Disclamer: Ces personnages ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de Lady Rowling

LE BERCEAU DES CONDANNES

Chapitre 1 : L'enfance d'un Maraudeur

Voilà. Ces personnages vont vous jouer l'histoire de Sirius. Sirius, c'est le grand maigre qui est assis là-bas et qui ne dit rien. Il regarde droit devant lui. Il pense. Il pense qu'il va être Sirius tout à l'heure, qu'il va surgir soudain du maigre jeune garçon noiraud et renfermé que personne ne prenait au sérieux dans sa famille et se dresser seul face au monde, seul en face de Procyon, son grand-père, le patriarche familiale. Il pense qu'il va peut-être mourir, qu'il est jeune et que lui aussi, il aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Il s'appelle Sirius et il va falloir qu'il joue son rôle jusqu'au bout… Et, depuis qu'il est arrivé, il sent qu'il s'éloigne à une vitesse vertigineuse de son frère Regulus, qui bavarde et rit avec une jeune fille, de nous tous, qui somme là bien tranquille à le regarder, de nous qui n'avons pas à les affronter ce soir.
La jeune fille qui parle avec le brun, et bien heureux Regulus, c'est Bellatrix, la cousine de Sirius. Elle est la fiancée de Sirius. Tout la portait vers Regulus : son goût de l'obscure et du mal, son goût des potions et de leur réussite, son sarcasme aussi, et puis un soir, un soir de bal où elle n'avait dansé qu'avec Regulus, un soir où Regulus avait été éblouissant dans sa nouvelle robe, elle avait été trouver Sirius qui rêvait dans son coin, comme en ce moment, ses bras entourant ses genoux, et lui avait demandé d'être son mari. Personne n'a jamais compris pourquoi. Sirius avait levé sans étonnement ses yeux graves sur elle et lui avait dit « oui » avec un petit sourire triste… l'orchestre attaquait une nouvelle danse, Regulus riait aux éclats, là-bas, au milieu des autres filles, et voilà maintenant, elle, elle allait être la femme de Sirius. Elle ne savait pas qu'il ne devait jamais exister de femme de Sirius sur cette terre et que ce titre lui donnait seulement le droit d'être déshonorée.
Cet homme robuste, aux cheveux blancs, qui médite là, près de son beau-frère, c'est Procyon. C'est le patriarche. Il a des rides, il est fatigué. Il joue au jeu difficile de conduire sa famille. Avant, du temps de Corvus, quand il n'était que le premier personnage de la famille, il aimait la musique, les beaux traités de magie noire, les longues flâneries chez les petites antiquaires de Londres. Mais Corvus est mort et ses fils aussi. Il a laissé ses livres, ses objets, il a retroussé ses manches et il a pris leurs places.
Quelque fois le soir il est fatigué, et il se demande s'il n'est pas vain de conduire sa famille. Si cela n'est pas un office sordide qu'on doit laisser à d'autre, plus frustre… Et puis, au matin, des problèmes précis se posent, qu'il faut résoudre, et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.
La vielle dame qui tricote, à côté de sa belle-fille qui a élevé les deux petits, c'est Catherine, la femme du grand-père. Elle tricotera pendant tout le conseil jusqu'à ce que son tour vienne de se lever et de trancher. Elle est bonne, digne, aimante. Elle ne lui est d'aucun secoure. Procyon est seul. Seul avec son beau-frère qui est trop petit et qui ne peut rien non plus pour lui.
Cette fille pâle, là-bas, au fond, qui rêve, adossé sur le mur, solitaire, c'est Narcissa. C'est elle qui viendra annoncer le déshonneur de Bellatrix, sa sœur, tout à l'heure. C'est pour cela qu'elle n'a pas envie de bavarder ni de se mêler aux autres. Elle sait déjà…
Enfin les trois hommes qui discutent avec animation, les mains dans les poches, ce sont ses fils. Ce ne sont pas de mauvais bougres, deux d'entre eux ont femmes et enfants, et leur propre tracas, mais ils dénigreront Sirius le plus tranquillement u monde ou du moins se tairont. Ils embaument la mort, le luxe et l'intégrisme, ils n'ont qu'une logique suivre leur père. Ce sont des auxiliaires, pas toujours innocents et toujours imbus, de la justice. Pour le moment et jusqu'à ce qu'une autre idéologie émerge, ils sont les auxiliaire de Procyon.
Et maintenant que vous les connaissez tous, ils vont pouvoir vous jouer leur histoire. Elle commence au moment où Sirius et Narcissa vont recevoir les souhaits de leur famille quant à leur orientation dans leur fréquentation au collège de sorcellerie d'Hogwarts. Seulement ce qu'ils ne savent pas encore c'est que cela marquera leur vie à jamais et qu'ils seront sans doute asservit par cette être dont on parle à mi-mot dans leur famille respective, ce Lord Machin chose. Sirius jette un coup d'œil à Bellatrix, il sait qu'elle a choisit la voie que ses parents lui ont imposée et qu'elle est même allée jusqu'à l'aimer puisque d'une façon ou d'une autre ils devront être ensemble. Elle lui sourit avant de reporter son attention sur son jeune frère, Regulus. Sirius se retourne vers ses hommes qui les scrute lui et sa jeune cousine.

« Sirius, Narcissa, vous allez rentrer à Hogwarts, et je tiens à vous dire au nom de toute notre noble famille que nous serons très fiers de vous si vous continuez dans la lignée familiale. Aller à Slytherin représente pour vous la meilleure chance de vous en sortir dans votre vie futur, vous y apprendrez tous ce qu'il y a à savoir sur le maître et ses ambitions, nous comptons sur vous, leur dit gravement Procyon. »

Les deux enfants restèrent silencieux, bien sur ils avaient tous les deux entendus parler de ce "Maître" et si la pâle et effacée Narcissa faisait ce qu'on lui demandait, Sirius lui n'était pas d'accord.

« Grand-père, l'appela Sirius. »

Les adultes présents sursautèrent de même que sa cousine, il n'était pas dans les habitudes familiales que les enfants parlent durant cette cérémonie.

« Oui, répondit le vieil homme.
-J'aimerais savoir, si, s'il nous arrivait d'intégrer une autre maison vous considérerez cela comme une faute ? Demanda le jeune garçon avec aplomb.
-Je crains que cela ne soit pas d'actualité, répliqua le vieil homme. Mais pour répondre à ta question, je penses que cela constituerait une faute envers ta lignée.
-Pourquoi ? Insista Sirius.
-Parce qu'il en a toujours été ainsi, Sirius, et que ce n'est pas près de changer.
-Mais et ma cousine Andromeda ? »

Il y eut de sifflement du côté des parents, la grand-mère releva la tête de son ouvrage, sa mère le dévisagea comme s'il venait de dire une grossièreté, seul son oncle Alphard sembla ne pas désapprouver sa témérité.

« Tu n'as pas de cousine de ce nom, lui répliqua très froidement Procyon. Vous pouvez disposer, dit-il en s'adressant aux deux enfants. »

Seulement Sirius ne voulant pas s'avouer vaincu, revint à la charge.

« Qu'on nous laisse seul ! Ordonna Procyon en tournant son regard furieux vers son petit-fils. »

Ses enfants, leurs femmes et sa douce Catherine, sortirent sans protester, Olga et Antares n'eurent même pas un regard pour leur fils aîné.

« Vient ici, mon garçon, lui dit-il »

La discutions qui suivit, ne fut jamais connu de personne, et son seul témoin fut Narcissa qui s'étant cachée derrière un rideau en entendit tous les détails. C'est ainsi qu'elle s'empressa d'en relater les grandes lignes à sa sœur et que cette dernière en conçut une grande haine pour son malheur cousin.
Procyon n'avait pas été tendre avec son petit-fils préféré qui venait de lui avouer que ce qu'il voulait le plus au monde, c'était être libre de faire ses choix et que même contraint il ne se plierait pas au ordres de cette marionnette noire qui déjà étendait son emprise sur le famille de sang pur aux idées arrêtées. La jeune Bellatrix se sentant déshonorée, tous comme ses parents, rompit ses fiançailles avec son cousin en lui jurant de lui faire subir mille tourments. Le jeune garçon se rendit devant ses parents qui en plus d'être totalement outré était complètement accablé, comment ce petit ange un peu grande gueule mais sans personnalité avait put les mettre dans un tel embarra.
Le retour à Grimmaurd Square fut silencieux et Sirius passa une semaine, enfermé dans sa chambre, d'où il remarqua des camions de déménagement, les cours commençait dans une semaine et il n'était pas encore allé sur Diagon Alley chercher ses fournitures. Il regardait toujours par la fenêtre lorsque son regard fut attiré par un éclat cuivré, il releva la tête pour voir une jeune fille rousse se diriger vers le manoir qui faisait face au leur au font de la propriété. Elle était suivit d'une grande perche blonde, les deux jeunes filles s'engouffrèrent dans le manoir et il ne les revit pas du reste des vacances. Au bout d'une semaine sa mère vint le chercher pour lui signifier qu'ils allaient aller faire ses courses sur Diagon Alley puis qu'il resterait au Chaudron Baveur jusqu'au départ pour Hogwarts.
© JK Rowling & Jean Anouilh


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Prongsynette

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