguer Alice?

- Je jure que mes relations avec la Présidente sont platoniques.

- Pourquoi tu lui tournes autour subitement?

- Elle m'enseigne l'anglais.

- Tu crois quand même pas que je vais gober ça?

- C'est pourtant la vérité. Mais qui sait, les relations se développent vite...»

Voyant rouge, l'américain n'hésita plus et envoya son poing dans la mâchoire du plus petit, ce dernier ne se laissa pas faire et répliqua aussitôt. La bagarre alarma évidemment les élèves alentours qui se pressèrent autour des deux combattant, certains partant prévenir les surveillants ou les membres du conseil. Ils furent séparés avant qu'il n'y eu trop de dégâts, Alice les regardant d'un air paniqué lorsqu'elle fut arrivée sur place.

«Mais qu'est-ce qu'il s'est passé enfin?

- Ton petit-ami m'a agressé, il n'a pas cru que tu me donnes des cours de rattrapage alors que c'est la vérité.

- Mais il m'a provoqué Honey!

- Et alors? Gilbert provoque tout le monde, c'est pas une raison pour le battre comme plâtre surtout quand il dit la vérité!

- Mais my girl...

- Tais-toi! Je ne t'appartiens pas, tu n'es qu'un rustre! Et toi, viens avec moi.»

Et sans laisser le temps à quiconque de protester, elle prit Gilbert par le bras et le traîna à l'infirmerie afin de le soigner avant de le renvoyer chez lui. Il la laissa prodiguer ses soins tranquillement puis le garçon aux yeux rouges s'aperçut que la blondinette n'avait pas l'air en forme. Il lui proposa alors de rentrer ensemble et contre toute attente, la belle accepta.

«Manquait plus que ça, v'là que ça flotte maintenant...

- J'ai un parapluie.

- Ouais, eh bien pas moi.

- Tu... Tu peux venir en dessous si tu veux...Mais c'est par charité envers un blessé, n'y voit rien de plus.

- Kesesese ~ Bien sûr Présidente ~»

Alice se contenta de hausser les épaules puis détacha ses longs cheveux et déplia son parapluie bicolore avant d'avancer sur le chemin. Elle se retourna pour dire à l'autre de la suivre mais se tut en voyant le regard qu'il lui lançait, sentant ses joues chauffer sans pouvoir, ou vouloir, s'expliquer pourquoi. Finalement il la rejoignit, la complimentant au passage sur la beauté de cette coiffure naturelle et obtint un rougissement plus prononcé et des insultes bégayées en réponse. Finalement, le chemin se fit dans une ambiance bon enfant, laissant de coté l'incident précédent, ignorant le regard bleu colérique fixer sur eux.


Et voilà pour cette première partie ^^

Je suis repartie pour faire du Gilbert x Alice et vous savez quoi? Ca fait du bien XD

J'espère que ça vous plaira =D