SAluuuut la compagnie! eh bien j'esère que cette mini fiction vous plaira ! elle dépassera pas 10 chapitres je pense, enfin on verra lool, c'est ma première en ce qui concerne Twilight, ca fait un bon bout de temps que je lis des fictions sur ce monde fantastique! cette fiction est classée M donc, âmes sensibles s'abstenir :D la suite c'est pour l'année prochaine :p
alors bonne lecture et à l'année prochaine !
'Oh misère!'
PDV Bella
Journée épuisante. Ereintante. Je sors à peine de la fac que je dois me diriger vers le magasin où je travaille… ben quoi ? Le loyer ne se paiera pas tout seul ! Un petit coup d'œil à ma montre, 17h15. Houlà ! En retard. Je marche plus rapidement, le professeur m'avait retenu, j'avais un exposé à rendre après les vacances et voilà qu'il m'a mise en retard ce pauvre imbécile. Ah ! Enfin arrivée, je rentre dans le magasin '' Chez les Newton'', de sport oui, vu le nécessaire de montagne, de glisse et tout ce qui va avec. La cloche suspendue au dessus de la porte tinte. Je vais au vestiaire me changer, et prends le couloir adjacent me menant vers mon pénitencier durant les 3h qui suivront.
-« Ah, Bella, enfin tu es là ! Ton service devait commencer il y a de cela 15 minutes, où tu étais passée ? » Me demanda, Mike, le fils des propriétaires du magasin.
Quelle idiote je fais, j'ai oublié de me présenter. Donc voilà, comme l'a mentionné ce cher Mike, je m'appelle Isabella Swan, surnommée Bella, j'ai 22 ans, étudiante en 3ème année de Droit, branche commerce, à l'université de Seattle. Je viens de Forks, une petite bourgade perdue dans le nord de l'Etat de Washington, à quelques kilomètres de Seattle. Inutile de vérifier si oui ou non elle figure sur la carte, tant elle est minuscule. Bref, j'ai 2 meilleures amies qui fréquentent la même université que moi, et avec qui je partage un grand appartement en centre ville à quelques minutes de l'université, Alice Brandon alias la pile électrique, lutin ou autre, étudiante en stylisme: très belle jeune femme, petite amie de Jasper Hale, son opposé total, très calme et posé ; petite de taille, avec des cheveux noir ébène coupés courts, pointant de divers côtés, et mordue de mode et de shopping. Rosalie Hale, la Reine des glaces, d'une fantasmagorique beauté, naturelle qui plus est, blonde aux cheveux longs, qui, à défaut des idées reçues, est très intelligente et cultivée, malgré son caractère bien trempée, elle demeure jusqu'à aujourd'hui la petite amie d'Emmett Cullen, cousin d'Alice Brandon, sportif invétéré et blagueur inné. Elles étaient parmi les filles populaires de ma promotion au lycée. Et quand je dis populaire, c'est à prendre au bon sens, du genre que tout le monde voulait devenir ami avec elle, pas comme Tanya Dénali, fille à papa incorrigible, capricieuse et qui obtient toujours ce qu'elle veut par qui elle veut. À cette époque aucun lien d'amitié ne nous unissait-Alice, Rosalie et moi cela s'entend-, on se limitait à de simples bonjour ou de signes de tête si l'occasion se présentait. J'étais leur contraire absolu, je ne m'intéressais pas aux trucs de filles, passant mon temps à étudier, peu sociable, ayant pour seule amie Angéla Weber avec qui je sortais de temps à autre, la première personne qui m'avait adressé la parole à mon arrivée au lycée de Forks.
En réalité, j'avais 15 ans quand j'avais décidé de venir vivre à Forks. Je vivais avec ma mère Renée à Phoenix, en Arizona, avec son nouveau mari Phil, plus jeune qu'elle, joueur professionnel de baseball de 2nd division. Je ne voulais pas rester dans ses pattes et l'obliger à rester en ma compagnie à la maison, alors qu'elle mourrait d'envie de le rejoindre quand il partait en tournée. Et c'est ainsi que je me suis retrouvée à Forks, l'humidité incarnée, habitant avec mon père Charlie Swan, shérif de Forks.
Tout le monde me connaissait, alors que pour moi, tout m'était inconnu. Bref mon entrée au lycée, s'est, tout sauf bien passé. J'étais la petite nouvelle, le centre d'attention de tout le village. Laissez moi vous racontez un peu mon entrée « sensationnelle » : maladroite que j'étais (et que je suis toujours soit dit en passant), ça m'a permis d'acquérir le surnom de Miss Catastrophe tout le long de ma scolarité. Pas étonnant, hein ? L'essentiel : j'accédais au réfectoire au déjeuner, marchant consciencieusement pour ne pas trébucher, je ne regardais pas où je marchais et BAM ! Les quatre fers en l'air…'Fichus lacets à la con' songeai-je après la chute. Je me relevai tant bien que mal, rouge de honte, alors que mes nouveaux congénères ricanaient, et se moquaient de moi.
« Quelle entrée… fracassante !» s'exclama une voix que je qualifiais de nasillarde, avant d'éclater de rire.
Je me tournai au son de la voix, appartenant à une (fausse ?) blonde siliconée assise sur les genoux d'un garçon euh…'on a perdu Bella, attention on a perdu Bella'soufflait ma conscience à ce moment là. Je ne sais (toujours) pas comment le qualifier tellement sa beauté me subjuguait. Des yeux vert émeraude pénétrants, des traits parfaitement dessinés et aux cheveux en bataille qui lui donnée un air sauvage qui lui allait à merveille, brun cuivré, roux aux rayons de soleil, il n'a pas que la gueule ce mec, un physique qu'Apollon aurait envié lui même. Je l'ai trouvé beau à cet instant … jusqu'à ce qu'il parle en tout cas -'.
« Hey Miss Catastrophe, on te parle depuis tout à l'heure, là ! » S'exclama-t-il, sourire en coin.
« Heu… je… hum» bafouillai-je, reprenant mes esprits lentement
« En plus d'être une catastrophe ambulante, tu es dans l'incapacité de formuler une phrase correcte» ajouta-t-il. Ses camarades explosèrent de rire, et sa gourde de copine, qui portait le nom de Tanya Dénali,
Je rectifie : je l'ai trouvé séduisant avant qu'il ouvre sa bouche ce gros con.
Je m'apprêtai à répondre, ayant recouvert mes esprits. Une fille filiforme et grande taille, portant des lunettes, m'accosta et me demanda si je n'avais rien de cassé.
« Non ça va merci » je lui répondis.
« Angéla Weber, tu dois être Isabella Swan.» elle me tendit la main que je pris machinalement.
« Euh… ouais »
« Fais pas attention à eux, c'est leur façon de s'amuser »
« Putain, des crétins arrogants et prétentieux existent encore sur cette terre, mais où va le monde ? Dommage» Dis-je un peu fort, en ricanant, dans l'espoir qu'il m'entende. Vu sa tête, il a très bien entendu même.
Je m'enfuis avant qu'il n'eut le temps de répondre. Je sus plus tard qu'il s'appelait Edward Cullen, et qu'il était en terminale. J'ai passé l'année entière à l'éviter, lui et sa bande de copains au petit pois qui leur sert de cerveau. L'année suivante, il était parti et je pus enfin me résoudre à marcher dans les couloirs du lycée sans crainte au lieu de sauter dans chaque salle de classe ouverte dès que j'entrapercevais un reflet roux. Pathétique, diriez-vous. C'était ça ou bien me faire charrier à tout bout de champs !
Puisque Angéla est partie étudiée à l'autre bout du pays, je me retrouvai seule dans cette immense université, recherchant un appartement à louer, ayant vécu dans la cité universitaire pendant une période de 2 mois. Même si la cité était pratique, je me sentais oppressée et étouffée alors un dimanche, je pris la direction du centre ville, décidant de chercher un petit studio à louer, à un loyer raisonnable. A l'heure du déjeuner, toujours rien. Je m'installai dans un fast food tout près du centre commercial. Je pris ma commande et commençai à déjeuner, quand une tornade noire portant une quantité invraisemblable de sacs de shopping surgit devant moi.
« Hey, Bella comment ça va ? Ca fait longtemps dit donc ! Tu te souviens de moi, Alice Brandon, on était au même lycée les 3 dernières années, ca fait un bout de temps que je voulais faire ta connaissance, mais l'occasion ne s'est jamais présentée, c'est bien dommage. Tu t'es inscrite à l'université de Seattle ? Tu n'attends personne, je peux me joindre à toi ? On pourrait rattraper le temps perdu, c'est une idée non ?» Fit-elle d'une traite sans prendre une seule fois sa respiration, en s'asseyant en posant ses sacs à terre. J'avais les yeux grands ouverts devant ce moulin à paroles. Elle était drôle cette fille. J'ai réussi à m'ouvrir à elle, et on a commencé à parler de tout et de rien, apprenant à mieux se connaître.
« Alors pourquoi tu te ballades toute seule dans les rues de Seattle un dimanche ?» me demanda-t-elle.
« Oh, eh bien… c'est que je suis en quête d'un appartement à louer au centre ville, j'en peux plus de rester à la cité» répondis-je en sirotant ma boisson, Alice me piquait quelques frites. Elle frappa dans ses mains en s'exclamant :
« Ca tombe bien, on cherche un colocataire avec Rose, l'appartement est un peu grand, si on se cotisait, on arriverait largement à payer le loyer, on a la chance de se connaître on peut se faire confiance et tout est réglé, la veine j'y crois pas !» Moulin à paroles, j'avais raison.
Et c'est ainsi qu'une semaine plus tard, j'emménageai dans mon enfin notre appartement, qu'est ce que je dis notre loft : le salon était très spacieux, les murs blanc, une table basse en bois marron vernis, entourée d'un canapé 3 places et d'un fauteuil, en osier blanc, avec des coussins vert clair et blancs éparpillés dessus. Derrière, une grande baie vitrée qui laissait échappait les rayons de soleil qui illuminaient le séjour. La salle à manger demeurait au côté gauche du salon, tout était ouvert sur tout, excepté les chambres qui étaient à l'étage. Donc la salle à manger était dotée d'une longue table en bois blanc, avec des chaises beiges, contrastant avec la blancheur des murs. Au plafond, étaient suspendues 3 lampes blanches aux ornements vert clair dont les tailles étaient différentes parallèles à la longueur de la table, dans un ordre croissant. La cuisine, style américain, avec un comptoir et des chaises longues, toute équipée. Le rêve pour moi ! Les chambres n'en parlons même pas, enfin si parlons en. Un escalier aux côtés en verre, pourvu de rampes en bois et de marches en marbre, menait à 4 chambres: une pour Rose, une pour Alice et une pour moi, l'autre, chambre d'amis je supposais. Bref la mienne était spacieuse, avec assez de lumière, un lit à deux places, couverture mauve pastel et taies d'oreillers blanches, magnifique contraste, très bien étudié. Les murs peints d'un rose très pâle, une chambre très bien décorée avec tout le nécessaire, bureau, armoire, commode, miroir etc. J'étais toute contente.
Revenons à nos moutons donc. Ah Mike est entrain de me parler, merde j'ai tout zappée !
« …Alors, qu'en dis tu ?» me dit-il, tout rouge, passant une main dans ses cheveux blonds.
« Euh et bien … qu'est ce que tu disais, déjà ?» dis-je en fronçant les sourcils.
« Oublie, laisse tomber c'est une mauvaise idée, désolée de t'avoir déranger, Bella !» souffle-t-il, déçu, amorçant un pas en arrière. Je le retiens.
« Mike, attends, excuse moi, mais je suis un peu débordée ces temps ci, je suis distraite par rapport aux examens à la fac et par rapport à d'autres choses, c'est compliqué, je n'ai pas la tête à faire quoi que ce soit » éludai-je, avec un geste de la main.
« Oh, Ok. Je comprends, c'est rien, j'espère que ça ira pour toi» me dit-il, en m'adressant un sourire contrit.
« Merci, mais t'inquiètes pas pour moi, ça va aller »
Il s'en va, ouf ce n'est pas trop tôt. Mike est un très gentil garçon, mais il est collant, chaque fois qu'il m'invite à sortir, j'invente une excuse bidon qu'il avale, enfin j'espère que c'est le cas, et s'y fait.
Mon cellulaire vibre, le nom de l'appelant apparaît sur l'écran… 'Alice… '
« Oui, Alice, je suis en service là, tu le sais très bien ! »
« Rho, arrête de râler, si je t'appelle c'est que c'est toujours urgent, non ?»
« C'est toujours urgent avec toi Alice, l'autre fois tu m'as appelée pour savoir si le nouveau haut que tu t'es acheté irait avec ta jupe à carreaux, ne me dis que ça c'était urgent, alors excuse moi mais j'ai appris à me méfier ! »
« Oui c'était urgent, je sortais avec Jasper je te signale, je devais trouver ma tenue idéale pour… »
« Alice, abrège ! »
« Espèce de rabat-joie, je ne te comprends pas, si tu te donnais la peine de faire des efforts niveau de tes tenues vestimentaires tu pourrais en faire tomber plus d'un et… »
Terrain glissant, Alice ne veut jamais lâcher l'affaire. Oui ma vie sentimentale est presque vide ! Je dis presque, la raison est que j'ai rompu il y a de cela 11 mois et ma vie sexuelle se résume à …un néant depuis ces 11 malheureux mois, j'en pleurerai presque, mais coucher à droite à gauche afin d'apaiser ma … faim, très peu pour moi !
« Alice…» La menaçai-je
« C'est bon, c'est bon, je voulais simplement te prévenir que mon cousin arrivera dans environ une heure à l'appartement, j'aurai espéré que tu l'accueilles ce soir, je ne vais pas pouvoir rentrer tôt aujourd'hui, et Rose à ses heures sup' à l'agence donc, je me demandais si… »
« Oui Alice, c'est d'accord, tu peux raccrocher maintenant ? Je suis sensée travailler ! »
« Ok, OK. Rentre tes griffes Swanny, je te dis à plus tard, bisous» minaude-t-elle en raccrochant, un sourire dans la voix.
Enfin, en avant pour 3 heures d'emmerdes…
ooo0ooo0ooo
20h tapantes ! Mon service est officiellement terminé.
J'arpente les rues dans ce froid hivernal, emmitouflée dans mon écharpe et mon manteau, écouteurs dans les oreilles et musique à fond.
Arrivée à bon port, je cherche les clefs dans mon sac. Ayant trouvé ce que je voulais, j'ouvre la porte du loft, et pénètre dans ce dernier, la chaleur résidente entoure mon être et je pousse un soupir de bien être. Je mis mon trousseau de clefs sur son accroche et commençai à me dessaper. J'enlève mon manteau, écharpe, bonnet et bottes, puis me dirige vers ma chambre, j'y pose mes affaires et m'apprête à descendre, quand j'entends quelqu'un actionner la douche.
'Alice est rentrée tôt peut être' me dis-je.
Je descends les escaliers, dans l'objectif de me rendre en cuisine me préparer un truc à manger vite fait et regarder la télé jusqu'à ce que Rosalie rentre.
Mon sandwich préparé, je me dirige vers le séjour et allume la télé. Je zappe, espèrant tomber sur un programme bidon qui me distrairait. J'entends des pas descendre les escaliers, Alice surement.
-Eh bien toi qui disais que tu rentrerais tard ce soir! Je m'exclame sans me retourner.
-Je vous demande pardon mais à qui ai-je l'honneur ?Me répond une voix, (séductrice ?) plus grave de celle d'Alice, une voix d'homme.
Je sursaute ne pouvant m'empêcher de pousser un cri de surprise et me retourne vers mon interlocuteur. Mauvaise, très mauvaise idée ! Je me retrouve en face d'un torse, mais d'un torse, je ne vous dis pas, j'en reviens pas ! Putain de magnifique torse musclé, mes prochaines nuits en seront peuplées c'est certain. Un torse aussi finement musclé que celui-là, y'en a pas des masses Remontons un peu pour voir l'ensemble… je regrette immédiatement ce que je viens de penser !
-Oh. Mon. Dieu, dis-je stupéfiée, une main sur la bouche.
-Appelez moi Edward, ça ira, fait-il, enjôleur.
On ignore la bêtise, je ne dis rien 'Putain de bordel de merde!'. Estomaquée, bouche ouverte comme un poisson hors de l'eau.
-Cullen ? Cousin d'Alice Brandon ?
-Lui-même, mais ça ne me dis en rien sur qui vous êtes…
'Regarde ailleurs, Bella ! Ailleurs, j'ai dis aill… et voilà on l'a perdue !' ' Non, regardez moi ça, c'est de la tentation pure et dure, imagine ce que je pourrais en faire…miam' 'Présente toi imbécile, au lieu de divaguer sur ce… spécimen séducteur !'
-Bella…
Il s'approcha de moi, prend ma mais dans la sienne et me confie :
-Vous le portez très bien ! Vous semblez me connaître…je ne vois pas comment je pourrais oublier ce visage aussi… marquant !
Il se prépare à poser un… baiser sur le dos de ma main ?
Qu'est ce qu'il est entrain de me servir, lui ? Il ne va pas bien ? Qu'est ce qu'il a fumé avant que je n'arrive ?
-Ôte tes sales pattes de là, Cullen ! Je m'écris en reprenant ma main.
-Tout doux, tigresse, je n'avais pas l'intention de te faire du mal. Il retire ses mains aussi vite qu'il les avaient posées, signe d'apaisement.
-Et ne m'appelle pas 'tigresse' ! Tu te prends pour qui au juste ?
-C'est une impression ou tu as une dent contre moi ? Me dit-il, sourcil droit levé, preuve d'interrogation.
-Une impression ? Non mais je rêve là, quoi ? Tu ne te souviens pas de moi ? J'interroge en me pointant du doigt.
Il me fixe pensivement, me lorgnant de haut en bas. Il frappe dans ses mains en disant:
-On a couché ensemble, c'est ça ? Je ne vois pas comment sinon je pourrai t'oublier.
Je frappe mon front avec ma main, agacée.
- Toujours aussi prétentieux, et arrogant, je marmonne,non je n'ai pas couché avec toi, que Dieu m'en préserve (qu'est ce que je suis entrain de dire là ?). T'y es, mais alors là, pas du tout. Complètement à côté de la plaque.
Je souffle, exaspérée.
-Si je t'attrape Brandon, je serai la pire tortionnaire que t'as jamais vu de ta misérable vie, en déchiquetant un à un tes vêtements que tu chéries tant, puis… j'ajoute en baragouinant dans ma barbe inexistante.
-C'est à moi que t'es entrain de parler ? Me demande l'autre imbécile, interrogatif.
-Non ce n'est pas à toi que je parle, c'est ta satanée cousine qui va m'entendre dès qu'elle franchira le seuil de cet appartement ! Je fais les cent pas, en levant les bras au dessus de ma tête.
-Arrête d'arpenter de long en large, tu vas finir par creuser ta tombe si ça continue,dit il sur le ton de la plaisanterie, mais moi je n'ai aucune envie de plaisanter en ce moment.
-Je suis chez moi ici, je fais ce que je veux! claque ma voix, détérminée.
Je croise les bras et le défie du regard.
-Ok, la manière douce ne semble pas avoir fonctionné, reste plus que la manière forte, marmonne-t-il. Il contourne la table basse, et me rejoint.
La manière forte ? Qu'est ce qu'il raconte encore ?
- Aaaahh, lâche moi espèce d'idiot, tu perds rien pour attendre, lâche moi je te dis ! (J'ai ma réponse maintenant) J'hurle à pleins poumons. Il m'a pris sur son épaule et monte les escaliers calmement. On accède à ma chambre et me jette sur mon lit.
-Maintenant que t'es sagement installée, pourrais-tu avoir l'obligeance de m'expliquer ta réaction excessive?
Moi? Excessive? Il a oublié têtue aussi .S'il croit que je vais me l'ouvrir… il peut courir .
-J'ai tout mon temps. Il s'allonge sur mon lit, une main derrière la tête, fixant le plafond en sifflotant gaiement. J'hallucine, il se fout de moi?
Je reste toujours silencieuse, je le fixe méchamment. J'ai honte de me conduire de la sorte. Gamin vous dites? Je suis d'accord, mais bon, aux grands maux les grands remèdes, non?
-Alors ? Si tu ne veux pas coopérer, inutile d'essayer de t'enfuir, je resterai là jusqu'à ce que tu daignes enfin à me répondre, même si je dois passer la nuit ici, en ta compagnie.Promet-il, sourire en coin… si craquant !'Nuit, en ma... compagnie ?Tentant… 'Reprends-toi Bella !'
Je pousse un long soupir, lasse. Si c'est la seule condition pour qu'il me laisse en paix, soit.
-Miss catastrophe ? Tu t'en souviens maintenant ? Tu sais, celle à qui tu as gâché le secondaire dès son arrivée sur Forks…A cause de toi, crétin, je n'ai eu aucun ami, à part Angéla, jusqu'à mon entrée en fac !
Etrangement, ça fait un bien fou, de lui avoir crié dessus ! Bah oui, j'ai crié et alors ? Il le mérite, non ?
Il reste muet.
-Plus rien à dire ?
Il lève la tête et me sort :
-Si, j'ai faim
Le salaud ! J'y crois pas. Je le pousse de mon lit, rageuse. Je sors de ma chambre, me dirigeant vers la salle de bain.
-Allez Belli, fais pas la tête, tu t'es surement arrangée avec le temps !
Je lui adresse un doigt d'honneur et m'en vais.
-Charmant…
-Je t'emmerde, Cullen
-Je t'aime aussi, Miss Catastrophe !
Rho ce qu'il peut m'énerver ! Je mords mon poing pour ne pas me jeter sur lui et le ruer de coups.
'Avoue qu'il est irrésistible, t'en mangerais bien un morceau !'
'Toi, tu me donnes des conseils, tu ne m'enfonces pas ce n'est pas ton boulot de le faire, j'y arrive très bien toute seule !'
Alors? le verdict:p laissez moi vos impressions sur ce début, j'en suis pas très fiere mais bon ! A vous :D Le prochain chapitre est un PDV Edward ! A bientoot et bonne année 2011 ! HermyDray'BellaEdward07
