Bonsoir bonsoir. Oui je sais, je n'ai pas pointé le bout de mon nez depuis un moment. Si longtemps vous êtes sûrs ? Shame on me. *se barricade dans l'attente de pierres*. Ayant déjà été à la place des quelques lecteurs qui me lisent, je sais comme c'est frustrant. Pardon. Pour Anyone But She, je l'avoue, j'ai un peu abandonné. L'inspiration me manque, je ne retrouve plus ce qui m'avait poussé à l'écrire. Milles excuses. Question alors , dois-je la supprimer ? Pour éviter à d'autres éventuels lecteurs d'être déçus ? Sachez tout de même que tout espoir n'est pas perdu et qu'il y a des chances que je m'y remette un de ses 4. ^^
Pour cette fic je précise qu'il y a de forts OOC. Vous êtes avertis ;) Récit à la première personne, je me glisse dans la peau de Fang. Sur ces bonnes paroles, j'espère que vous aimerez :) Bonne lecture... A oui au fait ! L'univers et les personnages ne m'appartiennent pas ect... Au cas où vous en doutiez !
J'aurai du mal à dire comment je me suis retrouvée dans cette position. L'air me semble brûlant, et dans son souffle, il l'est. Mon corps n'est séparé du sien que par quelques centimètres. Mes mains glissent doucement sur ses hanches et accompagnent ses mouvements. La musique pourtant assourdissante me parait lointaine, comme si j'étais sous l'eau. Rien d'autre ne compte à part elle.
Elle penche la tête en avant, une de ses longues mèches roses m'effleure la joue. Je me souviens vaguement m'être demandée si c'était sa couleur naturelle. Elle la repousse doucement derrière son oreille sans cesser de bouger. Ses gestes sont fluides, en rythme avec la musique. Elle ondule contre moi. Son bassin se colle délicieusement au mien et s'en éloigne. Sous mes doigts, sa peau m'attire comme un aimant. Elle plonge son regard dans le mien. J'essaye de lire dans ses yeux mais n'y parviens pas. Je les trouve juste superbes. Elle pose ses mains sur mes épaules, se redresse légèrement. Ses jambes de chaque côté de mon corps se resserrent un peu. Elle penche la tête en arrière dévoilant plus largement son ventre à nu et mettant en avant sa poitrine.
Mes doigts viennent effleurer le bord de son short très court et mon regard s'égare sur sa peau. Elle est lisse et je n'y vois aucun défaut. D'une blancheur d'albâtre. Un éclat qui s'accorde merveilleusement bien à ses yeux. De quelle couleur sont-ils déjà ? Je lève le regard pour vérifier, mais toutes pensées logiques s'effacent de mon esprit quand son visage revient vers le mien. Une nouvelle fois elle se plaque contre moi. Mes mains se pressent avidement le long de ses hanches. Ses longs cheveux qui lui coulent sur l'épaule me caressent le visage quand elle se rapproche. Son visage à quelques centimètres du mien. Elle expire longuement et moi j'ai du mal à respirer tant le désir est fort à cet instant. Je me damnerai pour pouvoir ne serait-ce que l'embrasser. Sans parler du reste.
Je sens son bassin faire des mouvements contre le mien et la chaleur embrase mon corps. Elle laisse ses lèvres très près des miennes, mais la distance m'apparaît énorme. Je la veux. Elle semble sentir que je suis sur le point de craquer, aussi me repousse-t-elle doucement mais fermement contre le dossier du canapé. L'action me remet un peu les idées en place et j'essaie de calmer mon ardeur. Elle espace nos corps de manière à ce qu'ils ne fassent que se frôler. Elle danse à présent en gardant les yeux mi-clos. Je la regarde faire un moment. Elle ondule sous mes mains toujours posées sur ses hanches. Mes pensées divaguent à nouveau et je ferme les yeux.
Je les rouvre quand je la sens revenir vers moi. Elle glisse doucement en arquant le dos puis se redresse. Elle se replace lentement et pose ses doigts sur les miens. Elle a les mains froides. Et moi j'ai la gorge désespérément sèche. Ma tête tourne et je n'arrive pas à savoir si c'est dû à la belle danseuse ou à l'alcool que j'ai ingéré. Sûrement les deux. Je suis ses mouvements et le désir que j'avais réussi à calmer un peu revient plus fort encore. J'avale ma salive difficilement. Elle me regarde faire, une expression indéchiffrable sur le visage. Puis elle se rapproche de nouveau. Sa figure est encore plus proche que la dernière fois. Le dossier du canapé s'arrête au niveau du cou, aussi ma tête est un peu en arrière.
Nos souffles se mélangent et intérieurement je la supplie de m'embrasser. Fais-le s'il te plaît, j'en meurs d'envie. Elle semble cesser de respirer. Ses gestes s'estompent, et mon champ de vision se réduit à ses yeux et sa bouche qu'elle entrouvre. Mon regard se focalise sur ses lèvres. Elles ne sont qu'à quelques centimètres, même pas, si je tire la langue je pourrais les toucher. L'idée est des plus tentantes. Un souffle s'échappe de sa bouche et vient caresser la mienne. Je craque. Je me redresse pour l'embrasser, mais elle suit mon mouvement et recule au fur et à mesure que j'avance. Elle va me rendre folle. Je passe mes mains dans son dos pour l'inciter à me laisser faire, mais ça ne fonctionne pas. Elle se redresse à nouveau et me repousse.
J'en pleurerai de frustration. Elle reprend sa danse comme si elle ne l'avait jamais arrêtée et je me demande si elle ressent cette tension elle aussi ou si elle ne fait que son travail à cet instant. Je la regarde encore de longues minutes. J'ai mal tant je la veux. C'est insupportable. Je la repousse à mon tour. Le désir est trop fort, et je ne le satisferais pas en payant. J'ai quand même mes principes. Je fais mine de me lever et elle accompagne le mouvement. Mon nez se retrouve presque dans sa poitrine. Je reste immobile un moment, des tas de pensées plus inappropriées les unes que les autres me viennent. Pile à ce moment-là, elle pose ses mains sur mes hanches et les glisse presque dans mes poches arrières. Je chasse d'un coup de tête mes envies qui prennent une tournure bouillante et me lève complètement. Elle m'imite et se retrouve debout devant moi. Nous faisons à peu près la même taille. Elle me fixe avec toujours cette même expression indéchiffrable sur le visage.
Je passe à côté d'elle en essayant de reprendre contenance et de marcher droit. Je repère la sortie et me dirige vers elle. Je suis heurtée par la réalité de plein fouet. Je reprends conscience de la musique très forte qui fait vibrer murs et plafonds ainsi que de tous les gens qui dansent autour de moi. Parmi eux, les amis avec lesquels je suis venue et qui m'ont payé ce petit spectacle privé. Avant de m'enfoncer dans la foule pour sortir à l'air frais, je ne peux m'empêcher de me retourner. Ma danseuse est toujours debout au même endroit, ses yeux toujours fixés sur moi. De loin son corps m'apparaît encore plus désirable. Et désiré. Ses cheveux lui tombent sur le visage en mèches folles. Nous nous observons quelques secondes et je me détourne encore. Je ferme la bouche et me rend compte par la même occasion que je l'ai gardée ouverte tout au long de l'échange. Je me donnerai volontiers une gifle. Je fends l'espace en essayant le plus possible d'éviter les corps en mouvement. Arrivée au pied de l'escalier qui me permet de sortir, j'essaye de nouveau de la distinguer, mais je ne la vois nulle part dans la foule.
Je me souviens vaguement de mes amis qui ont dû prendre un malin plaisir à me torturer ce soir, et hausse les épaules. Ils se débrouilleront pour rentrer. Comme moi. Heureusement je n'habite qu'à quelques rues. Le silence et la fraîcheur de la nuit me dégrisent un peu. Mes pas résonnent dans les avenues désertes. J'arrive rapidement. Je tape le code et pénètre dans le hall d'entrée de mon immeuble. Mes pensées sont focalisées sur elle. Une seconde j'ai envie d'y retourner. Mais j'y renonce. J'ai beau me répéter qu'elle ne fait que son travail, ça ne me calme pas. La lumière s'allume d'elle-même en détectant ma présence. Mon regard se porte tour à tour sur les escaliers et l'ascenseur J'hésite bêtement une poignée de seconde, et opte pour les escaliers. J'habite au troisième.
Une fois devant ma porte, je soulève le paillasson et prend la clé "cachée" dessous. Quand je sors comme ça j'évite de mettre mes clés dans mes poches, il est déjà arrivé qu'elles s'en échappent. Je pénètre dans mon petit appartement et le traverse sans prendre le temps d'allumer. Je heurte donc ma table du pied. Je marmonne une insulte et me jette sur mon lit sans prendre le temps de me déshabiller. Dès que ma tête se pose sur l'oreiller, les sensations que j'ai eues un peu plus tôt m'assaillent. Je pourrais presque la sentir. La marge entre rêve et réalité s'estompe petit à petit, et je n'ai pas conscience de m'endormir.
C'est court je vous l'accorde, je m'excuse des probables fautes d'orthographe mais eh... Personne n'est parfait ;) A la prochaine !
