Darlin',
C'est avec regret que je t'annonce que je ne pourrai malheureusement pas rentrer à temps pour ce week-end. Je sais que depuis que nous sommes ensemble j'ai toujours pris soins d'être à tes côtés pour le 14 du mois de février, je ne comprends toujours pas mais je sais que cette date vous tiens particulièrement à cœur à vous humains. Je sais par tes sous-entendus, tout en discrétion comme à ton habitude, que tu avais prévu quelque chose de spécial cette année, dés lors, sache que je compte bien me rattraper et ce de la plus exquise des façons.
Tu ne m'attends pas avant samedi après-midi, aussi recevras-tu cette lettre avant d'avoir eu le temps de t'inquiéter. Je ne peux te dire avec certitude quel jour nous nous reverrons mais en attendant je ne veux te priver d'un petit cadeau, un avant-goût de ce qui t'attends jeune fille. Mon démon intérieur rugit depuis de longues semaines, selon lui je ne l'écoute pas assez et, comme je sais que tu es particulièrement attachée à lui, je compte bien y remédier. Durant mon absence je veux que tu passes chaque minute de chaque heure à m'imaginer à tes côtés, à imaginer mes mains sur ton corps. Ta nuque, tes seins, la courbe de tes hanches, le galbe de tes fesses. Ma bouche dans le creux de tes genoux et mes dents mordillant tes chevilles. Je veux pouvoir te sentir fébrile et prête pour moi lorsque je te ferai la surprise de mon retour. Mais que les choses soient claires Darlin', il est hors de questions que, le temps que tu seras seule, tu te touches ou que tu te satisfasses, même si c'est en pensant à moi. C'est peut-être ton corps mais il m'appartient, tu es à moi et il n'y a que moi qui ai le droit de te caresser, de te faire gémir de plaisir. Je te veux brûlante de désir, comme si la raison aller te quitter.
Avec cette lettre tu as dû recevoir une boite, dedans se trouve tout un tas d'accessoires (plumes, huiles de massage, boules en acier, uniforme de soldat de l'union des états confédérés du Sud…) à toi de choisir, choisi après y avoir mûrement réfléchi car tu n'as le droit qu'à un seul et unique choix, sur lequel tu ne pourras revenir une fois que la porte se sera refermée sur moi. Dans mon petit programme je t'ai octroyé un horaire de deux heures pendant lesquelles je te serai totalement obéissant, tu me remettras ton choix et tu pourras me demander tout ce tu voudras. Mais prends garde à ce tu m'ordonneras, femme, tu sais que j'ai la rancune tenace et que je connais la moindre de tes faiblesses, le moindre de tes petits plaisirs…
Dans l'attente de te revoir,
Ton Major Whitlock
