Je sais que je ne devrais pas entamer des fanfictions avant de terminer mes autres histoires mais je suis faible et incapable de me retenir d'écrire les idées qui me viennent à l'esprit quand je m'y attend le moins. Vous pouvez me juger, mes amis ne s'en privent pas.
Disclaimer : Si j'étais Kishimoto Masashi, ça se saurait.
I
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D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été religieuse.
Je croyais en Dieu.
Je croyais au paradis et à l'enfer.
Et je croyais au destin.
Mais ma connaissance en théologie était –je devais l'admettre- très limitée.
Il m'avait fallu du temps avant de réaliser que j'avais été réincarnée. Après tout, j'ai passé les premiers mois de ma nouvelle vie pratiquement aveugle, sans aucun control sur mes fonctions motrices.
Pendant des semaines, j'avais crié, pleuré et sangloté, persuadée d'avoir été envoyé en enfer pour un crime dont je n'arrivais pas à me souvenir.
Mais j'avais finis par me calmer. J'avais finis par accepter mon sort et réalisé que je n'étais pas en enfer.
Après tout, la voix rauque qui me chantait (très faux, soit dit en passant) des berceuses pour me calmer ne me semblait pas malveillante. Au contraire. La femme à qui appartenait la voix m'aimait. Et le corps de la personne à mes côtés était chaud et aimait se blottir contre moi dans mes moments de calmes.
Comment avais-je pu croire que j'étais en enfer ?
Des années plus tard, j'en suis arrivée à la conclusion que mon cerveau de nouveau-né, n'était pas suffisamment développé pour bien analyser la situation. C'était beaucoup plus facile que d'admettre que dans ma panique, j'avais perdu tout bon sens.
Et puis, il était difficile de continuer le fil de mes pensées quand je m'endormais si vite.
Quelques mois après que ma vue se soit amélioré suffisamment pour que je puisse distinguer autre chose que les couleurs et les formes, j'en suis arrivée à la conclusion que ma nouvelle famille était cinglée.
Lors de ma première vie, j'étais née en Amérique d'une famille immigrante Italienne et avait étudié suffisamment de japonais pour réussir à déchiffrer quelques phrases par ci, par là.
Ici, ma nouvelle mère s'appelait Tsume (Traduction : griffes), ma sœur jumelle s'appelait Hana (Traduction : nez) et quant à moi, j'étais baptisée Tsuki (Traduction : Lune).
Ce que je trouvais ironique, sachant que dans ma précédente vie, je m'appelais Luna.
Mon nouveau père semblait être le seul à être normal dans cette famille de dingue et encore, je ne pouvais pas être sûre, je ne l'avais pas suffisamment vu pour me faire une bonne idée de son caractère.
Tout ce que je savais de lui, c'était qu'il s'appelait Kyosuke et aimait nous faire tourner dans ses bras ma sœur jumelle et moi jusqu'à ce que nous vomissions sur lui, ce qui ne manquait jamais de faire rire ma mère.
J'arrivais enfin à m'asseoir sur mon postérieur –un exploit dont j'étais honteusement fière- quand ma mère décida que son congé était terminé et qu'elle devait retourner travailler.
Hana qui n'arrivait toujours pas à s'asseoir et qui ne semblait pas du tout pressée d'essayer était allongée sur le dos et babillait joyeusement tout en mettant mes doigts dans sa bouche quand ma mère entra dans notre chambre pour nous dire au revoir. Elle était accompagnée d'une fille d'à peu près treize ans qui possédait les mêmes marques rouges en forme de crocs sur ses joues que ma mère et ma sœur et était accompagné d'un petit chiot absolument adorable.
Mais j'étais incapable de leurs porter la moindre pensée, mon attention entièrement fixée sur ce que portait ma mère. Un hitai-ate ou était engravé l'emblème de Konoha et une veste de Chûnin.
-huh ?
Je sentis comme un court-circuit dans mon cerveau.
Tsume. Hana. Chien. Konoha. Chûnin. Naruto. Manga. Pas. Réel. Cauchemar.
-Kimi, je te présente mes gamines, Hana et Tsuki. Hana est l'aînée et la plus calme des deux mais Tsuki et la plus avancée, les deux détestent être séparés et tu as intérêt à prendre soin d'elles comme si ta vie en dépendait, parce que crois-moi, c'est le cas. Si mes filles reçoivent le moindre bleu ou la moindre égratignure durant mon absence, je ferais de tes intestins un collier, est-ce que c'est compris ?
Je remarquais vaguement la fille hochait la tête et déglutir bruyamment mais j'étais dans l'incapacité de réagir.
-Kaa-san doit y aller, murmura celle que je comprenais enfin être Tsume Inuzuka. Je vous aime et je ferais tout pour revenir le plus vite possible.
Ma nouvelle mère prit Hana dans ses bras et lui embrassa le front avant de respirer longuement comme pour s'imprégner de l'odeur de ma sœur avant de se tourner vers moi pour répéter les mêmes gestes.
-Je sais que c'est presque impossible, mais essaye d'être sage et de ne pas rendre les membres de notre clan trop cinglés.
J'aurais voulu rétorqué « trop tard » mais un : Je n'étais qu'un bébé, incapable de communiquer, deux : j'étais encore sous le choc.
Ma mère s'en alla ensuite à la guerre tandis que j'étais là, assise sur mon postérieur, la main gauche pleine de bave.
-Alors, Hana, Tsuki. C'est n'est plus que vous et moi, dit la voix joyeuse de l'adolescente qui allait dorénavant s'occuper de ma jumelle et moi.
Alors, incapable de me retenir, j'éclatais en sanglot.
Pourquoi Dieu ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal pour mériter ça ? Je n'aurais pas pu renaître dans l'univers de Chocola et Vanilla ?
J'ai vraiment pas pu résister.
Il fallait que je poste cette histoire. Les chapitres sont court mais au moins, j'en ai écris pas mal pour compenser ce détail. Dites moi ce que vous en pensez, si vous avez des idées, des suggestions, des critiques ou quoique ce soit, ça m'intéresse.
Sur ce, je vous fais de gros bisous,
LS.
