5 ans auparavant :

Je les regardais tous les uns autours des autres. Ils étaient une famille et moi ? Un pauvre petit humain fragile. Je n'étais là que pour faire leur recherche et occasionnellement leur trouver des plans. Mon Q.I élevé leurs permettaient de trouver des choses que eux ne visualisaient pas forcément. Mais est ce qu'il me considéraient comme un ami ? J'en doutais fortement.

En voyant leurs façon de se prendre dans les bras et de me laisser de cotés mon cœur se serra. Même mon meilleur ami, mon frère ne faisait plus attention à moi. Je baisse les yeux et me retourne, je n'ai pas ou du moins plus ma place ici. Je part et ferme la porte derrière moi. En m'installant au volent de ma Jeep, je ferme les yeux et retient les larmes qui menace de déferler sur mes joues. Je met le contact et pars en trombe. Je veux partir le plus loin possible d'eux. Je prend mon téléphone et appel mon père. Je sais qu'il est au poste et qu'il n'auras donc pas le temps de ma parler et me retenir. Après trois tonalité, sa voix se fais entendre.

Stiles, je n'ai pas le temps.

Sa voix est lasse, même lui n'en peux plus de moi.

Je pars Papa. Je ne sais où mais je pars. Quand j'aurais trouver ma destination je t'appellerais. Au revoir papa.

Je raccroche et laisse libre cours a mes larmes. Pendant que je lui parlais, je n'ai même pas reconnu ma voix. Elle était grave et charger de tension. Je monte le son de la musique, Bruce Springsteen – Street of Philadelphia, j'esquisse un sourire. Notre chanson a mon père et moi. Je fredonne les paroles et fixe la route. Plus je m'éloigne et plus le poids de la détresse s'efface. Après trois heures de route, je m'arrête dans un petit aéroport et leur demande un vol pour Philadelphie. Une heure d'attente avant de partir, je rallume mon téléphone. 40 appels manqué, 6 messages. Je décide de lire les messages.

De : Scott – Bha frère, tu es où ? Ton père m'a appeler complètement paniqué. Appel moi, qu'on parle.

De : Lydia – T'es ou ? Fais pas de connerie !

De : Isaac – Genim, je vais venir te chercher par la peau des c... !

De : Derek – Reviens de suite ou quand je te retrouve je t'arrache la gorge avec mes dents !

De : Papa – Genim, reviens. On peux parler ! S'il te plait mon fils, je t'aime.

De : Peter – Pauvre gamin s'en cervelle, reviens !

C'est quand je pars, qu'ils se rendent compte que j'existe. Je leur envoie un dernier et unique message.

A : Scott, Lydia, Derek, Papa, Peter – Je ne reviendrais que quand je serais près. Faites comme si j'étais partis en vacances ou ignorais moi comme vous l'avez fait pendant ses deux dernières années c'est pas mal aussi.

P.S : Papa, moi aussi je t'aime.

J'éteins mon téléphone et embarque dans l'avion. Nouveau départ, nouvelle vie, nouveau nom.