Auteur: Chlo
Titre: Ibo - Paradisiaque II
Rating: Tout public
Genre: Romance - Chlex
Disclamer: Rien n'est à moi. Les personnages sont tirés de la série tv Smallville. Je ne touche rien pour écrire.
Salut la compagnie! Qui dit vacances de Noel/fin d'année et tout et tout, annonce la grande arrivée de la suite de "paradisiaque!" avec cette fois ci une escale à Ibo! Et oui! Me revoilà enfin avec la suite des aventures de Chloé Sullivan dans les îles! Après son périple à travers l'archipel des Tuvalu et son inimitié avec Léa Dumène, la compagne de Lex Luthor, venez découvrir les suites des aventures de notre journaliste!
Ibo Island Lodge
Une valise d'une main et un sac de l'autre, Chloé attendait l'avion qui l'emmènerait sur Ibo. L'aéroport était presque désert, seuls quelques employés vaquaient à leur occupation et elle ne savait pas vraiment quoi faire à part attendre.
Elle avait discuté un instant avec le pilote du minuscule coucou qui avait fait la liaison entre Maputo, la capitale du Mozambique et Ibo et il lui avait expliqué que l'île était coupée du temps dans le sens littéral du terme. Cela aurait bien été une idée diabolique de Perry de la couper du monde sur une île paumée de l'océan indien.
Il l'avait prévenue trois jours avant le départ qu'elle partait pour une minuscule île du Mozambique. D'ailleurs, elle avait dû utiliser la mappemonde qui se trouvait dans le bureau du rédacteur en chef pour localiser le pays en question. Bien sûr, Perry l'avait surprise debout sur la chaise alors qu'elle faisait ses recherches. La discrétion n'était pas son fort. Loin de là. Mais là, elle avait battu des records.
Soudain, une jeep sortit de la forêt dense qui lui faisait face. La poussière volait et Chloé se protégea les yeux. Lorsque la voiture s'arrêta, elle rouvrit les yeux et découvrit deux hommes. Le premier était un grand métisse aux yeux noirs tandis que son acolyte était petit, trapus avec visage rieur.
- Bienvenue sur Ibo, mademoiselle Sullivan ! » Commença le plus grand.
- Détendez-vous et laissez-moi vous aider. » Enchaina le petit en lui prenant ses sacs.
- Vous avez fait bon voyage ?
- Euh… oui. » Commenta Chloé en regardant avec consternation ses valises voler à l'arrière de la jeep comme s'il s'agissait de vulgaires ballots de paille.
- Excellent ! En avant alors !
Elle fut soudain soulevée de terre par les deux gaillards qui la posèrent avec une douceur inouïe à l'arrière de la jeep. Il n'y avait pas de ceinture de sécurité et elle le regretta à la seconde où la jeep s'élança sur la piste en direction de la forêt ou devait-elle dire la jungle ?
- Où sommes-nous ?
- Au cœur d'un minuscule bout de la forêt équatoriale, joli cœur ! Ici. » Il marqua un arrêt lorsque la jeep fit une embardée. « Ici, c'est vraiment un minuscule morceau de ce que recèle le continent. Pendant votre séjour, vous pourrez faire de la bronzette sur des plages paradisiaques, faire de la plongée dans des eaux limpides, visiter la mangrove ou l'ancien comptoir de commerce construit par les portugais. Ici, c'est des vacances fabuleuses !
La jeep vint marquer les propos de bonds et de rebonds qui propulsèrent Chloé à l'avant de la voiture. Grand dieu, allait-elle seulement en réchapper vivante ?
Soudain, elle eut une vision. Une immense villa de style colonial qui se dressait devant elle. Des tons pastel vinrent lui chatouiller les yeux et elle sut que le terme paradis terrestre avait un sens.
Une longue allée de pierre serpentait dans un jardin de style anglais et qui l'invitait à entrer. Sans prêter attention à ses accompagnateurs, elle glissa hors de la jeep et s'avança. Elle arriva à un large patio où la lumière du soleil venait chatouiller les étoffes des fauteuils et les tables en bois sculptés.
- Bienvenue, mademoiselle Sullivan, à Ibo Island Lodge. Je suis Tatiana, je m'occupe des invités de marque. Considérez que vos désirs seront ma priorité. Je ferai tout pour arriver à vous satisfaire.
- Merci. » répondit Chloé un peu abasourdie d'avoir quelqu'un à son service. Pourrait-elle lui taper ses articles pendant qu'elle irait en visite à gauche et à droite ?
- Venez, je vais vous conduire à votre chambre.
Elles traversèrent un long hall tout en marbre puis montèrent un immense escalier en colimaçon. Tout semblait respirer le luxe d'un siècle auparavant. Les murs étaient ornés de longs tissus et des peintures représentaient l'époque des comptoirs de commerce.
La porte de sa chambre portait le chiffre sept et la poignée était sculptée en forme de tigre. Mais le meilleur restait à venir.
Un lit à baldaquin prenait la moitié de la chambre et un coffre en bois se trouvait au bout. Un petit salon avait été aménagé et une peau de tigre – fausse bien entendu précisa Tatiana – accueillait une table en verre ouvragé. Les grandes fenêtres laissaient passer la lumière orangée du soleil et une terrasse permettait de se poser pour admirer la vue sur l'océan indien.
- Le souper sera servi dans une heure, mademoiselle. Et… ah ! Voici vos valises !
En effet, les deux voituriers apportaient ses affaires et, elle devait bien l'avouer, avec plus de prudence que précédemment. Une fois tout ce beau monde sorti de sa chambre, elle ne résista pas à l'envie et courut se jeter dans son lit. Un lit doux et moelleux à souhait. Elle fit rapidement le tour du propriétaire, déballa ses valises puis pris ses affaires de bain. Tout ce voyage en avion l'avait bien épuisée et elle avait grandement besoin de se mettre à son aise.
Chloé disposa ses affaires sur le petit évier en pierre, mis son essuie de bain sur une chaise et se glissa dans la baignoire à remous. Perry était un homme extraordinaire, elle le savait. Il avait trouvé le lieu idéal pour des vacances parfaites et nul doute qu'elles allaient l'être.
La soirée tombait lentement sur la petite île. Au loin, on apercevait le soleil se coucher derrière la mangrove et un vol de flamands roses apparut. Dans un soupir, elle avala encore une bouchée de ce merveilleux au chocolat. Seigneur, elle pouvait mourir heureuse à cet instant. Rien n'aurait pu gâcher cela. Jamais.
- Alors ? Vous êtes satisfaite ? » demanda Tatiana en s'asseyant en face d'elle.
- Oh que oui. Réellement.
- Vous m'en voyez ravie. D'ailleurs, je viens de recevoir un appel de Perry White. Cet homme m'a expressément dit que vous deviez être chouchoutée pour lui pondre de merveilleux articles. Vous êtes journalistes ?
- Exactement. Je m'occupe d'une chronique « récit de voyage » pour le Daily Planet à Metropolis.
- C'est fascinant. J'adorerais avoir votre job.
- Et moi le vôtre.
Pour un peu, elle en aurait ronronné de plaisir. S'étendant tranquillement, elle continua de papoter. Soudain, la jeune femme se leva de table et courut à l'intérieur. Elle revint quelques minutes plus tard, un sourire rassuré sur les lèvres.
- Je suis navrée, ça m'était sorti de la tête. Ce paquet vient d'arriver pour vous. Je pensais vous l'avoir remis, je suis désolée.
- Pas de problèmes, voyons. » Assura Chloé un peu étonnée. Une tonne de papiers déchirés plus tard, elle avait dans ses mains une boite métallique.
- Vous ne m'ouvrez pas ?
- Si si.
La boite contenait une vingtaine de cookies plus appétissants les uns que les autres. Un petit mot les accompagnait. Ps : Ils ont subit un crash test, tu peux y aller les yeux fermés. Mille bisous !
« Pour ma douce,
J'espère que tout se passera bien là-bas. Profite un maximum, je veux ma demoiselle d'honneur en pleine forme à son retour. Et qui sait, peut-être pourras-tu gagner le cœur d'un homme avec ces biscuits.
PPs : Vérifie bien que tous tes vaccins sont en ordre ! Je veux une demoiselle d'honneur vivante !
Lois »
Tendant la boite ouverte vers sa nouvelle amie pour lui en proposer un, Chloé remarqua que le toit de l'hôtel était recouvert de palmiers.
- il y a une terrasse en haut ?
- Oui, et sans vouloir me vanter, c'est la plus magnifique vue que l'on a sur la mer et sur le Mozambique.
- Pourrais-je y aller demain ?
- Vos désirs sont des ordres. » conclut énigmatiquement la jeune femme dans un clin d'œil.
Ses désirs étaient effectivement des ordres. Et bien plus encore. La terrasse supérieure était luxuriante de fleurs et de palmiers. Une petite table avait été installée pour qu'elle puisse prendre son petit déjeuner. Tatiana n'avait pas menti. La vue était à couper le souffle. Au loin, elle apercevait aussi un peu les plages de sable blanc ainsi que des ruines le long de la côte. Elle devait absolument les visiter. Cela semblait être une splendeur d'histoire. Quelques clients passaient sur le toit, rejoignant les suites de l'hôtel mais son attention fut pourtant attirée sur un en particulier. Il portait un ensemble de lin d'un blanc immaculé qui volait au vent et épousait encore plus étroitement sa silhouette. Bouche bée, elle admira le spectacle. Dieu qu'il était… Luthor.
Mon dieu ! C'était Lex Luthor ! Le Luthor ! Elle devait se cacher ! Absolument ! Mais où ?
- Sullivan ?
Mince ! Il l'avait déjà repérée ! Comment pouvait-elle faire ? Piégée, elle esquissa un sourire et se tourna vers son interlocuteur.
- Luthor ! Quelle surprise. Vous ici ? Qui l'eut cru ? » Gloussa-t-elle.
- Vous me suivez ?
- Non. » Le gloussement s'était mué en un ton vexé. Il n'allait quand même pas l'accuser de le suivre ?
- Encore en reportage ?
- Parfaitement !
- Pourquoi ici ?
- Comment ça ?
- De toutes les îles du monde entier pourquoi celle-ci ?
- Perry l'a choisie. Et son seul mot d'ordre était « océan indien ». Nous faisons un tour des trois océans. Donc après le Pacifique et Funafuti, je suis ici. Et vous ?
- C'est… Léa.
Léa Démène. La seule femme au monde qui haïssait Chloé Sullivan. Ses vacances étaient foutues. Totalement foutues. Sans lui laisser le temps de commenter, Lex Luthor reprit :
- Et vous vous souvenez de notre pacte, Sullivan ?
- Pas sur la même île ?
- Oui.
- Vous allez me chasser d'ici ?
- Non. Bien sûr que non… » Elle haussa un sourcil, réellement surprise par son ton qui semblait sympathique et taquin. « Disons que nous pourrions trouver un arrangement.
