Prologue :

Personne ne s'y aventurait ou ne s'y risquait. La forêt, l'endroit idéal pour se perdre. Si, il y avait bien une personne, une fille, Eden. Eden Wood, cette dernière savourait sa nouvelle liberté, oh oui, elle était enfin majeur, en ce jour, en ce huit aout, Eden Wood était majeur !

Eden Wood était une jeune fille normal. Blonde, un peu trop petite et plutôt mince. Il y avait seulement qu'une chose qui la sortant du lot, ses yeux, d'un bleu fascinant tellement captivant qu'on ne pouvait l'ignorer. On se plongeait volontiers dans cet océan d'un bleu aussi pur soit-il encore ; fallait-il qu'elle daigne vous regarder.

Les notes résonnaient dans ces oreilles rougit par la fraicheur de cette soirée d'été et Eden semblait enfin dans son élément, la musique, quelle douce passion, n'est-ce pas ? Elle continua de d'avancer et ces pas la menèrent inconsciemment vers l'étang. En effet, personne ne s'y promenait mais si on y allait, on pouvait y découvrir un petit étang. Savourant le paysage et son indépendance, Eden ferma les yeux. Elle laissa ses pensées la guidait. Elle n'aurait pas dût fermer ses yeux, non, elle n'aurait pas dût car elle aurait peut-être aperçu l'individu courant à une vitesse trop impressionnante pour que ce soit une personne humaine, se précipitant droit sur elle. Instinctivement, elle crut bien d'ouvrir les yeux et de se retourner lorsqu'elle sentit une présence derrière elle. On pouvait déchiffrer sur son visage tour à tour de la surprise puis de l'incompréhension, lorsqu'elle le vit diriger sa tête vers son cou. Paralysée par la peur, elle ne bougea pas. Son cœur tapait si fort dans sa poitrine qu'elle entendait presque son battement devenu irrégulier.

Tout à coup, elle sentit une douleur fulgurante et violente et elle ne chercha pas à retenir le cri assourdissant qui s'échappa de sa gorge résonnant dans la forêt. La douleur s'intensifia encore quand elle sentit son prédateur s'arrachait de son corps. Elle tomba à terre sous le choc et ferma une nouvelle fois ses yeux tout en serrant les dents pour tenter d'oublier ce sentiment lancinant. Tout son corps était en feu, d'un feu tellement intense que s'en était devenue atroce. Comment chasser le mal par le mal si le mal qu'on supportait était déjà un véritable enfer ? Elle n'entendit alors plus rien, sombrant dans le noir le plus total.

Personne ne s'y aventurait ou ne s'y risquer mais pourtant ils auraient pu y trouver Eden Wood face à une souffrance des plus éprouvantes.

Mais ne dit-on pas :

« Pour un plaisir, mille douleurs. »

(François Villon)


Si il y a des fautes d'orthographes, faites-le moi remarquer !

By xunlikely