Je ne l'avais pas cru quand les policiers sont venu me chercher a l'école se matin la.
Ils avaient frappé à la porte vers les dix heurs et demi et le professeur leur avait ouverts sans trop comprendre, comme tous les élèves d'ailleurs. Leurs talkies walkies grésillaient à leurs ceintures et le plus jeune d'entre eux, un brun avec une barbe de trois jours n'arrêtait pas de jeter des regards furtifs dans ma direction. Ils ont murmuré quelque chose et le professeur est devenu livide. Il c'est retourner et ma regarder derrière les verres épais de ses lunettes. On aurait dit qu'il venait de voir un cadavre.
Euh…Ciel, tu veux bien venir une minute s'il te plait. Ces messieurs doivent te parler. A-t-il lancé, sa voie tremblante résonnent dans toute la salle.
Je me suis lever un peu inquiet, je ne me rappeler pas avoir fait quoi que se soit de répréhensible mais mes camarades ne semblaient pas être du même avis. Pour la pluparts ils m'ont lancé des regards désapprobateurs, comme si je venais de perdre tout leur respect. Je me suis approché des deux officiers qui avaient l'air horriblement gêné d'être en ma présence. Ils n'arrêtaient pas de se gratter la tête et de tripoter leurs ceintures. Le plus âgé pris enfin la parole.
Ciel Phantomhive ? grommelât-il en levant ses yeux marron vers moi.
Oui ?
Suivez-moi s'il vous plait. A-t-il lâché avant de sortir.
Quand j'ai voulu le suivre, le professeur a posé sa main sur mon épaule, dans un geste presque paternel et quand j'ai levé les yeux vers lui, je n'ai vue que de la pitié dans son regard. Comme quand on regarde un chien qui va bientôt être abattu. Un frisson ma parcourut l'échine, je n'aimais pas du tout ce regard mais je me suis dit, tout doucement, dans un coin de ma tête. Tout va bien.
J'ai suivi les policiers jusqu'au bout du couloir ou ils se sont arrêter et mon regarder, les yeux emplies de cette même pitié. Mon cœur c'est mit à battre contre ma poitrine, heurtent violement mes cottes. Tout va bien Ciel, tout va bien. Me suis-je répéter en boucle jusqu'à ce que l'un d'eux ouvre la bouche, et détruise toute mon enfance.
Je suis désoler mon garçon mais…tes parents sont morts ce matin.
Je crois que mon cœur à rater un battement. Une horrible chaleur ma soudain envahi, avant de laisser la place a un froid mordent, horrible et eternel qui aujourd'hui me ronge encore.
Et la je me suis dit :
Rien ne va plus…
